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Tout a été dit a propos de cette reformation d’Anthrax quasiment sous le line-up qui a fait sa renommée (sans Dan Spitz parti voir si l’herbe de Dieu était plus verte après un bref’ come back en 2005), entre le limogage de John Bush après presque 14ans de loyaux services au sein du groupe et de son remplacant, le pauvre Dan Nelson qui n’aura fait qu’une petite année parmi la bande a Scott Ian avant lui aussi de se faire éjecter sans trop d’explication (sinon financière) pour voir revenir Joey Belladonna rependre son poste de chanteur qu’il avait quitté en 1991. (Note : pour les historiens du Metal, les faits ont été condensés au maximum) S’en est suivit une tournée avec donc Dan Spitz en 2005 afin de voir si les fans seraient au rendez vous, et  ce, fut un oui franc et massif de leurs part, ce qui permis au groupe de pouvoir mettre la machine Big 4 en marche au coté de SlayerMegadeth et bien sur Metallica

Mais voila, jouer des vieux titres ne fera jamais tout, la nostalgie n’a qu’un temps, et il était temps justement de penser a un album … ca tombe bien le groupe en a un de quasiment composé depuis 2009, puisque celui-ci l’avait été avec Dan Nelson avant son départ. Quelques retouches sur les compositions et voici qu’en 2011 après 20ans le nouvel album d’Anthrax avec Belladonna arrive sous le nom de "Worship Music".L’on pouvait avoir peur rien qu’au visuel de l’album, a 90% plagiat de celui de "We’ve Come From You All", mais deja musicalement unpremier point rassurant, pas de "Worship Money", il s’agit bien d’une histoire de musique et non d’argent,  par contre second point très important : comment va s’en sortir Joey ?

A l’époque déjà (de 1984 a 1991) perçu comme le vilain petit canard du carré d’as du Thrash, style musical qui se veut violent et colérique, notre vocaliste a toujours fait figure de souris dans un magasin d’éléphant (enfin une chose comme ca), comme si Ronnie James Dio* avait été le chanteur de Slayer (voila qui est mieux). Les shows du Big 4 nous avaient permis de voir un chanteur qui malgré les années avaient gardé un tres bon timbre de voix même si a la peine sur certaines parties et poussant moins dans les aigus. Troisième point et non des moindre, au contact de John Bush Anthrax a vu sa musique devenir moins Thrash, plus Power (Pantera et Dimebag Darell sont passés dire bonjour entre temps), cette évolution musicale pouvant ne pas coller avec la voix de Joey, le groupe allait t’il faire marche arrière et revenir a un Thrash/Heavy qui semblerait plus a propos ? Je n’apprécie pas spécialement les lieux commun, comme par exemple dire qu’e l'on a a faire a un album best-of, le meilleur du "old" et "new" Anthrax, je pourrais car il s’agit beaucoup de cela, mais je crois que l’on peut parler de miracle (aidé de beaucoup de travail) a ce niveau la. 

Belladonna porte l’album a bout de bras, Scott Ian riff comme a l’époque "Among The Living" (1989)Rob Caggiano s’est parfaitement intégré et n’a plus rien a prouver, la (grosse) paire rythmique Frank Bello et sa basse couplée a la batterie de Charlie Benante groovent et Power Thrashise a outrance, mais Joey attire toute l’attention de l’auditeur grace a un chant qui retrouve ses 20ans (y’a eu des retouches ou des effets c’est pas humain) et des refrains comme le groupe n’en a jamais eu (a l’époque). Surement deux explications a cela, : Joey a depuis son départ du groupe connu une très grande traversée de quasi désert, sortant des albums tres poussifs (douloureux souvenir que ce "Spell Of Fear" en 1999), raillé par la presse et un public le voyant desormais que comme un has been qui ne connaitra plus jamais d’heure de gloire, un ringard quoi (Paul Di Anno en somme …), et ce dernier a du comprendre que tout le monde a droit a une seconde chance, mais pas a 3 (donc Matt Barlow ne devrait plus revenir dans Iced Earth …), et donc su la saisir en mettant toutes les chances de son coté pour s’imposer et maintenir sa place dans le combo.

Musicalement parlant après "Worship Music", l’intro d’usage deboule un "Earth On Hell" double pedalant a fond, avec un chant de Joey couplé a celui de Scott Ian comme a la grande époque des "not", nous voila encore plus rassuré, chez Anthrax il fera toujours mosh !  Le titre reste tout de même classique  (dans le sens Thrash pour du Thrash) mais ce n’est que le début.Anthrax a toujours été un groupe qui se jamais refusé a des expérimentations et délires musicaux ( et a du coup été l’instigateur du mouvement Rap Metal avec "Bring The Noise" en duo avec Public Enemy … mais en a malheureusement fait decouler (un bronze) avec Limp Bizkit et autres calecons a l’air), cet aspect se retrouve des "The Devil You Know" le second titre, qui s’en aller aussi loin nous mélange sa sauce Thrash avec un soupçon de Heavy/Pop (l’aventure médiocre de Ian et Caggaiano avec "The Damned Things" aura moins servie a ca)  pour un morceau plus porté sur le chant et le refrain, et put*** ca le fait ! Sans compter ce break a 1mns 49 qui rappel l’époque du génial mais quasiment passé inaperçu "Stomp 442" (1995)

