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Predators

Écrit par Jamesluctor le .

Nimrod Antal, c’est un réalisateur que j’apprecies bien. Si son premier film (Kontroll) tenait un peu du fourre tout (enquête policière, meurtre, suspense mais aussi chronique sociale et bluette romantique à la Amélie Poulain), son petit thriller Motel se révélait attachant, et en tout cas doté d’une efficacité qui faisait plaisir (et pourtant, une belle part des cinéphiles amateurs d’horreur l’ont boudé) et d’un générique magnifique. L’affaire s’étant révélé rentable, Nimrod a pris du galon, et s’est réfugié dans l’écurie de Robert Rodriguez, qui depuis le succès de ses films Grindhouse investit dans des franchises. Si il a caressé pendant quelques temps l’envie de se lancer dans Red Sonja, il a fait saliver les fans en annonçant un opus de la saga Predator qui ne serait pas vraiment une suite. Au stade où en est le film, il aurait carrément pu parler de remake. Car dans la base, il s’agit bien d’un remake de Predator, mais qui innove sur quelques points.

En commençant par les mauvais points : la trame principale est la même. Nous allons avoir un groupe de personnes armées qui vont être la cible d’un groupe de prédators, et nous allons suivre leur parcours jusqu’à l’affrontement final à main nues. Aucune surprise à ce niveau là, et l’un des principaux arguments du film se révèle être un cache misère : la prétendue planète prédator promise n’est qu’une jungle mexicaine à quelques kilomètres du ranch de Rodriguez, avec un ciel retouché en photoshop pour nous faire gober ça. Sérieusement, faut pas s’attendre à une planète Pandora, soyez heureux si on vous offre déjà une plante numérique. Ensuite, les personnages tiennent tous du cliché. Si Predator n’était pas fin lui aussi sur le terrain, il faisait agir ses gros bras comme des militaires. Ici, chaque survivant y va de son commentaire sur la situation, quand certains se lancent carrément dans des monologues sur les proies/les chasseurs et les anecdotes gores de leur vie. Pas un seul ne parvient à créer l’illusion du charisme, et c’est un point qui est rédhibitoire quand on s’échine à filmer un survival. Et dans cet océan de médiocrité humaine, deux pointures dominent.

La première est incontestablement Lawrence Fishburn, qui joue totalement à côté de la plaque son personnage, qui n’a d’ailleurs pas le moindre intérêt. On en rigole presque quand il essaye de tuer nos héros avec un feu de brindilles complètement inoffensives. La deuxième pointure se révèle être le docteur, qui nous gratifie d’un twist psychologique nanar qu’on n’avait absolument pas vu venir tellement il semble con une fois mis en branle. Mais sérieusement, pourquoi ce personnage retourne sa veste comme ça ? Pour justifier sa mort, probablement. Mais avec ces gros excès, le film a aussi parfois du bon. Si la partie avec les pièges peine à convaincre, le bestiaire animalier nous offre en guise d’amuse gueule des sangliers extra terrestres plutôt marrants, et les prédators bénéficient d’un certain soin, se révélant en tout cas à la hauteur de leur tâche. L’ambiance « menace omniprésente » peine à retrouver la pêche du premier opus, mais on parvient quand même à saisir un peu de tension de ci de là, les combats finaux tenant leurs promesses. Si le duel samouraï-prédator semble un poil anachronique, le duel predator/prédator et le combat contre Adrian Brody sont de jolis moments de bravoures, qui ont surtout le mérite d’avoir carte blanche au niveau de la violence. Tout est permis, et du coup, le gore remplit son office, ce qui fait de Predators le film le plus violent de la saga avec le 2.

Certes, les qualités sont maigres et les défauts nombreux, mais le film n’oublie pas d’être généreux, Rodriguez finissant par ressembler à Brian Yuzna dans ses productions généreuses de fan de genre. Le produit final présenté ici est formaté, lisse et sans surprises (et sans charisme, Adrian Brody peinant à feindre une carrure physique), mais il n’est pas avare en ketchup/vin rouge ni en créatures agressives, ce qui se doit d’être relevé. Allez, on croise les doigts pour le prochain…

note3.5

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