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[REPORT] Compte-rendu du BIFFF 2017 !

Écrit par Monsieur Popcorn le .

Ah, le BIFFF... Quel bonheur d'assister à ce festival, armé de son accréditation que l'on expose à tout bout de champ tel un laisser passer suprême ! Revenons donc sur les quelques films vus lors de cette édition. Commençons avec The Autopsy Of Jane Doe où un père (Brian Cox) et son fils (Émile Hirsh), travaillant tous deux dans une morgue, se retrouvent à autopsier un mystérieux cadavre. Grâce à une ambiance claustrophobe, Andre Øvredal (derrière le très sympa "Troll Hunter") arrive à nous immerger dans son récit à la violence clinique (autopsie oblige) et quelques jump scares faciles mais rien de bien dommageable au vu du résultat final. Bref, un bon morceau d'horreur pour ceux qui n'ont pas le cœur sensible (autopsie oblige bis).

Arrivait ensuite Safe Neighborhood, où un jeune garçon tente de déclarer sa flamme à sa baby-sitter mais se voit interrompu par des intrus. Commençant comme un simple home invasion, le film place son spectateur sur un trajet semblant au départ déjà vu et revu. C'est pile à ce moment que l'intrigue dérape largement pour nous balancer de manière subite vers quelque chose de bien moins conventionnel. Nous n'allons pas en dire plus pour déflorer la surprise mais il faut bien avouer que cette tournure inattendue est des plus réjouissantes et profite d'acteurs s'en donnant à cœur joie dans leur interprétation. Ajoutez à cela des sous-titres maladroits ("je vais te frapper dans les MacNuggets" ou encore ces "va-t’en" et "Hey" qui arrivent de nulle part) avec un public déchaîné et vous obtiendrez une séance des plus réjouissantes, bien que faisant demander si le résultat aurait été aussi appréciable confortablement installé dans son salon. La chambre aurait été préférable pour visionner We Go On. Non pas qu'il ait fait monter le taux d'hormones dans la salle (à moins que ce soit ce qui est arrivé à ce spectateur installé juste devant le projecteur et remuant sans cesse au point de couvrir le film) mais il aurait été préférable de faire une bonne sieste plutôt que de le subir, et ce malgré ses tentatives de jump scares complètement foirés afin de nous réveiller. Bref, aussitôt vu, aussitôt oublié et c'est mieux comme ça.

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Un film à ne pas du tout oublier de voir, par contre, c’est The Void". S'il est impossible de ne pas sentir quelques inspirations chez John Carpenter et Clive Barker, cela n'affecte en rien cette excellente bande qui nous offre des effets spéciaux en dur réussis (la preuve que le latex, ça fait du bien... Je sens les nombreux double sens derrière cette phrase) et sachant quand cadrer ou non ses horreurs (cf ce travelling arrière jouant sur le hors champ pour mieux nous briser le cœur). Si vous avez l'occasion de le voir en salle, foncez, c'est de la bonne ! Ce ne sont pas des cris d'effroi mais des hurlements de rire qui se sont produits avec Another Evil où un homme engage un exorciste assez particulier pour se débarrasser des fantômes résidant dans son chalet. Si le résultat est effectivement très drôle par moments, on peut légitimement le classer dans la catégorie "films de festival tout aussi appréciables au second visionnage". En tout cas, il accomplit son but et a provoqué de nombreuses réactions de la part de spectateurs conquis. Par contre, on était moins conquis par Kill Command, que l'on peut grossièrement résumer à un Predator robotique. La durée se fait sentir et malgré des effets spéciaux réussis et une mise en scène pas trop mal, il semble que ce divertissement est plus proche d'une série B sympa à voir une fois que d'un véritable immanquable dans le domaine de l'action. Dans le domaine des immanquables, difficile de ne pas passer sur Replace, diffusé en avant-première mondiale en présence de toute l'équipe du film (excepté Barbara Crampton, occupée sur le remake de Puppet Master). Ainsi, l'histoire de cette jeune femme à la peau pelant dangereusement (âmes sensibles s'abstenir) est directement prenante, arrive à justifier ses partis pris lors de sa principale révélation et valait furieusement le coup d'œil, notamment grâce à une mise en scène soignée (ce plan séquence qui nous fait sentir la perte de repères de l'héroïne) et une photographie à tomber. Si l'on excepte une sensation de longueur dans sa dernière partie, on peut qualifier le résultat de très bon et à rattraper si vous en avez l'occasion. En ce qui concerne Therapy le résultat est assez différent. En effet, ce mélange de found footage et de prise de vue cinématographique nous a laissé un goût très mitigé, avec ses jump scares faciles et répétitifs et quelques interprètes de qualité très moyenne. Néanmoins, on suivra la carrière de son réalisateur, le jeune Nathan Ambrosioni (17 ans), avec intérêt au vu de quelques idées de mise en scène (un travelling circulaire et un champ contre champ sur des tables d'interrogatoire lors de scènes de dialogue) et de son prochain projet qui devrait recevoir un budget plus conséquent. 

