L'Homme Qui Aimait Les Soucoupes Volantes

Pour les habitués d'Anteverse ceux-ci savent que j'adore traiter de faux documentaire, de found footage, de faux documentaire en mode found footage, mais c'est bien la première fois que je traite d'un faux documentaire tiré d'un fait réel traité facon faux documentaire avec des parties en style found footage (!), c'est le parti que nous propose l'excellent Argentin L'homme Qui Aimait Les Soucoupes Volantes du réalisateur Diego Lerman.

 

Tiré donc d'un fait divers des années 80 sur un reporter de divertissement Argentin venant a devoir faire un reportage sur une mystérieuse trace laissée sur le sol d'une vieille colonie Argentine et qui serait de nature extra-terrestre. Mais est ce que la proposition de ce reportage ne cache t'elle pas d'autres considérations ? En tout cas un journaliste lié au reportage de divertissement José de Zer (excellent Leonardo Sbaraglia) qui fera tout pour exploiter le filon tour a tour en le bidonnant pour l'audimat extraordinaire que son reportage effectue mais par la suite pour découvrir qu'elle est le véritable message derrière cette mystérieuse trace sur le sol qui pourrait s'avérer une véritable marque extra-terrestre. De ce postulat Diego Lerman conçoit une fable sur la course a l'audimat qui fera sensation donc auprès des fans de found footage et de faux documentaire (même si donc ici basé sur un vrai) et d'amateur d'Ufologie, pratiquement un segment de la saga V/H/S d'1h47mns dont il serait criminel d'en décrire la fin tant celle-ci est inattendue et marquera durablement le spectateur.

 

Dans l'univers du cinématographique conventionnelle L'homme Qui Aimait Les Soucoupes Volantes fait figure d'OFNI (désolé...) et se doit d'être vu pour déjà son dépaysement, mais surtout pour l'extraordinaire odyssée que suivra et subira José de Zer et il serait tort de ne pas en profiter celui-ci étant disponible sur Netflix et offre donc une histoire hors du commun autant qu'elle soit réelle ou fabulée.