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The Lobster

Écrit par M[ts] le .

 
« Savez-vous quel animal vous voudriez être si vous finissez seul ? »
« Oui. Un homard. »
 
The Lobster est un OVNI dans le monde de la SF. de part son ton, son traitement de l’image, son concept. Il s’agit bien de science-fiction, mais, à l’inverse d’un monde où la technologie est omniprésente, que ce soit dans un monde post apocalyptique ou futuriste, tout se passe dans une société dystopique résolument ancrée dans un univers très actuel.
 
Dans la société dans laquelle se situe l’histoire, tout célibataire doit suivre un stage afin de trouver une compagne ou un compagnon. Tout échec amène inévitablement à  la transformation du « perdant » en animal. Nous sommes face à un amour forcé par la société, l’état ou quelque organisme dirigeant.
 
Dès le départ, dès la première scène, le ton est donné. Nous allons être face à des situations froides, violentes, déshumanisées. Cette violence se retrouve dans le les dialogues et dans le monologue parsemant l’intrigue tel un narrateur distant de toute empathie. Les personnages sont froids, distant alors qu’ils doivent (au sens d’obligation) trouver l’âme sœur, tout comme leur échanges verbaux dégoulinant et suintant de bonnes manières. L’étiquette, au sens de protocole et us et coutumes, omniprésente, renforce d’avantage cette froideur. Cette dureté et cette rudesse transpire quant aux jeu des acteurs, presque impassibles, toujours polis et courtois. Inextinguibles bonnes manières, jusqu’au plus basses œuvres qu’impose le but ultime des protagonistes.
 
La narration récurrente d’une femme, le langage châtié mais aussi très cru, un univers résolument actuel et une bande son très épurée plongent le spectateur dans un univers à part entière. Le spectateur est pris par la curiosité ou le dégout, le questionnement ou le rire. Nous oscillons entre ces différents états, en permanence.
 
Il est clair que le film souffre de certaines longueurs mais et peu réfréner le spectateur par le jeu des acteurs. Ceux-ci, Collin Farell en tête, agissent presque comme des robots, obéissants et résignés à accomplir leur but coute que coute. Le côté bestial, brutal et violent dans les propos ou les actes, ne serait-ce que l’aboutissement du stage pourra sans aucun doute en rebuter plus d’un. Pourtant, c’est là que réside toute la finesse du propos et de l’histoire.
 
Et au final, la vraie question, dans notre réalité, ne serait-elle pas celle posée là, au fond de cette histoire ? Devons nous former un couple pour être heureux, ce que semble imposer notre société ?
 
 
note4
 

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