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Deadpool

Écrit par Monsieur Popcorn le .

Si, sur le papier, Deadpool s’annonçait comme un énième film de super-héros ( en attendant notamment le duel entre Batman Vs Superman et Captain America : Civil war), ceux qui connaissent le personnage savent qu’il ne fallait pas s’attendre à un résultat ordinaire et lisse, surtout depuis son apparition ratée dans X-men Origins : Wolverine. Aidé par une campagne marketing relevant du génie (bandes-annonces modifiées pour coller aux comédies romantiques, vidéo de poisson d’avril, affiches en rébus, …) et d’une classification R (ce qui a limité son budget mais a permis surtout une vraie liberté de ton), le premier film de Tim Miller (l’homme derrière les séquences d’ouverture de Millenium » et du second Thor) était fortement attendu. Une attente justifiée au vu du résultat. Racontant les origines de Wade Wilson (Ryan Reynolds, déjà Deadpool dans X-men Origins : Wolverine) et sa lutte contre Ajax (Ed Skrein, Le Transporteur : Héritage), les aventures du « Merc with a mouth » est un divertissement de qualité, le film qu’il convient de voir accompagné d’amis, de popcorn et de soda.
 
Bardé de références en tout genres (Green Lantern, que Reynolds a aussi interprété, se fait régulièrement moqué) et n’hésitant pas à briser le quatrième mur à de nombreuses reprises,  le film se démarque dans la vague de films de super héros récemment sortis, avec des résultats parfois sympathiques mais souvent coulés dans le même moule. Deadpool arrive à ne pas trop coller au schéma typé de ce genre d’histoires. Ici, pas de pratique et d’apprentissage des pouvoirs acquis étant donné que notre anti héros est à la base mercenaire retraité de l’armée et que son facteur de guérison ne fait que s’ajouter à ses capacités militaires déjà présentes. Le film se moque même ouvertement de la notion de « héros », notamment par la présence du X-man Colossus (bien mieux travaillé dans ce film que dans toutes ses apparitions dans la saga X-Men réunis), tentant de rester le plus possible dans le chemin du personnage respectable qui ne veut guère tuer les méchants et prévient quand son adversaire a un sein qui dépasse.
 
Tout Deadpool baigne dans un humour qui, si il ne fait pas toujours mouche (il y a toujours quelques blagues qui ne fonctionnent pas), est raffraichissant de par sa sincérité. N’hésitant pas à utiliser un montage alternant passé et présent juste pour insérer une blague de flash forward et de licornes (vous ne les verrez plus de la même manière après le film), le long métrage joue d’un humour régulier, souvent salace, tout en ajoutant des scènes d’action qui différent des climax « Marvelien » par une violence assez jouissive ( des décapitations, des headshots,…) et une histoire d’amour qui fonctionne bien mieux que 99% des romances que l’on trouve dans le genre, notamment grâce à la sincérité des acteurs et un personnage féminin (Morena Baccarin, Serenity) qui s’avère plus intéressante que la plupart des demoiselles en détresse passive que l’on retrouve dans les films à gros budget actuels.
 
Plus qu’un Gardien de la Galaxie ou un Ant-Man (sympathiques mais trop fondu dans le moule Marvel pour être de vraies prises de risque), Deadpool est un film de super-héros réjouissant, divertissant et euphorisant, le genre de films que l’on ne s’attendait pas à avoir de la 20th Century Fox (CF les divers films Quatre Fantastiques),qui pourrait changer le système actuel des films héroïques (CF le prochain film Wolverine, désormais prévu pour être aussi classé R) et une adaptation parfaite d’un personnage de comics sur grand écran.  N’hésitez donc pas, surtout que ce n’est pas souvent que l’on peut voir un super héros se faire prendre par sa copine avec l’aide d’un gode-ceinture…
 
 
note4 5

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