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[TEST BLU-RAY] Hellraiser III

Écrit par Jamesluctor technique et bonus Antephil le .

Troisieme opus de la saga Hellraiser avec Hell on Earth (pour son, sous titre aux USA) ! Réalisé par le bisseux Anthony Hicox (Waxwork), la saga prend un tournant beaucoup plus divertissant, devenant une sorte d’alternative à Freddy avec des monstres au potentiel assez énorme (en témoigne Hellraiser - Hellworld) et une plongée dans les milieux louches de la ville le tout enrobé de heavy metal qui crucifie toute son ambiance Anglaise pour un USA clinquant. Un cheminement somme toute logique avec l’époque de sortie du film.

Voici vraiment un projet bis de suite par excellence. Abandonnant complètement les conclusions du second opus, il plante carrément de nouveaux personnages et va se donner le luxe de faire apparaître de nouveaux cénobites aux designs pour le moins contestables. En effet, si ceux des deux premiers films avaient des apparences repoussantes et pouvant susciter la peur, les nouveaux prêteront plutôt à rire, entre un disque-jockey de cuir vêtu lanceur de CD et un caméraman à l’objectif meurtrier. Il n’y a que Pinhead qui a survécu, toujours aussi charismatique et pour le coup beaucoup plus bavard. Il énoncera ainsi tout un tas de phrases sans grande signification, mais qui utilisent le champ lexical de la souffrance et de la torture pour dire qu’en gros, il veut la fameuse boîte. D’ailleurs, ce film tente une innovation avec sa fameuse statue, sorte de colonne représentant des dizaines de corps malmenés, la tête de Pinhead étant capable de parler, et réclamant au possesseur de la statue du sang pour se libérer. Aucune info sur l’origine de cette statue, ce qui est un peu dommage, mais bon, tant pis.

Se voulant être un divertissement horrorifique, le film nous épicera ses dialogues de remplissage avec de régulières mises à mort pour abreuver la statue, avant de voir les choses en grand quand Pinhead décide enfin d’en sortir. Toutefois, si le film parcourt la ville, les visions qu’il nous propose peinent à nous faire oublier les mémorables séquences des premiers films. Tout au plus, on se souviendra de Pinhead qui prend des poses christiques à l’intérieur d’une chapelle pendant que les cierges s’énervent. Mais entre temps, on rigole devant une VF qui joue très largement la carte du remplissage, avec des dialogues rigolos. Le film se focalise ainsi sur la journaliste et une jeune adulte rebelle tendance gothique (sensée retenir l’attention du public masculin adolescent) qui cohabitent du jour au lendemain dans un appart, et sur J.P., un beau gosse qui enchaîne les conquêtes avant de les sacrifier à Pinhead. On notera que le film tente aussi de s’aventurer sur les terrains de l’onirisme avec les rêves de Joey, qui revoit la mort de son père à la guerre du Viet Nam. Une tentative intéressante, mais douloureusement prévisible lors d’un twist final convenu (et qui semble calqué sur celui de Freddy III).Les thématiques d’assouvissement du plaisir et du sado-masochisme se retrouvent diluées dans tout ça, vivant plutôt par leur simple évocation que par un traitement en profondeur (« Tu aimes ce qui est torturé, je peux t’aider à assouvir tes désirs… » « Quand est-ce qu’on commence ? »).

En bref, c’est du divertissement un peu gore et pas très fin, mais amusant.

note3.5

TECHNIQUE

Plus récent que les deux premiers volets Hellraiser III s’offre la meilleure définition HD qui permet d’améliorer le visionnage après des années de DVD de bacs a soldes pour ce troisième épisode. La version longue n’apporte que des scènes de transitions proposées au format 4/3 et en qualité VHS, la version sonore Master Audio DTS stéréo surround possède une belle amplitude lors des scènes d’actions et de violence qui activerons les homes cinéma avec le plus grand plaisir sadique. La version cinéma offre la même vo que la version longue mais la vf se fait plus puissante et rend les ambiances bien plus présentes. 

note4

BONUS

Pour les bonus un nouvel entretien croisé autour de Guy Astic et Alexandre Bustillo (17mns) qui reviennent sur les changements de ton de la franchise entre Hellraiser II et Hellraiser III et l’éventuel réinvention de la franchise a l’heure ou le remake du premier film était encore d’actualité. S'ajoute un focus sur le pouvoir de l’imaginaire de Clive Barker (24mns) auxquels se melent des interviews, making-of et bande-annonce d’époque. Et c’est avec un gros pincement au cœur que les acteurs et l’équipes non retenus pour Hellraiser III donnent leur avis sur la délocalisation de la saga aux USA et son nouveau ton moins sérieux l’autre partie de l’équipe qui s’est rendu aux USA donne leur lots d’anecdotes sur la mise en place du projet

Disponible également sur le BR bonus "Leviathan" un retour de prés de 15mns sur le casse-tete libérateur des Cénobites pour en découvrir ses secrets et un livre de 152 pages "Saga Hellraiser - Voyagee Au Bout de l'Enfer" par Marc Toullec que nous n'avons pas eu en main.

note3.5

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