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[TEST BLU-RAY] Mandy

Écrit par Antephil le .

On ne compte plus le nombre d’années, depuis que Nicolas Cage s’est offert (bien malgré lui) à l’enchainement de DTV, qui ont bien pris le pas sur sa carrière Hollywoodienne. Mais à chaque chose malheur est bon, et la où d’anciennes gloires et des stars se servent du format direct en vidéo pour cachetonner dans des séries B ou voir Z sans âmes à l’aspect uniquement  pécunié et basé sur leur savoir faire dans une seule discipline (coucou Liam Neeson), Nic’ Cage se permet le loisir de choisir bon nombres de scénarios qui lui tiennent à cœur, dans le seul but d’incarner un personnage, comme un enfant prendrait plaisir à se grimer en super-héro. Ce qui lui permet donc de surnager dans le monde du bis, en cabotinant dans de très bons plaisirs coupables (Ghost Rider – L’Esprit de la Vengeance, Hellrider) ou d’excellents films qui passent malheureusement sous le radar du grand public (Army Of One), tout en se forgeant une aura d’icône geek.

Il fallait bien que parmi la tonne de ses projets, Nicolas Cage finisse par toucher un Saint Graal,  un film à la hauteur de sa folie, de ses envies geeks, de son âme d’enfant bourrin. C’est ce que semblait confirmer un certain Mandy lors de la diffusion de son trailer et de ses premiers échos lors de festivals, annoncé comme un métrage sombre, original et déviant, qui a déchaîné les fans avec son aperçu d’un épique combat à la tronçonneuse. Réalisé par un quasi inconnu jusque là, Panos Cosmatos n’ayant mis en scène qu'un obscure Beyond The Black Rainbow en 2010, Mandy se veut au moins l’un des meilleurs film du genre de 2018 et rien de moins, que de figurer au top des films de Nicolas Cage, toutes périodes confondues. Relatant le tragique destin d’un simple bucheron (Nicolas Cage donc) qui voit sa femme,  peintre de son état  (Andrea Riseborough vue dans Oblivion et Birdman, excusez du peu), se faire brûler vivante par une secte hallucinée au gourou croisement improbable entre Charles Manson et Rael. Son parcours de vengeance se fera de ce fait dans un pur trip hallucinatoire jubilatoire.

C’est bien ce qui pourra désarçonner à la première heure du film, Mandy débutant comme un trip sous LSD aux ambiances lentes et pesantes et aux plans d'une picturalité à outrance, comme un Daren Aronofsky pété aux psychotropes.  Mais le trip se veut bien prenant et arrivera à happer le spectateur, jusqu'à ce que Nicolas Cage parte accomplir sa quête vengeresse. Et c’est là que Mandy prend toute son ampleur dans un chapitre Dantesque, (Mandy est fragmenté par segment) ou Cage, plus possédé que jamais, se retrouve au centre d’un univers, où l’acteur s'offre la tout simplement en un film son Evil Dead/Hellraiser/Massacre à la Tronçonneuse 2 ou Rob Zombie aurait laché la bride. Le tout baigné dans une esthétique au croisement des 80’s (pour rappel, le film se passe en 1983), du black metal et du SM (les bikers au look de blackeux sado maso totalement crâmés qui feront passer les cénobites d'Hellraiser pour des personnages d’accueil d’un parc Disney). Si dans la première partie la photographie et les couleurs sont bien trop souvent en mode too much, le troisième acte recentre habilement son esthétisme lors des scènes de violence où Nicolas Cage se barde d’un arsenal bourrin, arbalète, faux au design directement inspirée du logo de Celtic Frost (et donc indirectement de H. R. Giger), tronçonneuse et même d’un outil en clin d’œil à Ghost Rider.

Mandy est donc un métrage clairement influencé, auquel Panos Cosmatos a su apporter sa touche atypique. Même si cette dernière a tendance à en faire trop, le réalisateur a tout de même su doser ce qu’il faut pour éviter le décrochage du spectateur. Mais l’on ne peut nier son talent pour mettre en place des plans magnifiques et une ambiance sonore electro ambiante, qui incorpore même du drone en fin de métrage. Sans compter les multiples effets sur les voix accentuant le trip. Il y en aurait encore tellement à dire sur Mandy, tant le travail effectué sent la passion par tous les pores et Cosmatos a de quoi se poser comme un solide prétendant pour enfin accoucher de la suite du remake d’Evil Dead, du reboot d’Hellraiser, du prochain Massacre a la Tronconneuse. Et l’on parviendra même à rever de voir un tel technicien être à la tête de la direction artistique d’une série comme The Walking Dead.

Certes, certains ne pourront adhérer à la surenchère d’effets, mais Mandy se veut donc bel et bien être l’un des films de cette année à voir impérativement pour les afficionnados de films de genre et les fans de Nicolas Cage seront gratifiés par un rôle parfaitement à la (dé)mesure du personnage.

note4

TECHNIQUE 

Parfaite retranscription HD de l'oeuvre picturale et de recherche visuelle que représente Mandy au travers de ses différentes teintes ou le grain prononcé et voulu participe au renforcement de son ambiance quasi rétro. 

La piste sonore Anglaise DTS-HD participe elle aussi grandement a l'ambiance unique du film sans tomber dans la surenchère, l'oeuvre de Panos Cosmatos se voulant éthérée et permet aux compositions de Jóhann Jóhannsson de participer grandement a la quête cauchemardesque de Red. Piste son Française DTS-HD en deçà en terme d'ambiance mais qui ne nuit en rien au confort d'écoute. 

note4 5

BONUS

Un making-of uniquement en voix of avec images de production et vidéos de tournage ou le réalisateur Panos Cosmatos, l'acteur Linus Roache (Jeremiah Sand) et le producteur Elijah Wood et le reste de l'équipe de production reviennent sur l'expérience de participer a un projet aussi unique que Mandy au cœur de la Belgique avec l'icone Nicolas Cage qui se termine dans une ambiance aussi éthérée et fantasmagorique que le film lui même (25') 

13 minutes de scènes coupées qui n'ajoutent ni ne retirent a l'intrigue mais rallonge la discussion entre Red et Caruthers dans la caravane. Un nombre de bonus assez décevant en regard du travail fournit pour Mandy et ses multiples aspects techniques autant que et l’influence du black metal dans le travail visuel et certaines références. 

note2

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