Официален блог на WebEKM EKM очаквайте сайта онлайн скоро.

Download Free Templates http://bigtheme.net/ free full Wordpress, Joomla, Mgento - premium themes.

Amorphis - Under The Red Cloud

Écrit par L'Escargot le .


Seulement 2 ans après l'excellent Circle, le sextet finlandais reviens avec une nouvelle production signée cette fois-ci par Jens Bogren (Opeth, Paradise Lost, Amon Amarth, Soilwork et beaucoup d'autre). 
 
Niveau groupe, rien à signaler si ce n'est que Tomi Jousten a coupé ses loooooooongues dread locks si caractéristiques du personnage. Mais est-ce que la coupe de cheveux faisait le chanteur ? Est-ce que le chanteur faisait les dread locks ? Que va entraîner la perte de ces cheveux ? Qui s'en contrefout et veut lire la chronique de l'album ?
 
L'album commence sobrement sur un petit air mélodique au piano qui nous fait dire « pas de doute, on écoute du Amorphis !». La mélodie s'augmente progressivement de guitares, d'une batterie... Et le chant clair de Tomi nous emporte dans leur univers… Le refrain arrive et on est déjà noyé dans l'album.
 
L'écoute continue, on se ballade entre chant clair, chant growl, solos de claviers et mélodies entraînantes. La manipulation des doubles voix déjà introduite sur le précédent album nous rappelle le travail de Peter Tägtgren (producteur de "Circle") et la présence de Chrigel Glanzmann (flûtiste d'Eluveitie) sur quelques morceaux apporte une valeur ajoutée sympathique et bienvenue.
 
Amorphis nous livre ici un album qui ravira ses fans. Le cahier des charges est bien rempli, tous les éléments caractéristiques du groupe sont réunis. La première moitié de l'album est très classique et nous permet de rentrer parfaitement dans l'album sans trop nous secouer.  

Il faut attendre le single "Death Of A King" pour avoir des éléments innovants. Après une intro « orientalisante », on passe sur un couplet lourd où seul l'air de flûte de Chrigel apporte un semblant de mélodie, un pré-refrain qui monte en tension et un refrain qui nous permet de relâcher toute la pression et nous donne une belle érection capillaire.
 
NDR : Avant d'écrire cette chronique, j'ai eu quelques discussions intéressantes sur la qualité de ce single, et des avis assez divers sur celui-ci. Il ne plaira peut-être pas à tout le monde, moi même, il m'a fallu plusieurs écoutes avant de m'approprier et apprécier ce morceau.
 
Mais le single n'était qu'un avant goût des surprises que nous réserve le groupe : On peut citer rapidement "Dark Path", un morceau léger et efficace avec un air de clavier qui nous rappelle ceux de Tuomas Holopainen (Nightwish), ou "Enemy At The Gate" qui est un concentré de noirceur sombre et dark où le solo très space au clavier nous rappelle que le groupe fait très bien dans le prog aussi. On pourrait aussi parler de "Tree Of Ages", un morceau épique où la flûte est extrêmement bien mise en avant sur les refrains et les riffs mélodiques.
 
Mais c'est le final, "White Night", qui présente la plus grosse prise de risque, et la plus belle réussite du groupe : Première surprise, le premier couplet est tenu par Aleah Stanbridge (Tree Of Eternity). Outre le fait qu'une voix féminine soit totalement inattendue, le contraste avec le growl de Tomi a un rendu tout simplement génial. 
 
La deuxième surprise réside dans les ambiances crées. Le couplet est calme et reposant, les pré-refrains sont lourds et pesants, les refrains entraînants et efficaces. Et toutes ces ambiances ont réussi à être retranscrites dans un solo bourré d'inconstances. C'est, je pense la plus grosse prise de risque de cet album, et c'est dommage qu'ils aient attendu la dernière chanson pour la tenter. Le morceau se termine brutalement, sur un gros cliffanger qui nous laisse pantois et nous donne envie de plus.
 
Finalement, cet album nous laisse sur un avis très positif. Malgré une première partie efficace, mais extrêmement dans les sentiers battus du groupe, le groupe nous présente un album bien produit avec des nouveautés parfois minimes mais souvent bien perçues et où les guests sont bien mis en avant et apportent de vraies valeurs ajoutées.
 
Cependant, on en veut un peu au groupe d'avoir garder le meilleur pour la fin, et de ne pas avoir produit plus de "White Night" et moins de "Bad Blood" ou de "Sacrifice".
 

Onlain bookmaker bet365.com - the best bokie

Commentaires