Lunar Tombfields - An Arrow To The Sun

Avant de commencer cette chronique je tiens a préciser que j'ai énormément de mal avec les groupes de black et les titres a rallonges, j'aime le black direct et concis, ce qui est donc le cas avec Lunar Tombfields ou l'on a a faire a cinq vrais morceaux variant de huit a neuf minutes quasiment pour chacun, mais je ne sais pas pourquoi je n'avais pas envie de passer a coté d'un black metal dirons nous plus ésotérique et épique.

 

Avant de rentrer dans le vif du sujet il s'agit donc du second album du duo Français (composé de Äzh (Natremia, RüYYn) et M. (Absolvtion)) de Lunar Tombfields pour ce "An Arrow to The Sun" aprés "The Eternal Harvest"...2022. Autant dire que les deux musiciens n'auront pas perdu leur temps pour la plus grande joie morbide de leur déjà fans. Bon déjà ce qui me rassure c'est que Lunar Tombfields a réduit la longueur de ses titres, la ou les quatre de "The Eternal Harvest" pouvaientt aller jusque dans les quatorze minutes. De quoi resserrer les compos pour le bien de l'auditeur tout en restant fidèle au fans de compositions plus épiques.

 

Contrairement a son prédécesseur "An Arrow To The Sun" débute sur une intro de quatre minutes avec "An Elegy To The Fog Dancer" présentant l'univers narratif et musical nihiliste du groupe dans une ambiance frolant le doom funéraire. Puis c'est le premier éclat de diamant noir avec "Solar Charioteer" évidente piece épique et onirique dans l'univers du groupe. Et premier belle surprise ensuite avec le titre "Represailles" qui mérite plus d'attention car scandé en Francais par Äzh (le chant est autant black que purement scandé) pour un titre doté de belles harmonies morbides concotées par l'excellent travail des guitares sur l'album par M. et Äzh. "As Iron Calls, So Pile the Dreams" est lui un black qui sait se faire plus lourd par rapport aux deux premiers titres avec ses sombres arpèges et ses magnifiques et vaporeux chœurs féminins a éviter pour les dépressifs les plus profonds. "The Amber Her" reste dans la droite ligné de ses prédécesseurs mais avec l'incursion de quelques riffs purement heavy metal avant de retourner au gros black des familles. Et l'on termine par "Le Chant des Tombes" a nouveau décrié en Français sur un black metal épique qui tombe dans la froideur quasi silencieuse d'un cimetière pour le titre le plus varié de l'album.

 

Et voila mon exercice (déjà) terminé sur le type d'album de black metal qui n'est pas forcement dans mes habitudes d'écoutes mais j'ai passé un excellent moment sur ce "An Arrow To The Sun" dont n'ont pas a rougir Äzh (batterie, guitare) et M. (chant, guitare, basse) et je suivrai maintenant avec attention l'univers musical de Lunar Tombfields dont j'espère que ces lignes vous en auront donné autant d'envie que moi de les suivres avec cette petite pépite de black metal épique.