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Esoteric - Paragon Of Dissonance

Écrit par Antephil le .

Cela fera en vingt ans en 2012 qu’Esoteric ère dans les limbes du Doom Funeraire/Drone a tendance psychédélique, 20 années que son mentor Greg Chandler (chant, guitare) se flingue le cerveau a composer sous hallucinogène pour enfanter de rejetons rampants les plus lancinants qui soit. Depuis sa première démo, "Espistemological Desponency" en 1994 et 4 albums, le projet du mentor acidulé n’a pas dévié d’un iota de sa ligne de conduite malgré d’incessant changement de line-up. C’est donc en 2011 que Greg nous revient avec de nouveaux musiciens pour un "Paragon Of Dissonance" qui continue à tout réduire sur son passage en poussière d’étoile.

Le pavé cosmique débute avec "Abandonment" et son introduction rythmique rempante pour ensuite se faire lourdement vaporeux sur des mélodies de guitares issues d’un espace des plus lointain et sombre, une mise en abyme réservée aux plus téméraires, rêveurs et junkies des Doomsters, 13 minutes d’ambiances prêtent a rompre les plus solides des fils d’Ariane. Si a ce stade l’auditeur n’aura pas abandonné son corps, c’est autour de son être intérieur d’être malmené avec les 7 minutes de "Loss Of Will" qui le ramènera sur une terre mortifère, se battant pour ne pas se laisser ensevelir le visage et arracher des larmes déjà mortes.

Ensuite c’est sur "Cipher" qu’un grand ancien le renverra flotter dans une apesanteur goudronneuse pendant 9 minutes avant de poursuivre son voyage qui se tiendra loin de toute conscience pendant les 15 minutes de "Non Being", voyage stellaire de torture d’âme qui amènera l’auditeur hagard a la fin de la première partie de ce trip. Celui-ci pourra pester quand au chant et aux ambiances manquant de variété (les âmes moins sensible de ce coté la se tourneront peut être plus vers un Yob ou un Ufomammut plus "accessible"). Le tourment peut reprendre pour affronter les 16 minutes d’"Abberation" lui ouvrant ses bras mystiques pour commencer a lui offrir des plages beaucoup moins moulées dans le même style de broyeur temporel, certaines substances semblant parcourir l’épiderme de son géniteur, ces dernieres qui ne faibliront pas au long des 15 minutes faussement éthérées de "Disconsolate", l’acide noir ruisselant de plus en plus fortement jusqu'à la sensation d’un corps se faisant écarteléé a force de vouloir voyager dans toutes les dimensions apparaissant sur son passage, avant de se recentrer sur sa ligne directrice qui le mènera aux 17 minutes de "A Torrent Of Ills", pour enfin disparaitre dans divers maux, trop malmené par un voyage douloureux pour les sens.

Uns fois encore Esoteric n’aura pas faillit a sa réputation de parfait accompagnateur de trip en tout genre, même si celui-ci a pu paraitre monolithique tant au niveau des ambiances et du chant. Si le monstre mystique désire garder sa pose dominante il devrait peut être penser à varier les ingrédients pour offrir un panel d’émotion plus varié. Mais "Paragon Of Disonance" reste un reste un must pour qui voudra un pendant auditif a son lourd paradis artificiel.

 
note4 5

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