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Mad Max 3 - Au-Delà Du Dôme Du Tonnerre

Écrit par Jamesluctor le .

Mad Max 3 - Au-Delà Du Dôme du Tonnerre : Le vilain petit canard que voilà. Tentant d’introduire du renouveau à l’œuvre de Miller (comprendre : lui insuffler un peu d’humanité et moins de manichéisme), le film crée un univers plus riche que son prédécesseur (pas dur, il se limitait à une raffinerie et un camion sur une route), mais qui s’éloigne grandement de l’esprit « régressif » des premières entreprises. Mad Max est devenu un western post apocalyptique à la Postman. Et ça, ça ne plaît pas à beaucoup de monde. Mais je ne déteste pas Postman. Et Mad Max 3, je me suis surpris à aimer. Modérément, l’aspect défouloir ayant totalement disparu, mais appréciant ces courageuses tentatives dans un univers qui en avait bien besoin. Après deux premiers opus sans beaucoup d’espoir, le film a le courage de faire des dialogues ! Waow, ses prédécesseurs se limitaient au strict minimum. Après s’être fait volé toutes ses affaires, Max se rend à la ville la plus proche, certain que son détrousseur viendra y vendre ses marchandises. Mais là bas, il est interpellé par les autorités qui décident de l’utiliser pour soumettre un élément récalcitrant de leur hiérarchie. Voilà pour le pitch. 
 
 
Première grosse surprise : dans ce monde de brutes, c’est une femme qui gère la ville. La ville, c’est l’espoir. Le vol est remplacé par le troc. Mais il y a déjà un problème : cette ville fonctionne grâce à une installation souterraine qui exploite carrément des humains pour récupérer de la merde de porc et alimenter les générateurs en méthane (véridique). La société par l’économie s’en prend direct plein la gueule, car basée sur une escroquerie et dépendante du savoir d’un seul individu : Maître Bombe (un nain surdoué porté par un colosse). Max aura pour rôle de tuer Bombe afin de rendre Maître vulnérable face au pouvoir de la gérante de la ville. Max finira trahi et banni dans le désert, où il rencontrera un nouvel univers : une troupe d’enfant rescapée d’un crash, tout droit sortie d’un Sa majesté des mouches. A la différence près qu’ils sont unis par le culte d’un adulte : le commandant de bord de leur vol, qu’ils voient en Max. Ils ont choisi de s’inventer leur histoire et de vivre en autarcie dans un précipice fertile où coule une rivière. C’est le choc des cultures, et les enfants ne cessant de vouloir retourner dans leur vrai monde, Max guidera bientôt une expédition jusqu’à Barter town, afin de récupérer Maître. Plus question de violence dans un tel récit, quelques bourre-pif et une chute dans un bac de merde de cochon suffisent à vaincre un ennemi. Le climat tient bien plus de l’aventure bonne enfant que des meurtres sanglants du précédent film. Et c’est cette légèreté de ton, sublimé par une certaine originalité (l’univers est maintenant vraiment varié) que le récit compense son manque de jouissif. 
 
 
Un post apo sympa, qui perpétue quand même la tradition en nous offrant une belle course poursuite entre un train et plusieurs bolides, avant de conclure entre la bande d’excités et l’avion contenant tous les rescapés de l’aventure. En réintroduisant de façon inattendue le personnage du pilote, le film se conclut sur une petite note d’espoir qui ne laisse pas indifférent, ce genre de peinture étant étonnamment touchante pour la nostalgie qu’elle provoque. Bien maigre en comparaison des biscotos des prédécesseurs, mais tellement sincère qu’on lui cède sans trop résister.

note3.5

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