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[INTERVIEW] Death Decline pour la sortie de "The Thousand Faces Of Lies"

Écrit par Antephil le .

Présente nous le groupe.

Death Decline est un projet, à la base thrash, fondé en 2008 par Manu à la guitare, qui avait recruté Mariana au chant, Val à la batterie et Alex à la basse. En 2011, Fab les a rejoint en tant que deuxième guitariste. Suite à ça, ils ont commencé à faire quelque concerts sous cette formation avant que César et un autre Alex ne prennent les postes de batteur et bassiste. Ce line up a bien tourné et a eu quelques jolies premières parties. Après ça, ils ont enregistré le premier E.P. "Bloodstained Redemption" début 2013 qui leur a permi de prolonger leur tournée durant toute l'année. A ce moment là, je connaissais déjà un peu Fab, il m'a contacté car Mariana avait un empêchement sur une date et je me suis proposé de la remplacer. Puis quand elle nous a annoncé qu'elle souhaitait arrêter le groupe, comme j'avais une bonne approche avec le groupe, j'ai accepté de reprendre le flambeau. On a commencé à bosser ensemble début 2014 et en juin, Manu, le dernier membre fondateur du groupe a tiré sa révérence. On l'a remplacé par Gaspard avec qui on a fait quelques concerts, avant de prendre Mario au poste de second guitariste. J'avais déjà eu un projet avec lui quelques années avant, Noisebleed, et surtout il était, et est toujours, guitariste dans Slovenly World avec qui on avait partagé des dates. Il nous a apporté à la fois une solide deuxième guitare, mais également tout le côté administratif, car il gère pas mal de booking. Début 2015, on est entré au Warm Audio pour enregistrer notre premier album, qui a été un peu compliqué à mettre en oeuvre. Car on était dans un mélange batard entre ce qui avait été fait au début de Decline et ce que nous ont faisait, c'était pas très homogène. Fabrice a fait de son mieux, en dépit du trop court temps d'enregistrement, pour bien faire sonner tout ça. Il en a résulté un album assez bien accueilli, même si à l'unanimité, tout le monde sentait bien les stigmates de la jeunesse. On a quand même pu faire de belles tournées, dont une trentaine de dates en France, mais d'autres aussi en Suisse ou en Espagne. En novembre 2015, on s'est dit qu'il était temps d'enregistrer le deuxième album. On a pris la route pour le Vamacara Studio à Nantes. Y'a eu de très belles choses, mais ça a encore été bien compliqué ! En mars dernier, César nous a annoncé quitter le groupe. Ca a été difficile de le perdre, tant sur le plan technique qu'au niveau de l'amitié, ça faisait quand même 6 ans qu'il était avec nous. On a fini par lui trouver un remplaçant en la personne d'Arnaud en juin dernier, il a officiellement pris sa place en août et a fait son premier concert avec nous à Rennes y'a quelques semaines, au Mondo Bizarro. Donc voilà, Death Decline est un groupe de thrash/death originaire de Dijon !

Parles nous des changements musicaux les plus significatifs du groupe depuis Built For Sin.

L'évolution vers une plus grande homogénéité des morceaux et notre style actuel s'est faite un peu naturellement. Bien qu'euphoriques d'avoir fait notre premier album, on voyait tout de suite les défauts, notamment des influences pas tout à fait digérées, notamment Machine Head qu'on écoutait pas mal à l'époque, ou encore des morceaux qui s'étiraient trop en longueurs. Il y a eu un travail beaucoup plus collectif avec les nouveaux membres, de manière à trouver le son le plus cohérent avec nous même pour l'album, mais qui reste fidèle à la marque de fabrique du groupe. On a d'ailleurs eu assez peur que l'évolution choque, mais au vu des critiques, pas tant que ça. On ne voulait donc pas se brider sur nos influences, si on veut un passage heavy, on en met un, un petit passage black, pareil... Notre leitmotiv a été d'avoir des morceaux facilement restituables en live. D'un point de vue administratif, on n'a pas voulu non plus commettre la même erreur qu'avec Beat, de le sortir un 1er juillet quand tout le monde est à la plage et se moque des sorties. On a pas hésité à demander de l'aide pour mieux marquer le coup sur la sortie de l'album.

Donc justement, côté promo et business, vous avez signé chez MMO...

En fait, on n'a pas signé un deal de licence, mais de distribution. C'est toujours une auto-production, mais distribué par Season of Mist au niveau du digital. Ca a été très rapide à se mettre en branle, puisque ça date d'il n'y a que quelques semaines, surtout étant donné la quantité de dossiers à gérer. C'est pour ça que sur certains webzine, on annonce une date de sortie courant novembre, alors que la sortie officielle était le 25 octobre. Et avec Season, ça sortira début décembre.

Si je te dis qu'avec votre évolution de style, vous êtes pas mal ancrés dans le deathcore, t'en penses quoi ?

