Greenland - Le Dernier Refuge

Franchement qui l'aurait cru (enfin surtout ma personne comme j'avais lâché la filmographie de l'acteur depuis un moment du a des choix de carrière assez douteux) que Greenland - Le Dernier Refuge serait un très bon film avec un Gerard Butler que je pensais donc pourtant abonné a du bourrage de pif et a la destruction décérébrée (La Chute De La Maison Blanche, La Chute de Londres, La Chute du Président...) et que la seule présence du barbu Anglais au générique aurait pu faire passer ce nouveau blockbuster US pour un film catastrophe lambda mille fois vu et revu ?

 

Un Greenland - Le Dernier Refuge qui n'est au final rien que de moins que l'un de meilleurs films du genre depuis un certain 2012 dont aurait pu croire également qu'il ne s'agissait tout au plus que d'un démarquage de ce dernier par le producteur de la franchise John Wick (yeah !) et celui du Choc Des Titans (aie !). Au delà de la grosse destruction si chère a Roland Emmerich (bientôt de retour dans le game avec Moonfall) bien présente pour une extinction de masse a venir via un fragment de comète plus massif que celui qui aura causé la disparition des dinosaures le métrage de Ric Roman Waugh (La Chute Du Président...ah oui forcement) privilégie la dramaturgie de son road movie apocalyptique pour une approche bien plus proche d'un San Andreas façon festival de Sundance (son titre Greenland étant lui même la désignation d'une destination a atteindre et non pas de la menace mortelle qui le rapproche beaucoup de La Route).

 

Pour les protagonistes John Garrit (Gerard Butler), sa femme Allison (Morena Baccarin - Gotham, Deadpool) et leur fils Nathan Garrity (Roger Dale Floyd) chaque entrave inattendue a leur périple sera une réelle épreuve de survie ou choc psychique, chaque abandon ou de mort a laquelle ils assisteront est une tragédie, le tout donnant a Greenland - Le Dernier Refuge un aspect plus réaliste (toute proportion gardée) qui lui permet de se démarquer de la production habituelle du genre, d'autant plus accompagné d'une b.o signée David Buckley (The Town, La Chute du Président, Le Royaume Interdit) a forte charge émotionnelle est elle aussi loin des canons du genre (mais un sérieux travail sur le mixage des éléments catastrophiques en décuple leur impacte).

 

Le développement prétexte du passif du couple John et Allison et le final tout aussi classique propre aux blockbusters estivaux seront les seuls réels défaut majeurs de ce Greenland - Le Dernier Refuge qui ravira aussi les sérievores avec les (courts seconds rôles de Scott Glenn (Daredevil) et Holt McCallany (Mindhunters) et qui n'en fait rien de moins que l'un des meilleurs représentants d'un genre trusté par ces blockbusters US divertissants mais a mille lieu de l'implication des spectateurs pour le parcours de survie de ses personnages. Gageons que Greenland - Le Dernier Refuge  en gagnera ses galons de film culte pour les années a venir grâce a sa prise de risque et son traitement salutaires.