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The Lords of Salem

Écrit par Jamesluctor le .

Le voila enfin, le nouveau film de Tonton Rob Zombie. Cet illustre chanteur des cultissimes "Dragula", "Living Dead Girl" et ma petite préférée "Feel So Numb" (tres bon gout ndrc) s'est montré être aussi doué pour la musique que pour le cinéma. Après les hypercuts que sont La Maison des 1000 Morts et The Devil's Reject, l'excellent remake de Halloween et le sous-estimé Halloween 2, il revient enfin avec The Lords of Salem où il est question de sorcellerie, et plus précisément de l'histoire vraie des sorcières de Salem.  Un chapitre de l'histoire coloniale des Etats-Unis où, durant le célèbre procès, de nombreuses jeunes filles furent accusées de sorcelleries et qui se termina par l'exécution de 25 d'entre elles. Tout les éléments sont là pour un futur chef d'œuvre.......ou presque.

Le film commence sur un rituel satanique fait par les célèbres sorcières, et autant vous dire qu'il donne le ton. Si Zombie s'est toujours montré très rythmé dans sa façon de raconter une histoire, cette fois il prend son public à contre courant en imposant un rythme plus lent, plus contemplatif, où l'atmosphère et l'ambiance règnent avant l'action. Et là dessus il ne s'est pas loupé: Rob Zombie pose une ambiance étouffante et oppressante durant tout le long du film, grâce à de magnifiques mouvements de caméra et des plans d'une grande beauté visuel. Il navigue entre deux univers visuels: le flashy coloré de La Maison Des 1000 morts et le coté cru et frontal de The Devil's Reject.  Mais le film a beau être magnifique, on remarque que la plupart des scènes (notamment celle du bucher des sorcières) manque un peu de budget et que l'astuce trouvé pour combler ce manque n'est pas extrêmement fine. 

Dans le rôle principal, on retrouve toujours madame Rob Zombie, à savoir Sheri Moon Zombie. SI nous sommes tous ravie que dès les premières minutes le réalisateur nous fasse partager les jolies fesses de sa femme (comme dans tous ses films), cette dernière est un peu bancale  au niveau de son jeu d'acteur. Quand il s'agit de jouer les chaudasses/psychopathes elle est parfaite, mais quand il s'agit de jouer les désespérés, elle n'a pas l'air très impliqué ce qui nous empêche toute empathie à son égard; un constat très embarrassant pour la suite des événements. Cela dit, niveaux casting, on retrouve quelques "gueules" bien connues du cinéma bis: Ken Foree, devenue un habitué chez Zombie, Dee Wallace, Meg Foster et Patricia Quinn. Il ne faudrait pas oublier celui qui a rejoint Rob Zombie depuis un certain temps: John 5! Et oui, l'ancien guitariste de Marylin Manson, s'occupe de la bande son du film et elle est réussie. Entre la caricature volontaire du black metal et les chœurs annonçant l'apocalypse, John 5 est totalement à l'aise avec l'univers du chanteur qui l'a accueilli dans son groupe.

Mais malgré toutes ses qualités évidentes, il manque un petit quelque chose à ce film pour le rendre réellement indispensable. S'il est légitime pour Rob Zombie de vouloir changé de registre sur la mise en scène, elle traine beaucoup de longueur et ne mise que sur les plans. De plus le dernier quart d'heure du film vire dans le WTF le plus total, digne d'un de ses clips. En soi, le trip sous acide n'est guère déplaisant, il est assez déstabilisant de terminer sur quelque chose de totalement foutraque et qui part en vrille, alors que le long du film nous installe dans un rythme lent et esthétique. 

Bref, ce n'est pas la claque ultime que tous les fans attendaient, mais nous somme loin de la catastrophe. S'appuyant sur un style proche du giallo via ses couleurs et son ambiance, le film réussit à nous faire baigner dans un enfer étouffant, avec une bande son maitrisée et des décors bien filmés. Il est juste regrettable que Sheri Moon Zombie ne soit pas à la hauteur, que certaines scènes sentent le manque de budgets et que le dernier quart d'heure déstabilise aussi bien le spectateur que le film. Ce n'est pas le meilleur film de Rob Zombie certes, mais à l'image de Tarantino après la bouse Boulevard de la Mort et le mitigé Inglorious Basterd, a réussi à nous éblouir grâce à Django Unchained, il ne nous reste plus qu'à espérer que ce ne soit qu'un petit coup de fatigue du réalisateur, et qu'il revienne de plus belle avec Broad Street Bullies: l'histoire vraie de l'équipe de hockey la plus violente de la profession dans les années 70. Rien que ça.

 
note2

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