Coal Chamber - Rivals

Coal Chamber revient pour son 4ème album, après moults séparations, temps morts, projets annexes de ses membres. Le groupe de la claque "Loco" revient, et ils n’ont pas l’air de jouer aux billes.

 

Chacun a au moins entendu ce titre phrare une fois dans sa vie de métalleux, titre qui reflète parfaitement le style de Coal Chamber. Une basse présente claquante, une batterie sèche mais finement jouée avec des break particuliers, des riffs reconnaissables et qu’on retient, une voie rauque et grave.

 

Dans ce dernier opus, Colas Chamber fait du… Coal Chamber. Pourquoi changer une mixture efficace me direz-vous ? Si "Rivals" est un bon album, matiné de métal et de metal indus , il ne s’agit pas de l’album de l’année, ni de l’album de la maturité pour le groupe ("Chamber Music" étant passé par la).
 

 

Coal Chamber nous délivre ce qu’ils savent faire, sans aller au delà, sans explorer d’autres voies que celles déjà connues, déjà tannées par les années. On note quelques courtes divagations musicales, peut-être des essais (?) sur "Orion" et "Dumpster Dive", mais ces 2 pistes n’apportent aucune cohérence à l’albume. Dommage, ces courtes pistes ont de bonnes idées. Peut-être l’idée était de créer, à l’instar de Tool, des pistes hors des sentiers battus ? Malheureusement, si les idées sont bonnes, si ces 2 pistes ne s’étaient pas trouvées sur l’album, cela n’aurait rien changé.

 

Mais. Car oui, il y a un mais.

 

Cal Chamber nous livre du Coal Chamber, et nous sommes loin d’être mécontent de les réentendre. Si rien n’est original, on éprouve un réel plaisir à entendre le timbre de Dez Fafara, le combo basse/batterie toujours aussi efficace, et si on y prête attention, les petites fioritures dans le jeu de batterie (breaks, utilisations des cymbales…).

 

Petite cerise sur le gâteau, on retrouve Uncle Al « fucking » Jourgensen (Ministry, Revolting Cocks…) en guest sur le titre "Suffer In Silence", peut-être le meilleur de l’album d’ailleur.

 

Au final, "Rivals" est un bon album, pas celui qu’on écoutera en boucle pendant des heures, mais qu’on pourra écouter avec plaisir de temps à autres, lorsqu’on retombe dessus dans sa discothèque.