Demons 2

Mêmes ingrédients, sauce différente pour Démons 2 par rapport a son prédécésseur.. On rempile avec les démons dans un immeuble dernier cris, qui se révèle être une vraie prison une fois le courant coupé. Là encore, la caractérisation des personnages est un peu longue, et le mécanisme de contamination du premier démon est… comment dire… relativement peu crédible (il sort de la télé comme dans Videodrome !).

Certes, la fin surenchérira et donnera un semblant d’explication, mais ça reste quand même moyen. Pas grave, un démon est lâché en plein milieu d’une fête d’anniversaire. Et attention, ça part sec ! On doit bien avoir une quinzaine de démons lâché dans les couloirs de l’immeuble, le sang corrosif des démons attaque les planchers, fait sauter le courant et contamine les étages inférieurs, les issues sont bloquées…

Bref, la situation dégénère et le script bordélique s’en donne à cœur joie, passant d’un appartement à l’autre sans le moindre souci, ce qui relance constamment notre intérêt. Le gore est décuplé, les règles de survies commencent à s’appliquer… Bon sang, on a pas vu une série B sur l’infection d’un immeuble aussi jouissive depuis Shivers de David Cronenberg ! Avec des petites scènes d’action osées (le parking souterrain est un vrai champ de bataille), Demons 2 remplit autant son contrat que son prédécesseur, en nous offrant un avenir moins triste en perspective (les démons sont toujours contenus dans l’immeuble), mais jamais de réelle conclusion. Quelques mots, et hop, générique. Dommage, mais l’efficacité modeste du script et le kitch des démons (les yeux brillants, j’adore ça) contribuent à donner un charme à cette péloche à laquelle je ne dirais jamais non.