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[DOSSIER] Compte-rendu du Motocultor 2016 !

Écrit par Nico le .

Pour cette nouvelle et peut-être dernière édition du Motocultor, toujours à Saint-Nolff, dans le Morbihan, l'organisation a fait fort avec une affiche éclectique allant du metal extrême au punk festif, le tout dans une ambiance conviviale et bon enfant qui manque à quelques festivals devenus plus gros.

On y trouve aussi bien des métalleux purs et durs, veste à patchs et bracelets à piques, que des punks à l'ancienne, du bon vieux hard rockeur, des gothiques et même des licornes et des Pikachu ! Sans compter bon nombre de gens ivres morts qui ne semblaient pas vraiment là pour les concerts.

L'agencement du site, du camping, du parking et des stands de restauration a été revu pour plus d'efficacité et une meilleure circulation. Les deux scènes principales, la Massey Ferguscene et la Dave Mustage, sont désormais recouvertes d'un immense chapiteau pour protéger de la pluie, même si on y perd quelque peu en visibilité. Une troisième scène plus petite, la Supositor Stage  se trouve un peu à l'écart, en plein air, idéale pour découvrir des petits groupes, dans une ambiance plus restreinte.

Vendredi 19 août

Après une matinée très pluvieuse, semblant être uniquement là pour conforter les Parisiens dans leurs préjugés sur le climat breton, le temps finit par se calmer, juste à temps pour une première journée épique. Faute d'avoir pris des notes très précises, les concerts seront décrits dans le désordre.

Ainsi, on a pu revoir les vétérans de Vulcain, fers de lance du heavy metal français avec Nightmare, que j'avais déjà eu l'occasion d'interviewer au Hellfest. Un concert brut, sans fioriture, transpirant l'expérience de trente ans du combo parisien. Efficace.

Les Finlandais déjantés de Children of Bodom ont littéralement mis le feu au festival. Un des gros moments forts pour moi. Un concert très speed, bourrin et mélodique à la fois, dans une ambiance très immature et teenager, le leader Alexi Laiho enchaînant les Fuck plus vite que De Niro dans Casino ! Un style inimitable, mélangeant tous les genres principaux du metal : neo, heavy, thrash, black et death, rendant le groupe identifiable en quelques accords. A noter pour les fans d'horreur : un film relatant les meurtres du lac Bodom, dont le groupe s'est inspiré pour son nom, est récemment sorti en Finlande.

Autre claque du jour pour ma part : les Grecs de Rotting Christ. Forts d'une discographie exemplaire, le combo balance son black metal teinté d'influences gothiques à une foule en transe. Une efficacité à toute épreuve sur scène, pour un style qui allie la violence pure à une beauté sombre. A voir de toute urgence !

Ma découverte de cette journée, ce fut les Italiens de Fleshgod Apocalypse, groupe que je ne connaissais que de nom, qui a délivré un death metal symphonique assez sublime, à mi-chemin entre Septic Flesh et Cradle of Filth. Des riffs bourrins, des growls d'outre-tombe et un chant lyrique somptueux. Néanmoins, le concert a souffert d'un son moyen jouant en sa défaveur, surtout dans un style aussi mélodique. A réécouter sur CD, donc.

Enfin, le moment What the fuck de l'année, comme toujours au Motocultor, avec les Français de Naheulband et leur style hybride entre la chanson de ménestrel médiéval, la chanson française parodique à la Fatals Picards ou Andreas et Nicolas et le metal symphonique à la Rhapsody. Pour ceux qui l'ignorent, Donjons de Naheulbeuk est une saga audio d'heroic fantasy, parodiant l'univers de Tolkien et les jeux de rôle. La saga est illustrée de nombreuses chansons qui ont été icireprises par un public aussi bien geek que métalleux. Un style qui laissera de marbre ceux qui n'adhèrent pas à ce genre de délire, mais qui fera mourir de rire les autres.

Samedi 20 août

Pour cette deuxième  journée, la fatigue accumulée la veille rend le festival plus éprouvant, mais n'empêche pas la motivation d'être toujours présente, l'affiche du jour offrant son lot de groupes sympas.

J'ai d'abord commencé par errer sur le site et suis tombé sur le set de Pipes and Pints, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Ce groupe tchèque, qui m'a mis de très bonne humeur et reboosté pour la journée, joue un punk metal celtique similaire à celui des Dropkick Murphys (le groupe qu'on entend dans Les Infiltrés de Scorsese). Du bon punk old school, avec un son de cornemuse qui donne envie de danser la gigue. Belle découverte !

Ensuite, je me suis dirigé vers les Suédois de Soilwork, un des premiers groupes du genre que j'aie écouté avec In Flames. Depuis quelques années, le style du combo a quelque peu évolué. Il s'est adouci, passant d'un death mélodique à une sorte de metalcore limite neo metal sur certains morceaux. Le concert en a pâti, l'ambiance étant nettement plus forte sur les anciens titres que sur leurs récents, plus softs.

