Metal Church - Damned If You Do

Écrit par Antephil le 14 décembre 2018.

Second album pour Metal Church et le retour au bercail du chanteur Mike Howe au coté du guitariste historique Kurdt Vanderhoof qui fait donc suite au sympathique "XI" paru en 2016. Si seulement deux années se second écoulées entre "XI" et ce "Damned If You Do" les Américains ne se seront en rien précipités pour la composition de ce dernier au détriment de la qualité, "Damned If You Do" se voit même être supérieur a "XI".

Metal Church se voit dés ses débuts rattaché a la scène thrash US alors que la formation se veut être bien plus proche de la scène heavy metal et n'a jamais été très friand des gros riffs tranchants et ce n'est pas avec ce douzième album que le groupe allait se radicaliser. "Damned If You Do" offre donc 10 nouveaux titres gravés dans le heavy metal le plus brûlant garnis de refrain très catchy qui ne sortiront pas de la tête une fois les 45 minutes écoulées.

De ce "Damned If You Do" on retiendra particulièrement le titre éponyme, "By The Numbers", "Revolution Underway", "Monkey Finger", "Out Of Balance" et les racines heavy metal sont assumées plus que jamais avec les très Acceptiens "Guillotine" et "Monkey Finger" (bordel ce refrain des enfers), "Into The Fold" et "The War Electric" renvoie au heavy US d'Armored Saint. La réussite de ce nouvel opus repose grande partie sur le chant de Mike Howe qui nous pond ici des refrains de très grandes qualités aidé par la paire de guitariste Kurdt Vanderhoof/Rick Van Zandt a l'inspiration toujours aussi intacte épaulée par les fûts percutant d'un Stet Howland (ex-Wasp) parfaitement a son aise au sein de Metal Church.

Metal Church propose donc ici son meilleur album depuis "Blessing In Disguise"/"The Human Factor" et n'aura une nouvelle fois aucunement cédé a l'appel de la férocité en restant fidéle a son heavy US qui interpellera une fois de plus les fans d'Accept (la voix éraillé de Mike Howe les ravira) et d'Armored Saint pour un style qui n'est plus si fréquenté que ça et qui prouve ici que ce dernier est loin d’être moribond.