Blast Beat

Fin de l'année 1999, Carly et son frère Mateo (incarnés par les deux fréres Mateo et Moises Arias) fuient la Colombie avec leur parents pour échapper a sa politique corrompue et s'installer aux USA en tant qu'immigrants, Carly rêvant d'incorporer la Nasa alors que son frère rebelle Mateo peine a se faire respecter dans ce nouveau pays mais aussi par son père lui refusant de réaliser ses rêves artistiques.

 

Nombreux sont les drames sociaux mais c'est bien la première fois que la thématique s'adresse aussi frontalement aux metalheads via le personnages de Carly, fan de metal extrême, entrainant une b.o très portée sur le genre et nombreux références a des groupes du style (Emperor, Cancer, Cannibal Corpse) permettant de suivre sans se lasser ce drame autant familial que purement fraternel. 

 

De la Colombie jusqu'à la banlieue d'Atlanta les deux frères doivent plus que quiconque se battre pour se faire une dans ce nouveau pays et n'ayant que leurs projets d'avenir pour leur permettre d'être résident Américains, rêves qui se voit contrecarrés par leur avocat ayant falsifié leurs documents d'entrée dans le pays, les forçant a devoir retourner dans leur pays natal alors que ces derniers sont encore entrain de gérer leur déracinement et faire face de front au racisme d'une frange de leur camarade d'étude. Blast Beast se veut être une résonnance lointaine au City Of God Brésilien qui trouvera une résolution proche de ce dernier, rappelant que c'est avec abnégation et une bonnee dose de culot que l'on peut arriver a réaliser ses rêves, et qu'ils ne sont pas forcement ceux que l'on croit.

 

La critique d'un drame n'étant pas le fort de votre serviteur, je ne peux que terminer ici en vous conseillant le visionnage de Blast Beat malgré sa thématique assez dure tout au long de son heure trois-quarts. Une belle petite surprise pour metalheads dans un style surprenant pour l'apport du metal extrême a son scénario.