1914 - Where Fear and Weapons Meet

Écrit par Antephil le 26 janvier 2022.

Inconnu par ma personne jusqu'à présent, je m'attaque aujourd'hui aux Ukrainiens de 1914, formé en 2014 et déja auteurs de 4 singles ("Caught in the Crossfire" (2014)", "Frozen in Trenches (Christmas Truce) (2014)", "Zeppelin Raids" (2015), "Stoßtrupp 1917" (2017), un EP ("Für Kaiser, Volk und Vaterland!" (2016)", 2 albums ("Eschatology of War)" (2015), "The Blind Leading the Blind (2018) et un split ("Ich hatt einen Kameraden" (2016)".

Comme son nom l'indique 1914 est la pour la gaudriole et se fendre la poire avec "Where Fear and Weapons Meet"...plus sérieusement si vous recherchez l'ambiance boueuse et détrempée des tranchés de la première guerre mondiale vous serez servis. 1914 distille un black metal qui emprunte a Dissection et Dimmu Borgir ("Fn .380 Acp#19074", "Pillars Of Fire", 'Don't Tread On Me", "Corps D'autos-Canons-Mitrailleuses (a.c.m)") et se paye en guest Nick Holmes de Paradise Lost avec "...and a Cross Now Marks His Place" pour un excellent titre doom/black.

La ou on aurait donc pu s'attendre a un black metal basique, 1914 se fait rouleau compresseur sur "Vimy Ridge (In Memory of Filip Konowal)", épique avec "The Green Fields of France" et sa cornemuse fantomatique. 1914 se fait également folk avec l'interlude "Coward" avec cette fois-ci en guest Sasha Boole de Me And That Man (le side project de Nergal de Behemoth).

La ou donc j'aurai pu me trouver face a un black metal basique, 1914 a su étoffer sa musique pour la rendre accrocheuse (les excellents riffs de "Mit Gott Für König Und Vaterland") et diversifier ses ambiances tout en restant droit dans ses bottes ensanglantées. "Where Fear and Weapons Meet" est un gros conseil pour les amateurs de black metal froid et guerrier sur lequel je vous conjure de vous y jeter derechef.