Retour au Thrash sévère avec "Fight’em ‘Till You Can’t" titre sur comment se défendre en cas d’invasion de zombis. Le morceau avec déjà pu être entendu avec Dan Nelson au chant lors du Hellfest 2009 et est le seul que nous pouvons comparer d’une version a l’autre, ce qu’elle a perdu en bollocks au niveau de la hargne vocale elle l’a gagné sur un refrain absolument génial qui sied parfaitement a Joey. Toujours ce coté Heavy/Pop/Commercial (rayé les mentions inutiles), ce meilleur des deux mondes. C’est sure,  "Fight’em ‘Till You Can’t" dans le casque lors d’une invasion de zombis vous en sortirez largement vainqueur au vu de la monté d’adrénaline qu’il provoque. A peine le temps de respirer que la première vraie grosse claque (jusqu'à présent ce n’était qu’un amuse gueule) arrive avec "I’m Alive". Une intro qui peut faire penser a "Indians" sur "Among The Living", et une fois de plus un refrain qui défriserait Kerry King. Le miracle continue et chaque musicien est porté par la grâce tout au long du titre. Par respect par tant d’indécence musicale une première pause nous est offerte avec "Hymn 1" jouée aux violoncelles (Apocalyptica est aussi passé par la) … mais c’est pour mieux nous assener un nouveau coup en traitre avec "In The End", mais bon dieu d’où nous sortent t’ils un tuerie comme celle la ? Un mid-tempo ravageur que Metallica n’aurait même pas pu imaginer en rêve (encore moins maintenant). Accroche rythmique a toute épreuve, refrain mélancolique a vous faire prendre sa retraite a Paradise Lost, la machine du temps semble s’est portée vers l’album "Persisence Of Time" (1990) mais en y ajoutant une touche limite Progressive (oui oui). Les sons de cloches que l’on entend par ci et la  serait t’elles celles des enfers a force d’avoir enfoncée la rythmique aussi profondément ?  

S’ensuit un "The Giant" qui porte bien son nom sous influence d’un Machine Head plus que dans la course en ce moment. Le refrain est le premier a être moins chiadé jusque la mais c’est pour mieux laisser la place a un bourrinage en règle. Et hop un "Hymn 2" en nouvelle pause avant le seul titre à faire meulage. Tout le monde pensait à un medley au groupe du Metal God avec ce "Judas Priest", mais il s’agit bien d’un titre original. Une bonne petite intro mélodique bien senti,e mais un refrain un poil trop classique et une rythmique qui fait bien son travail mais en restant trop light et sans le génie que le groupe avait pu faire preuve jusque la. De toute façon on s’en fout, car voila "Crawl", on pense des le début a Soundgarden (c’est Joey qui chante la ?) avec son intro acoustique et sa petite montée en puissance, mais la bam de nouveau arrachage de gueule, Anthrax a toujours eu le sens du groove,  et il est ici poussé a son paroxysme comme encore a l’époque de "Stomp 442". Toujours aussi indécent. Encore "Stomp 442" en ligne de mire avec "The Constant", un quart de poils de c** en dessous des tueries commises jusque la, mais l’envie de se jeter contre les murs se fait quand expressement sentir grace son refrain Heavy/Thrash, un titre qui ferait un bon premier single. Album de la révolution ou pas, hurlez la votre sur "Revolution Screams" qui cloture** l’album de la plus belle des manières, et cela tombe bien car je vais épuiser mon cotât des mots groove, mélodie et refrain qui tue. 

Anthrax qui pour des raisons de line-up, de mode, de décisions artistiques, a toujours été le dernier du quatuor du Thrash, mais a l’heure ou ce dernier est encore en tournée avec le Big 4 c'est avec la sortie de "Worship Music" qu'il vient de passer en second position juste derrière Metallica, et a de quoi même lui donner quelques leçons de songrwritting Thrash, l’on était loin de s’attendre a ca (un bon album pour maintenir le groupe en vie oui, mais pas de le revitaliser completement). Cette heure fait partie de l’époque ou le paysage du Thrash Metal est entrain de changer, Slayer ayant de plus en plus de mal a nous donner albums qui tiennent la route sur la longueur, un Megadeth qui sort des albums a un rythme régulier mais sans le sens de composition de la grande époque, et un Metallica qui (pour le moment ?) a décidé de regarder en arrière en faisant un effort de composition mais sans arriver a ce parfait mélange stylistique tout en gardant un cohésion au sein d’un album, sans compter sur un Machine Head qui commence a se positionner en incontournable, voir même arrive au niveau de Metallica en cote de sympathie aupres des Metalhead tant au niveau de la nouvelle génération que des anciens. 

Anthrax vient donc de signer un album a la fois tout en compromis, sans se compromettre, en peaufinant sa patte mélodique sans jamais tomber dans le mainstream, et tout ca grâce a Joey Belladonna qui aura donné toutes ses tripes pour ne pas retourner dans les limbes médiatiques. Il ne s’agit pas d’un tour de force, ou du hasard, mais bel et bien de travail aidé d’un coup génie, une bien belle revanche sur la vie et le destin. 

* A qui le groupe a rendu hommage lors du concert du Big 4 a Sophia en Bulgarie, visible sur la video du concert en DVD et Blu-Ray.
** En fait l’album se termine sur un titre caché, avec une reprise du "New Noise" de The Refused.

 
note4 5

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