Et bah je suis bien content que tu sois là pour débattre de ça ! Car on mixe toute sorte d'influence dans Decline, mais si y'a bien un style qu'on est tous d'accord pour dire qu'on n'aime pas, c'est justement le deathcore ! Du coup, je voudrais savoir où tu as entendu ce genre d'influences dans le groupe, car la batterie a un jeu typiquement death avec beaucoup de blasts, plutôt qu'une efficacité héritée du hardcore US. Le chant est typé death également, quant à la prod, le deathcore en a une généralement très moderne. On a voulu plutôt rester assez gras et organiques. On voulait à la fois le côté très brutal du death et le côté "mandales dans la gueule" du thrash. L'avantage aussi d'avoir une double appellation thrash et death, fait que ça a un côté très fourre tout, donc moins codifié, qui choquera moins si fout un passage heavy en plein milieu. Tu prend le refrain de Hunted, à la base c'est pas un parti pris, c'est juste que Fab et moi, on est fans d'Iced Earth ! Alors que le côté mosh parts du deathcore, on n'essaye de pas calquer ça à notre musique, même si j'ai rien contre les groupes qui en jouent.

En fait, il y a plusieurs styles de deathcore. Ce qui m'y a fait penser, je ne sais pas si tu connais Divine Heresy, vous êtes dans cette mouvance là je trouve : des riffs thrashs, mais avec une patate death metal. Un type de chant extrême semblable. Le deathcore marie également ça avec les mélodies types Soilwork.

Effectivement, Soilwork a déjà un petit côté "core" sur certains passages. On peut effectivement se demander s'ils jouent toujours le fameux "death mélodique de Goteborg" ou est ce qu'ils ont viré metalcore ? Les étiquettes sont surtout là pour donner un vague idée, mais seule la musique elle même peut préciser. N'étant pas un grand expert métallistique : deathcore, thrash death ? La question reste ouverte !

Voudriez vous développer encore plus le côté mélodique, déjà présent avec un peu de chant clair et des refrains heavy ?

Les choses ne se font pas consciemment. On ne se dit pas "Tiens, il faut que ce refrain soit en chant clair". Parfois en live, une partie en chant clair sera en growls et inversement... On ne se donne pas vraiment de cahier des charges, idem pour ce qui est des parties guitares/basse/batterie. On laisse vivre les compos, tant que ça reste restituable en live. C'est pour ça qu'on reste sur des trucs efficaces, on accorde beaucoup d'importance à la mélodie, ça s'entend plus sur certains morceaux. Certains amis ont par exemple reproché qu'il y avait moins de chant clair sur le nouvel album que sur "Built For Sin". Mais c'est juste le mood dans lequel j'étais en composant, ça rendait le chant clair moins pertinent. Un chant clair n'aurait juste pas eu sa place sur un morceau comme "Bury the beast". Au sein de l'émotion que je voulais transmettre, il valait tout simplement mieux un chant black/death.

Peux tu nous décrire l'univers du groupe et les thématiques abordées ?

Alors pour la compo musicale, les mecs ont atteint un tel niveau que, si je pouvais encore filer quelques tuyaus sur le premier album, là je ne suis plus d'aucune utilité. J'essaye de parler de choses qui me mettent en rogne. Sachant que les auditeurs ne comprennent généralement pas ce que tu raconte dans un concert de metal, pour être crédible, tu dois avoir quelque chose à dire, qui se ressent dans ton jeu, qui véhicule une émotion. C'est pour ça que j'accorde de l'importance à l'écriture des textes. Même si c'est pas de la grande prose non plus, ce sont des choses auxquelles je crois. Je vais donc réagir à l'actualité, aux gens qui s'inventent une vie sur les réseaux sociaux. Certains seront plus personnels et parlent de trucs généralement moins choupi, qui me sont arrivés. Mais j'écris aussi des morceaux assez typiques, comme useless, où j'aborde la propention de l'Homme à faire de la merde. J'aime bien quand même laisser le doute, me dire que peut être on peut encore changer ? Même si j'en suis pas persuadé non plus. C'est un univers globalement sombre, car c'est ce qu'inspire la musique composée par le groupe. Je me vois mal chanter l'amour en headbanguant et faisant le méchant sur scène, mais avec un brin de positivisme.

Y'a des groupes avec qui vous aimeriez partager une scène ?

Tous ! La scène c'est le plus important, c'est là qu'on se fait le plus plaisir. Ne serait ce que pour partir en week end entre potes. Car Death Decline, c'est pas juste 5 musiciens, c'est 5 amis, on se fréquente aussi en privé, pas que pour la musique. Mais du coup ça se ressent dans la musique. Le plaisir dans un concert, c'est communicatif. Et du coup ça peut le faire avec n'importe quel groupe. Comme là, prochainement, on va jouer avec nos potes de Heart Attack et l'autre groupe de Mario. On vise donc pas de groupes précis, par contre des festivals de plus en plus gros, devant une audience plus importante.

Vous avez des dates en plus de celles annoncées sur Facebook ?

Aucune de confirmée, par contre on en met en place déjà une dizaine d'autres. Le principal soucis à gérer, c'est d'ordre logistique, par rapport à nos taffs à côté. Ca va tomber dans les semaines à venir.

Quelque chose à rajouter pour la fin ?

Un énorme merci à toi et tout ceux qui font ton boulot, parce que mine de rien, en France, la scène metal, on a une cohésion entre les assos, les chroniqueurs, les reporters et les leux où on arrive à faire de la zik... Et même la cohésion entre les groupes sur scène, je trouve qu'on fait parti d'un tout, sans partir non plus dans le trip de "la belle famille du metal". C'est important que des gens comme toi prennent de leur temps, on ajoute chacun notre pierre à l'édifice.

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