Официален блог на WebEKM EKM очаквайте сайта онлайн скоро.

Download Free Templates http://bigtheme.net/ free full Wordpress, Joomla, Mgento - premium themes.

Evil Dead 2

Écrit par Jamesluctor le .

Avec EVil Dead 2 on commence à tâter des problèmes juridiques dans laquelle la saga s’est enlisée, chaque nouvel opus ayant été tourné avec une maison de production différente. En effet, si les droits du nom ont pu être acquittés, reprendre les plans du précédent épisode aurait coûté trop cher. Ainsi s’initie le phénomène unique dans l’histoire des trilogies : chacune est un remake du précédent, qu’il réarrange à sa sauce. Ici on commence en évinçant tous les personnages secondaires du premier, il ne reste plus que Linda et Ash. Puis viendra la fille du chercheur étudiant le Nécronomicon, avec de nouvelles pages du livre. Alors qu’on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre,
 
Sam Raimi se permet une chose incroyable : foutre de la comédie en plein milieu des scènes de gore, et qui plus est sans gâcher les effets horrifiques et le suspense de l’histoire. C’est vraiment là que réside le tour de force du film. Il continue à nous terroriser avec des démons dont les apparitions font toujours leur petit effet (« La tronçonneuse… Où est-elle ? »), mais dont les excès gores, délaissant rapidement le rouge pour passer au noir, au vert, au bleu, se révèlent être de nouveaux procédés destinés à faire rire le publique. Grâce à des procédés cartoonesques, Raimi garde l’impact de son premier film, en l’aérant plaisamment de séquences humoristiques qui font vraiment rire. Difficile de garder son sérieux devant un Ash (Buce Campbell) se faisant mordre la main par la tête de sa fiancée qu’il cogne sur tous les meubles, avant de le voir se casser des piles d’assiettes sur la tête avec sa main possédé, qu’il se met à poursuivre une fois coupée. De véritables éléments cultes qui contribueront à renforcer le capital sympathie du film, qui se rapproche bien plus de son public que le premier épisode.
 
La représentation de la folie de Raimi, une scène où Ash rit maladivement au milieu de toute une pièce qui rit avec lui, est d’ailleurs une très belle illustration de ce concept d’homme dépassé par les évènements qui ne trouve plus que le rire pour faire face à la situation (le dénouement de L'Antre de la Folie de John Carpenter). Ayons d’ailleurs tous une pensée pour Bruce Campbell, qui a vécu un véritable martyr pendant le tournage, Sam Raimi prenant un malin plaisir à tester les limites physiques de ses acteurs. Sa vanne balancée dans My name is Bruce (« Tu connais pas la peur toi. Tu n’as jamais bossé avec Sam Raimi ! ») prend ici tout son sens, la performance physique de l’acteur étant réellement palpable à l’écran. Pensons aussi à Ted Raimi, qui joue le démon Aurietta, particulièrement récurrent dans le film (« Jevaisprendretonâmejevaisprendretonâme…. »), et qui a joué pendant des heures dans une pièce à 45°C en portant un costume étouffant et épais (il fera d’ailleurs un malaise en plein tournage, ce qui déclenchera la colère de son frère pendant un certain temps). Ici, le film explore à fond son potentiel fantastique, n’hésitant pas à faire attaquer le chalet en dernier acte par les arbres environnants, et à ouvrir un passage dimensionnel dans lequel sera lui aussi malheureusement expédié. Un final vraiment surprenant totalement inattendu et jubilatoire, présageant un troisième opus épique et passionnant, tant le potentiel du projet prend maintenant des dimensions inimaginables (on débarque carrément dans de l’héroïc fantasy). 
 
Incontestablement, cet opus est le meilleur de la saga. Parvenant à réussir à ressusciter avec talent les démons du premier film en apportant une toute nouvelle dimension au film, en gardant en apparence le meilleur pour la fin. Groovy !

note5

Onlain bookmaker bet365.com - the best bokie

Commentaires