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[REPORT] BIFFF 2016 : 1ere partie de notre compte rendu du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles 2016 !

Écrit par Monsieur Popcorn le .

C’est le 29 mars que s’est ouvert la trente-quatrième édition du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (ou BIFFF pour les intimes). C’est donc armé de sa carte d’accréditation que votre serviteur s’est rendu sur place afin d’assister à certaines des séances et faire un compte rendu pour vous, lecteurs et lectrices de Church of Nowhere. Voici donc un bref résumé des quelques projections auxquelles nous avons pu assister jusqu’à présent. 
 
Il faut avouer que tout a moyennement commencé avec The Tatooist , thriller coréen réalisé par Lee Seo où une jeune tatoueuse découvre que le mec louche à qui elle fait un tatouage cousu serait un tueur en série ne s’attaquant qu’aux jeunes demoiselles. Assez plat malgré quelques idées de mise en scène (ce plan passant des héros jeunes à leurs versions âgées alors qu’ils abordent le traumatisme qu’ils partagent), le film n’est pas aidé par des personnages peu attachants et aux comportements incohérents (l’héroïne qui ne parle pas de l’identité du tueur au policier qu’elle fréquente, bien que le meurtrier lui donne la permission). Bref, ça se regarde mais sans plus.
 
 
Shamer’s Daughter de Kenneth Kainz fut lui plus intéressant : alors que Nicodemus, héritier du trône, est accusé d’avoir massacré la famille royale de Dunark afin de prendre la couronne, il est interrogé par Melussina, qui sait voir au plus profond de l’âme des gens. Malheureusement, elle découvre la vérité sur l’assassinat, fruit d’un complot pour prendre le pouvoir, et se retrouve enfermée. C’est alors à sa fille, Dina, de révéler la vérité au grand jour, au péril de sa vie. Cette tentative de Fantasy danoise s’avère passionnante en tout points et même si elle souffre par moments de quelques effets spéciaux fort visibles (certaines scènes avec les dragons), le résultat est plus que satisfaisant et rejoint la liste de ces films européens cherchant à réhabiliter un cinéma de genre européen de qualité (et non, Les Nouvelles Aventures d’Aladin n’en fait pas partie, honte sur vous). Bref, voilà un bon petit spectacle pour la famille qui arrive à être tout public sans être infantilisant. 
 
 
Mais la vraie première claque vient du français Enragés, d’Eric Hannezo, ou l’histoire de braqueurs malchanceux accompagnés de leurs otages. Porté par un casting de qualité (Lambert Wilson, Guillaume Gouix, Laurent Lucas ,… ), cette relecture de l’italien Cani Arrabbaiti est un thriller mature, 100 minutes de tension pure, s’ouvrant sur un générique sublime avant de se terminer avec un petit retournement de situation bien réfléchi. De quoi faire du bien avec une bonne biff…baffe dans le visage.
 
 
Autre coup de cœur avec Memories Of The Sword de Park Heung-Sik narrant la quête de Hong-Yi pour venger la mort de ses parents alors qu’elle était enfant. Commençant par une scène rappelant les sauts de Superman dans Superman Returns (c’est censé être un compliment), rempli de combats superbement chorégraphiés et superbement mis en scène, le film est d’une beauté rare (comme Kim Go-Eun), notamment avec la relation entre Deok-Gi et Seol-Rang, histoire d’amour tragique qui conduira à un plan d’un romantisme rare. Sachant que le film aurait coûté l’équivalent de 7 millions et demi d’euros, cela devrait faire réfléchir de nombreux producteurs de nos contrées, en comparaison d’un Visiteurs : La Révolution au budget trois fois plus élevé (pas moyen d’en faire une critique par contre, les producteurs ayant décidé pour le premier avril d’annuler sa diffusion au festival…).
 
