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Castle Freak

Écrit par Jamesluctor le .

Stuart Gordon est un bisseux invétéré, qui a passé une bonne part de sa vie à adapter Lovecraft ou à réaliser des divertissements violents qui gagnent en mâturité avec le temps. Coutumier des productions bis qui comblent les blancs dans nos dvdthèques (combien de vendredi soir morose sans redécouvertes aurait-on passé sans lui ?), il officie dans des titres divers comme Dagon, Fortress (avec notre Cricri national ! Soutenez le patrimoine français svp !), King Of The Ants et récemment Stuck. Le bonhomme évolue beaucoup dans son discours, et se lance de plus en plus dans des drames sérieux où il capte avec une aisance incroyable les frustrations de chacun de ses personnages. Mais avant ça, il s’esnt lancé avec 3 petits films, dont Castle Freak. Si il ne fait pas encore preuve de la même finesse dans l’illustration de la frustration, elle emplit l’écran dans toute sa largeur.

Castle freak commence par une scène bizarre à l’intérieur d’un château (castle, vous suivez ?). Une vieille femme prépare une gamelle sommaire, ramasse un martinet et part dans les souterrains. Elle ouvre une porte, balance l’assiette dans un coin où un homme se tient replier, avant de lui administrer une monumentale correction gratuite. Laissant la pauvre créature brisée par la souffrance, la vielle femme remonte dans ses appartements et y meurt d’une crise cardiaque. Les héritiers peuvent maintenant se pointer, l’histoire est lancée.

Castle freak, c’est une famille qui s’installe dans un château où vit un homme souffre-douleur qui a été réduit à l’état de chose pendant des dizaines d’années. C’est très bancal, mais un traitement respectueux de la créature parviendra à nous émouvoir (ou presque). L’histoire en elle-même est assez linéaire. Le monstre s’échappe, commence à s’intéresser à la fille aveugle de la famille en faisant preuve d’un caractère agressif mais frustré (en gros, il s'énerve facilement, mais fait preuve d'une certaine timidité en face des personnages féminins). Le film n’hésite pas d’ailleurs à illustrer la frustration sexuelle dans ce qu’elle a de pire, le monstre ayant été cruellement émasculé. Un tel jusqu’auboutisme, c’est suffisamment rare pour  être souligné. Les cadavres commencent d’ailleurs vite à apparaître, et les soupçons se tournent naturellement vers le mari blessé (Jeffrey Combs, clairement le meilleur acteur de ce film, et un accoutumé du bis qu’on ne présente plus). Le jeu d’acteur est en revanche un point assez négatif, car si les psychologies sont assez simples à comprendre, les dialogues sonnent incroyablement faux, et un jeu un peu trop expressif de la mère (Barbara Crampton, qu'on préfère en blouse blanche) et de la fille aveugle pourront agacer. Jeffrey Combs est en revanche inégal, moyen dans le jeu de son traumatisme et de sa vie familiale, mais bon dans la dernière partie du film. Les effets spéciaux, principalement les maquillages, sont en revanche très réussi, à se demander comment certains ont pu être aussi bien fait. C’est le gros point positif du film, qui devraient satisfaire les bisseux de tout poil.

Soulignons un dernier acte plutôt surprenant en terme d’enjeu, et relativement rythmé, les courses poursuites et le règlement de compte sur le toit étant d’une efficacité de bonne petite série B. En conclusion, malgré un jeu très approximatif, un pitch totalement bancal et une musique pas géniale, Castle Freak est un petit film d’horreur attachant car honnête, respectueux de son matériau et voulant nous donner une certaine qualité d’histoire. Pas encore rodé (Dagon fera preuve d'une ambiance nettement plus dense), mais tout de même attachant. Pour une fois qu'il est possible de verser une petite larme pour le monstre de service...

 
note3.5

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