Nettement plus bourrin, vint Goatwhore, brutal death metal de New Orleans, capitale du jazz et du vaudou. J'ai une histoire particulière avec ce groupe. Il y a une dizaine d'années, ma belle-mère, fan de jazz, discutait sur des chats de New Orleans et a fait connaissance avec Nathan, à l'époque lbassiste du groupe. On a donc passé des vacances ensemble en Auvergne. Quelle déception de ne pas le revoir dans le line up actuel ! Néanmoins, le concert a assuré bien comme il fallait. Ce fut l'un des plus brutaux de cette édition. A ne pas faire écouter à tout le monde, donc.

Un peu de chauvinisme, à présent, avec les Bordelais de Gorod. Distillant un death metal très violent, le groupe a néanmoins un charisme scénique et une rigueur dans le jeu qui laisse pantois. Un concert pur qui a déchaîné les spectateurs. L'une des meilleures ambiances pour un des meilleurs groupes de la scène française avec Gojira et Benighted.

Epuisé par cette journée (parce que je ne vous ai pas non plus décrit tous les groupes vus ni tous les apéros pris), je décide quand même d'aller revoir les légendaires Mayhem. Au cas où, rappelons quand même que ce groupe n'est pas connu que pour être l'un des précurseurs du black metal norvégien, mais également pour le meurtre ultra sordide d'Euronymous par Varg Vikernes, le leader fou de Burzum. Si Mayhem n'est pas le groupe le plus violent du festival, il reste néanmoins l'un des plus malsains, grâce à sa réputation d'une part, mais aussi et surtout à l'ambiance glauque qui résulte de sa musique, le tout encore exacerbé par des lumières particulières et des fumées lui donnant un aspect fantomatique. Ce fut assurément l'un de mes concerts favoris du festival.

Dimanche 21 août

C'est donc avec la forme d'un zombie que je me motive tout de même à retourner sur le site pour cette ultime journée. Elle annonce du très lourd. Ce sera peut-être même la meilleure des trois.

On commence d'abord soft par le groupe de metalcore français Black Bomb A. Un petit concert sympa. Black Bomb A, c'est un peu comme Dagoba ou Trepalium, le genre de groupe que je ne vais jamais voir exprès, mais sur lequel je finis immanquablement de tomber tous les ans, car toujours en festoche ou en première partie du groupe que j'aime. Du coup, c'est un peu des potes. On regarde leur set d'une oreille distraite en buvant une bière. Un sympathique amuse-bouche pour démarrer la journée.

Dans le genre groupe déjà vu cent fois, Soulfly se pose là. Entre le Motocultor et le Hellfest, je les vois tout le temps. Et quand ce ne sont pas eux, c'est Sepultura ou Cavalera Conspiracy, qui jouent de toute façon les mêmes morceaux. Un concert de Soufly, ce n'est pas original. On sait exactement ce qu'on va voir... Et c'est ça qu'est bon ! Le manque d'originalité est compensé par une efficacité à toute épreuve. On a beau les voir souvent, on ne s'en lasse que très difficilement . C'est trop bon, c'est comme ça. Du bon gros thrash/death brésilien direct in your face, comme disent les Américains.

On reste dans le thrash, avec les Américains de Testament. Bien que ne connaissant pas trop les derniers albums, ça ne m'a pas dérangé. Le set semblait de toute façon essentiellement composé de leurs plus gros tubes. Même s'il ne fait pas partie du Big Four du thrash US (composé de Metallica, Slayer, Megadeth et Anthrax), Testament reste, pour ma part, bien plus intéressant qu'un Slayer et mériterait plus de reconnaissance en dehors du milieu du thrash. C'est un groupe essentiel du metal américain. Le concert livré était certes assez quelconque (on les a vu plus en forme et plus motivés), mais néanmoins efficace et carré. Un groupe à voir au moins une fois.

On continue sur un mode plus bourrin avec Dying Fetus, qui, comme son nom l'indique, donne pas dans le metal symphonique ! Non, les Américains pratiquent un bon gros death metal bien violent qui tache, avec certains morceaux plus typés grindcore. Ce style a tendance à vite me lasser, mais un concert comme ça de temps à autre, surtout de la part d'un pilier du genre, ça le fait carrément ! Pogo, slam et headbang à volonté... Un concert particulièrement épuisant et qui, paradoxalement, m'a donc revigoré. C'est un groupe très fun, à l'esprit rock'n'roll !

Des raisons d'organisation nous contraignant à rentrer, Arkona fut notre dernier concert du festival. Ce fut également celui que j'attendais le plus, étant un gros fan du groupe. Pilier du pagan metal russe, Arkona, mené par la sublime Masha, sorte de Lagertha version slave, est un incontournable du metal actuel. Ce ne fut clairement pas leur meilleur concert car la chanteuse n'était pas en grande forme, comparé à d'autres dates. De plus, ils n'ont pas été aidé par l'ingé son. Néanmoins, le groupe a eu suffisamment de talent et d'expérience pour compenser cela.  L'énergie dégagée par l'ensemble des musiciens m'a satisfait.  Ministry, qui jouait par la suite, a fait un meilleur concert, paraît-il... Ce sera pour une autre fois ! 

A noter donc qu'il s'agit de la dernière édition du Motocultor Festival avant un petit moment, les organisateurs préférant prendre une pause le temps de régler des détails pour pouvoir continuer a proposer le meilleur festival extrême qui soit ! A bientôt donc pour une prochaine édition que l'on espère voir arriver le plus vite possible !

Quelques photos SOUVENIRS

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