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The Babysitter

Écrit par SataNico le .

Aaah les années 80 ! Manifestement, je ne suis pas le seul à être nostalgique de cette période où je suis né, tant le revival 80's est omniprésent. Qu'il s'agisse de remakes/reboots d'oeuvres de cette époque (Terminator, Ghostbusters, Ca, L'Arme Fatale...) ou d'oeuvres hommages (Stranger Things en tête) à la glorieuse décennie. McG, déjà dépoussiéreur de vieilles licences avec ses 2 Charlie's Angels, qui ont créé un nouveau genre en soit le "reboot parodique", dans lequelse sont engouffrées d'autres adaptations comme "21 Jump Street" ou "Baywatch" a donc décidé cette fois de suivre un mouvement.

Son film, bien que situé de nos jours transpire l'amour des 80's à chaque image. Un éclairage type "néons", des didascalies de comics pour souligner certaines expressions du protagonistes et moult références geeks. Sa carrière parle pour lui, on connait son penchant pour les montages clipesques (il a commencé par là, on lui doit notamment les cultissimes "Pretty Fly" et "Why Don't You Get A Job ?" de The Offspring), le paranormal (il est producteur et parfois réalisateurs sur Supernatural et Shadowhunters) et les années Reaganiennes donc (Terminator Salvation et la série L'Arme Fatale). The Babysitter est donc pour lui l'occasion de mixer les 3 !

Ce film, qui aurait pu être réalisé par Joe Dante sur la forme, est super généreux. Il y a des scènes gores, mais jamais effrayantes, un discours presque meta assez réjouissant sur le genre, un protagoniste un peu loser, mais pas trop avec une meilleure amie qu'il friendzonne pour sa babysitter. Ajoutons à cela le fait qu'il est bien trop vieux pour avoir une babysitter, à son âge je gardais déjà des gosses ! Tout cela rend le personnage atypique, très immature même pour un ado, mais rêveur et idéaliste. Et l'objet de son affection, la babysitter en question, est juste parfaite ! Canon, drôle, geekette, avec du caractère, elle cristalise l'idéal féminin inaccessible d'un gamin trop rêveur. Découvrir alors qu'en fait c'est une psychopathe satanique est donc à la fois le symbole de la fin de l'innocence et du passage à l'âge adulte et en même temps un discours joyeusement immature et désabusé sur les relations avec le sexe opposé.

Un film aux confluents de Monster Squad et La Main Qui Tue avec une touche de Gremlins qui parlera d'avantage aux adultes en phase avec le gosse qui est en eux. Un discours touchant sur les rêves et les idéaux désabusés au travers d'une farce potache fort bien réalisée. Un hommage réussi à la décennie préférée des geeks.

note4 5

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