 
Résultat différent pour le Ghost Theater d’Hideo Nakata,où un mannequin harcèle les personnes travaillant sur une adaptation de la vie d’Elizabeth Bathory sur les planches d’un théâtre (d’où le titre, CQFD). Handicapé par une héroïne inactive et tête à claques (ce qui a fait hurler de rage plusieurs spectateurs dans la salle, véritable anecdote), la dernière œuvre du réalisateur de The Ring (la version originale japonaise, puis la suite du remake américain) s’avère relativement fade et sur lignée (pas besoin de dire à haute voix que le mannequin fait penser à la comtesse sanglante dont parle la pièce, on a compris,merci) et plonge souvent dans l’humour involontaire (notamment avec les personnages des policiers armés mais ne réagissant pas face au mannequin ou encore un metteur en scène très proche de ses actrices). Heureusement que le public dans la salle était motivé, l’ambiance valant à elle seule la vision du film.
 
 
Cette même ambiance qui a permis à l’auteur de ces lignes de tenir bon face au danois What We Become, où un quartier résidentiel doit tenir bon lorsqu’un virus zombie se propage dans les environs. N’hésitant pas à spoiler, aussi bien dans sa première scène que sur son affiche, le film de Bo Mikkelsen n’apporte rien de neuf, bien qu’il tente de le faire croire (cf un titre épileptique tentant de donner un côté arty). Aussi drôle involontairement (les soldats danois aussi doués que les stormtroopers, le sort réservé au lapin,…) que prévisible (les jump scares sont annoncés avec lourdeur), What We Become est donc un pétard mouillé.
 
 
L’inverse de Monster Hunt, film chinois mélangeant animation et prises de vue réelles où un jeune homme maladroit se voit porter à son insu le bébé royal des Monstres qui tentent de survivre sans se faire bouffer par nous, cruels humains., et est aidé dans sa quête par une charmante demoiselle. Le résultat est un bon petit spectacle familial, rempli de scènes… particulières (comme cette scène d’accouchement ou n’importe quelle séquence musicale). Si l’on ajoute à ça un bébé monstre trop mignon, au point qu’on a envie de l’avoir en peluche pour pouvoir le câliner la nuit et faire des jolis rêves remplis de licornes (euh…veuillez m’excuser de cette digression) et des scènes d’action divertissante, le tout est vraiment attachant. Sachant que la fin appelle une suite et que Monster Hunt serait devenu le deuxième plus gros succès au box-office chinois, on reparlera sûrement du deuxième volet dès qu’il sera disponible.
 
 
Autre film sympathique,Cut Bank où un jeune homme filme sans le vouloir le meurtre d’un facteur. Purement Coenien (on pense Fargo et No Country For old Men notamment),le film de Matt Shakman est plus qu’intéressant, avec un casting solide (notamment un Liam Hemsworth affranchi de la saga Hunger Games et de son envie de mettre un pain à Peeta. Trop tard, j’ai déjà mis un copyright sur cette blague), quelques retournements de situation intéressants et une galerie de personnages crédibles, drôles et néanmoins attachants. C’est fortement recommandable et vous pouvez même le trouver en dvd au stand près de la sortie du festival !
 
 
Terminons ce premier récapitulatif avec le mexicain Scherzo Diabolico qui est déconseillé à toute personne haïssant le piano au point de massacrer ses parents en entendant un air joué sur cet instrument (euh…spoiler, désolé). Le personnage principal adore effectivement écouter des titres classiques, surtout quand il kidnappe une jeune femme… Le film se divise en deux parties : la première, le kidnapping, s’avère longue et réellement ennuyante alors que la seconde, que l’on ne dévoilera pas pour ceux qui voudraient le voir, est assez divertissante, à défaut d’être maitrisée (ah, ces plans en drone avec cette caméra pas stable pour un sou). Rien de très particulier donc mais rien de totalement honteux non plus. Est-ce cette souris tenant compagnie à la captive et connaissant un sort peu mémorable avant de voir son image réutilisée à mauvais escient qui radoucit l’avis final sur ce film ? Plutôt à nouveau l’ambiance apportée par un public particulier qui transforme chaque séance en célébration réjouissante du cinéma en art collectif et fait partie des nombreux charmes du BIFFF.
 
 
Voilà donc pour la première partie de notre revue du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles, en espérant peut-être croiser l’un ou l’une d’entre vous autour d’une bonne Cuvée des Trolls si vous avez la chance d’être présent. Pour les autres, il faudra un peu de patience avant une nouvelle revue des films par votre serviteur pour votre site préféré.
 

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