Méandre

Si je tease : "une personne enfermée dans un lieu clos sans souvenir de sa présence et qui doit affronter des pièges dans un labyrinthe a base d'énigmes pour pour arriver a en sortir" forcement vous me répondrez Cube et ses diverses ersatz (un format toujours a la mode le Japon ayant même droit a son remake pour Octobre)...et vous aurez raison tant Méandre se fonde sur les bases du métrage de Vincenzo Natali. Et si j'ai décidé aujourd'hui d'attaquer Méandre c'est car il s'agit d'un projet Français, réalisé ici par un certain Mathieu Turi.

 

Mais si Méandre s'affilie totalement a Cube, son approche et sa thématique bien plus métaphysique que purement science-fiction se rapproche plus du moyen-métrage Haze de Shin'ya Tsukamoto, sa prisonnière (excellente Gaia Weiss) se trouvant dans un lieu extrêmement exigu ou cette dernière devra user de toutes les forces de son corps pour s'extirper de tous les pièges, et par son final qui en fait bien plus une version prolongée de Haze qu'une pale copie de Cube.

 

Un détail qui en fait sa force malgré ses maigres moyens mais qui compense par etre astucieux dans ses pièges mortels inventifs que je ne vous spoilerai pas pour vous laisser la totale découverte de Méandre. Le tout en fait donc un pari réussi même si son final laisse libre a chacun d'y trouver le message laissé par Mathieu Turi qui pourrait décontenancer (si il y en a un bien concret de sa part).

 

Méandre est donc une petite surprise que je conseil de découvrir sans tarder pour ceux qui comme n'auront pas pu l'apprecier en salle.