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Blue Holocaust

Écrit par Jamesluctor le .

Aujourd'hui je vais vous parler d’un petit film qui s’est fait une solide réputation au fil des années : Blue Holocaust. Mais diantre… Pourquoi un tel titre alors que ses thèmes n’ont rien de vraiment lié à la couleur bleue, ou à un holocauste ? Un vague mystère, puisque le film s’aventure sur un terrain glissant : celui de la nécrophilie et de l’amour maladif qu’il provoque, jusque meurtre de sang chaud. Un film comme Joe d’Amato sait les faire, avec de la tripaille, de la tension, mais aussi du sentiment qui pourrait presque émouvoir…
 
L’histoire : Frank, un jeune homme, est follement amoureux d’Anna, une charmante jeune femme. Mais celle-ci décède brutalement. Le jeune homme ne parvient pas à accepter ce décès, et utilise ses talents de taxidermiste pour la maintenir en parfait état de conservation. Alors que sa gouvernante feint de ne rien voir, Franck commence à rechercher de nouveau l’amour, en conservant le corps de sa fiancée auprès de lui.
 
Blue holocaust a un petit côté Nekromantik gentillet, puisqu’il se contente de manifester l’amour de Frank par de gentilles caresses sur le visage de la victime. Il n’est au final pas aussi extrême que son cousin allemand, en cultivant une certaine sobriété sur son sujet (pas vraiment de sexe nécrophile). Il cherche cependant à créer une réelle dimension tragique autour de cet amour impossible, et il y parvient presque par moments. Mais la bande son électronique ne parvient jamais vraiment à faire décoller le tout. Ainsi, alors que l’histoire appelait surement à plus de légèreté, on reste très terre-à-terre, et le film marquera plus pour la violence dure qu’il déploie que pour sa dimension tragique. Car notre Franck est en effet un peu dérangé depuis la mort de sa compagne. Il ne peut s’empêcher, à partir de maintenant, de parasiter ses nouvelles relations amoureuses avec son ancienne partenaire. Les nouvelles venues sont donc un peu épouvantées (fragiles d’esprit qu’elles sont) et il se voit obligé de leur clouer le bec avec la première arme blanche venue.
 
C’est dès lors un troisième personnage qui s’impose, celui de la gouvernante. Une femme froide, calme, qui fera méthodiquement disparaître chaque nouveau cadavre dans une baignoire d’acide (en l’ayant au préalable coupé en morceaux). Des séquences chocs qui restent assez sobre au final, malgré l’impact graphique de ces boucheries. Ce personnage est aussi le plus bancal, car n’ayant pas de motivation claire (un amour filial ? à un tel point de déviance ?), il restera une énigme pendant tout le film, et a plus l’air au final d’un personnage créé de toutes pièces pour jouer un rôle précis sans avoir vraiment de personnalité ou de libre arbitre. Plus figée que son cadavre, l’histoire du film peine vraiment à avancer et à donner quelque chose « d’utile » au thème de la nécrophilie.
 
Sans faire particulièrement peur, en ménageant quelques scènes de carnage et en n’utilisant la nécrophilie que pour le côté malsain qu’il insinue (car au final, je trouve le film bien moins dérangeant sur ce thème qu’un Nekromantik), Blue Holocaust est un film qui tente de choquer avec pas grand-chose, et qui si il arrive à ménager quelques bonnes ambiances (les films italiens ont toujours des moments meilleurs que d’autres), peine à convaincre par son rythme inégal et son histoire tout compte fait pas tellement adroite. Malgré une fin qui, comme on s’y attendait, fait sursauter, Blue Holocaust n’est qu’un nom parmi beaucoup de productions gores, qui même si il cultive un petit goût pour le morbide qui lui donne une saveur inhabituelle. Sympathique, mais pas inoubliable. 
 
 
note3.5

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