Amaranthe - Helix

Depuis un peu moins d'une décennie, fort de déjà cinq albums, Amaranthe poursuit son petit bonhomme de chemin avec un son unique, qui n'appartient qu'à eux, mais qui clairement tourne en rond. Selon la tolérance que l'auditeur a à la répétition, ça passera ou pas. Certains détestent les changements de styles chez un groupe et adoreront, les autres qui aiment la diversité auront déjà déserté le navire. Ce nouvel album est donc à 90% identique à ce que le combo de la magnifique Elize nous a déjà offert.

Le mélange metalcore/electro pop des compatriotes d'Aqua fonctionne toujours aussi bien. Tout comme sur l'album précédent "Maximalism", qui ajoutaient des influences R&B à la Rihanna ("That Song"), ils tentent néanmoins de petites choses par ci par là. La grosse spécificité de cet album est qu'Henrik Englund Wilhelmsson (chant guttural) rappe sur cet album ("365", "Countdown"). Mais du rap guttural à la Ryan McCoombs (Soil). L'alliance rap/chant pop rappelle très fortement les ténors de l'euro dance 90's comme 2 Unlimited. Le chant clair masculin, désormais assuré par Nils Molin (Dynazty), est rigoureusement similaire à celui de Jake E, du coup son remplacement passe crème, à peine si on remarque le changement de voix dans le mix.

Passer en review l'intégralité des chansons serait redondant tant elles se ressemblent pour la plupart. Des refrains catchy, des gros riffs metalcore, une batterie presque teckno, un chant heavy, un chat death désormais également rappé et une chanteuse pop. "Helix", c'est un peu comme si le metalcore s'invitait à Ibiza ! Du fun, de la fête et du headbang ! Ceux qui cherchent un album profond, technique, avec des paroles riches... Clairement, changez de groupes. Ceux qui n'ont jamais arrêté de kiffer la dance à l'ancienne, même en devenant métalleux, vous pouvez rester !