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Warcraft - Le Commencement

Écrit par Monsieur Popcorn le .

Il y a de ces blockbusters qui sont déjà prometteurs dès le début. Ainsi, une adaptation d’un jeu vidéo de Fantasy extrêmement connu avec derrière la caméra Duncan « Si tu n’as pas vu Moon ou au moins Source Code, tu dois te rattraper directement » Jones et devant des acteurs relativement peu connus mais bons ( Travis Fimmel de Vikings, Toby Kebbell de L'Aube De La Planéte Des Singes, Dominic Cooper de CaptainAmerica : First Avenger…). Bref, de quoi espérer une œuvre de la trempe de la trilogie  du Seigneur des Anneaux, maître étalon du genre Fantasy indépassable.
 
Le royaume d’Azaroth se voit envahir par une armée d’Orcs en quête d’un nouveau monde à habiter suite au dépérissement du leur. S’ensuit une lutte acharnée entre les forces armées humaines et celles Orcs. Mais alors que chaque camp s’efforce de remporter la victoire, n’y aurait-il pas la place pour la paix entre ces deux peuples ?
 
Si le résultat n’est évidemment pas à la hauteur de son aîné (comment aurait-il pu en même temps, vu la barre placée par Peter Jackson), il est des plus réjouissants. Tout d’abord, il évite le manichéisme facile en se plaçant dans chacun des camps armés et n’hésite pas à s’ouvrir par le peuple Orc afin d’attirer déjà l’empathie sur ces derniers. Si l’on peut reprocher par moments une abondance d’effets spéciaux numériques, ceux utilisés à la conception de ce peuple sont remarquables et aident également à une certaine identification avec ceux-ci.
 
Dès l’ouverture du film, la bande originale souffle au spectateur l’ambiance épique qui s’abattra sur eux deux heures durant, notamment au gré de scènes de bataille féroces et réjouissantes, sans mettre de côté une ambiance tragique assez forte et une violence par moments étonnante pour un spectacle tout public. S’il arrive à certains moments « humoristiques » de tomber à plat et à certains fils narratifs d’être trop visibles (notamment la mort d’un personnage ou la nature maléfique d’un autre), Warcraft n’hésite pas à atteindre la tragédie pure et le romanesque, que ce soit par le décès de certains personnages ou cette fin annonciatrice d’un long conflit armé douloureux pour les deux camps en présence.
 
En plus d’être un spectacle guerrier fortement conseillé, on peut voir aussi le film de Duncan Jones comme une résonnance de notre actualité avec la crise des migrants. Sous leur apparence de créatures guerrières fortes, les Orcs ne sont au fond que des personnes en quête d’une maison qui pourraient être prêtes à cohabiter avec les humains mais qui souffrent de l’influence négative de certains. Dans une période où chaque migrant est vu comme un envahisseur et probable terroriste alors que nous faisons juste face à des humains qui ne cherchent qu’à survivre aux atrocités commises dans leur pays, Warcraft montre donc qu’une cohabitation pourrait être possible entre ces deux peuples bien différents. Pourquoi donc cela ne serait-il pas possible dans notre monde ?
 
Tragique, épique, réjouissant, Warcraft n’est pas le film de fantasy absolu mais il demeure un très bon blockbuster, qui pourra plaire aux néophytes (la preuve, votre serviteur connait autant cet univers que la physique nucléaire) et qui mérite le coup d’œil.
 
 
note4

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