Boy Missing se vendait comme un thriller de haut vol de la même qualité que beaucoup de productions de son pays. Et s'il est difficile de qualifier le résultat de mauvais, il faut bien avouer que le film souffre par moments d'une forme de prévisibilité après une révélation réussie et s'attaquant rapidement à un phénomène de société bien trop souvent répandu. Ainsi, si les acteurs sont de qualité et la mise en scène de Mar Targarona simple mais efficace, il faut avouer qu'il manque ce petit quelque chose rendant le tout exceptionnel. Néanmoins, c'est un bon thriller qui vaut le coup d'œil. Dans la catégorie "comédie", nous avons eu droit à Eat Local, où une réunion des vampires britanniques se voit interrompue par l'arrivée de soldats prêts à leur faire la peau. Et si le résultat n'est pas exceptionnel, il reste quand même une petite comédie anglaise hilarante, avec ses multiples blagues ayant provoqué de gros fous rires dans la salle (dont celui de l'auteur de cet article). Même chose pour Vampire Cleanup Department : des vampires, de l'humour et du fun ! Si ce film hong kongais n'est pas exempt de reproches, il dispose d'un capital sympathie élevé, notamment avec une amourette à croquer (tam tam tsouin) et ses vampires se déplaçant à pieds joints et les bras tendus (rires en perspective). Bref, on oublie vite son thème ressemblant fortement à Sherlock Holmes et une fin en partie reprise sur une des meilleures comédies romantiques récentes et on s'entraine à balayer pour capturer les vampires ! Le public était bien moins positif pour Interchange, film malaisien où un photographe enquête sur des meurtres sordides qui se trouveront une explication mystique. C'est même le mot parfait pour décrire le long métrage de Dan Iskander Said, notamment lors d'une scène d'assassinat au mysticisme non feint. Et si la symbolique du film semble avoir fait fuir et rire plusieurs personnes dans la salle, elle sert à décrire l'importance de la représentation d'une personne (ici dans un format photo) et une division entre une modernité deshumanisante (représentée par un plan du héros et de la jeune femme qu'il convoite séparés sur leur balcon respectif ou encore l'utilisation fréquente de l'anglais par rapport au mailaisien) et un passé traditionnel qui revient sans cesse et dont l'on se questionne le fait de s'y opposer (comme ce policier dénommé Man) ou de s'y raccrocher (comme ce couple au nom biblique). Malgré un plan final dispensable de par la qualité de ses effets spéciaux, ce Interchange est donc une œuvre intéressante si l'on s'accroche à l’interprétation de ses images par moments iconiques (notamment celle d'un homme sautant et semblant presque en lévitation).

the void movie review social

Enfin venait la fameuse "Nuit Fantastique", soirée de folie avec la projection de quatre films d'affilée dans la salle principale de 23h jusque 6h30 du matin. Cela a commencé avec Don't Kill ItDolph Lundgren incarne un exorciste s'attaquant à un démon qui change de corps une fois son hôte tué. Difficile de ne pas parler de nanar au vu de ses effets spéciaux médiocres et de son interprétation inexistante. Néanmoins, la bande s'avère assez amusante pour être appréciée, notamment en compagnie d'un public aussi chaud. D'ailleurs, il ne fut pas refroidi par la suite, "The Night Watchmen", où des gardiens de nuit doivent affronter des vampires créés par Blimpo le clown, mort en Roumanie d'une mystérieuse maladie. Les spectateurs scandaient d'ailleurs le nom de ce sympathique artiste ainsi que ceux de nos héros à chaque punchline de ces derniers. Encore une fois : du vampire et des rires, cela aurait pu être pire. Cela tombe bien, ce fut le cas. Ainsi, si vous avez sûrement appris que faire l'amour à des cadavres n'était pas très hygiénique, ce n'est pas le cas de Cornelius. Ce dernier l'apprendra à ses dépens en se transformant en zombie sautant sur tout ce qui bouge. Vous imaginez bien que ce Night Of Something Strange n'était pas l'occasion pour manger, que ce soit avec ses menstruations, ses vomis ou son éjaculation corrosivement dantesque. Néanmoins, cet aspect peu ragoûtant n'arrive pas à dissimuler ses acteurs pathétiques et sombres dans le nanar social, où les spectateurs se regardent l'un l'autre pour vérifier la véracité du spectacle.

Enfin, la nuit s'est achevée par Child Eater, hué de toutes parts alors que le résultat est loin d'être la purge décrite. Si l'abondance de jump scares a provoqué de nombreux râlements, le film a surtout souffert d'être placé en fin de séance, là où son aspect plus atmosphérique aurait été préférable en séance unique. Bref, il faudra le revoir pour être objectif, de préférence avec un public moins virulent. Enfin, clôturons cette revue par le coup de cœur de cette édition : Free Fire de Ben Wheatley. Le réalisateur prouve une nouvelle fois son talent dans une œuvre à l'écriture réussie, au travail de son à souligner pour affirmer l'identité de chaque arme et donc de son possesseur ainsi que d'une mise en scène exploitant l'intégralité de son lieu. Bref, à voir d'urgence en salles ! En résumé, cette 35ème édition du BIFFF était toujours aussi exceptionnelle, avec seulement une grosse déception : elle passe, comme ses prédécesseurs, trop rapidement ! Bref, on attend déjà avec impatience la 36ème édition de ce festival unique en son genre !

Un grand merci à l’équipe du BIFFF pour son accueil, sa sympathie et son professionalisme.

BIFFF 2017

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