[INTERVIEW] Storm Upon The Masses pour la sortie de "The Ones Who Came Back"
Peux-tu nous présenter Storm Upon The Masses ?
Ca a commencé comme n'importe quel groupe, y'a quelques années de ça, vers 2013 je crois. On était une bande de potes, on jouait la musique qu'on aimait écouter, surtout du brutal death donc. Fin 2015, on a sorti notre E.P. "Vengeance of Madness", auto-produit. On a fait pas mal de concerts pour le promouvoir dans l'année qui a suivi. Ca nous a permi de signer chez Dolorem Record et de sortir notre premier album, et 2 ans après nous voilà !
Après l'E.P. on a été contacté par plusieurs labels, dont certains de très sympathiques. On a pas mal discutés entre nous pour savoir lequel pourrait le mieux convenir, par rapport au style du groupe. On s'est rapidement dit que Dolorem pourrait être intéressant, en raison des groupes signés chez eux. Le fait est qu'on a sympathisé avec Alex de Delorem, la communication a été très bonne avec eux, on a vite compris qu'on avait les mêmes objectifs... Ca a été assez évident que ce serait eux.
Parles nous de votre album "The Ones Who Came Before", s'agit il d'un concept album ? Est il une suite de votre E.P. "Vengeance of Madness" ?
C'est une continuation naturelle de notre E.P. oui. Il y a un concept général sur des entités anciennes qui reviennent sur Terre. Au niveau des paroles, on mélange Histoire Ancienne et Moderne. On a essayé de retranscrire ça également par l'artwork, il y a tout un univers autour de la musique, avec ces créatures, c'est incroyable ! L'idée c'est qu'en écoutant la musique, l'auditeur puisse visualiser ces scènes épiques. On a vraiment travaillé sur l'atmosphère générale.
Quelles sont les influences musicales principales du groupe ? Ca me rappelle Krisiun par moments.
Oui, Krisiun est une influence c'est sûr, que ce soit dans leur jeu, leur manière de composer ou sur scène... Mais c'est quelque chose d'inconscient, on ne se dit pas "Tiens, on va composer un morceau à la Krisiun". Plein d'autres groupes de death comme Suffocation, Nephast, Hour of Penance, ou même d'autres styles peuvent nous influencer, on n'essaye jamais de copier, on joue ce qu'on aime et ce qui nous vient à l'esprit. L'important en tant que musicien, c'est de suivre ton instinct et pas d'imiter quelqu'un. J'essaye justement quand je compose de ne pas penser à ces influences, même si forcément, elles laissent leur empreinte dans mon esprit et ma façon de créer.
Bien que Storm Upon The Masses soit un groupe de brutal death, il y a clairement une dimension épique chez vous. Seriez-vous tentés de l'accentuer conceptuellement ? Ou en rajoutant des orchestrations ?
Pour moi, on n'est pas juste un groupe de brutal death. Notre musique, ce n'est pas juste du blast. On est un mélange de plein d'ingrédients. Le truc c'est de trouver la bonne mixture, pour avoir la bonne saveur. On n'est pas uni-dimensionnel. Tout se fait naturellement après, donc peut être qu'on évoluera dans ce sens là, ou pas.
La Belgique a déjà de gros groupes de death metal comme Aborted ou Dehuman. Quels sont selon toi les qualités principales de Storm Upon The Masses qui le démarque du lot ?
Rien que d'être mentionné dans la même phrase que ces groupes géniaux, c'est déjà incroyable en soit ! Il m'est assez difficile de répondre à ça de manière objective, surtout après un seul album. Mais je peux dire en revanche qu'on va faire de notre mieux pour être encore meilleur sur les prochains, tout en continuant de faire évoluer notre propre style. Il faut continuer à définir ce qu'est le son de Storm Upon The Masses. On évolue aussi un peu en fonction des réactions, on voit bien ce qui plait ou pas, sur scène par exemple. Car c'est ce qui nous motive le plus, on fait ça pour vous ! Et on essaye de faire des concerts qui déchirent. On évolue étape après étape, faut être créatif et rester fidèle à ce qu'on aime et le reste viendra.
Qui a réalisé l'excellent artwork de l'album ?
C'est Daemorph. Un illustrateur ukrainien que le label nous a présenté. Il a déjà réalisé les artworks de plein d'autres groupes comme The Black Dahlia Murder pour leur album Abysmal. Quand on lui a décrit le thème de l'album, après une seule écoute il nous a déjà décrit comment il voyait notre pochette et on était totalement sur la même longueur d'onde c'était incroyable. Et effectivement, le résultat a été à la hauteur. On nous parle souvent de cette pochette ! Il y a une telle attention sur les détails, comme un reflet sur un casque, une atmosphère qui s'en dégage...
Vous avez des concerts de prévu dans l'immédiat ?
On a en effet quelques petites dates de prévues, avec d'autres groupes en Belgique. Mais des dates en France devraient se faire par la suite, je n'ai pas encore de date à annoncer [interview réalisée en Mars], alors restez connectés sur notre page pour plus d'informations. On espère bien venir vous voir.
Un petit mot pour la fin ?
Merci beaucoup pour l'interview. Ecoutez notre album et j'espère que vous l'apprécierez. En espérant vous voir à notre concert.