Chemical Sweet Kid - Fear Never Dies
Cela fait un petit moment que j'ai cessé de m'intéresser aux sorties actuelles dans le domaine de l'electro et EBM et de me pencher sur les albums promos qui me sont envoyés - souvent la faute a des labels qui apposent un watermark audio toutes les 2 minutes rendant les écoutes bien trop laborieuses - même si je garde un très grand attrait pour les musiques électroniques je reste ancré a mes groupes fétiches du genre et souvent bloqué dans le milieu des années 90 ou début 2000. Alors ca reste toujours cool de se voir proposer un bon petit CD pour chronique dans le style et je découvre donc Chemical Sweet Kid avec ce "Fear Never Dies", 5eme album du trio francais.
Alors je ne sais pas si je suis devenu un vieux con ou blasé depuis mon coup de foudre avec l'EBM il a maintenant de ca plus de 20ans, les premières écoutes de "Fear Never Dies" m'ont parues assez fades, l'impression d'avoir deja écouté les même types de compositions sans qu'aucun groupe du style n'y apporte une grande évolution.
Mais ce nouvel album de Chemical Sweet Kid ne serait pas chroniqué si je n'y avait pas porté un certain intérêt. J'ai fini par me faire haper par des titres electro dark accrocheurs comme "Lost Paradise", l'aggressif "Never Again", "Push Your Limits", "The Way It Is", les martials "Lights Out" et "Under The Spell", le titre dancefloor qu'est "Dance With The Shadows" et le meilleur single pour moi de cet album qu'est "Playing With Knives".
Mais ce qui m'empêchera de donner une note plus élevée que celle en fin de chronique, c'est un petit manque de folie, un album que l'on pourrait penser composer par un seul musicien alors qu'il s'agit d'un trio, une petite couche d'ambiance, de mélodies ou d'instruments additionnels auraient pu contribuer a etoffer un peu plus les compos de "Fear Never Dies". Chemical Sweet Kid pourrait peut être aussi gagner a mettre un peu plus avant ses guitares, pour le moment bien trop en retrait et qui pourrait donner un peu plus de peches aux compos du groupe.
L'attention finie d'ailleurs également par décrocher sensiblement en fin d'album dés le 11eme titre sur 14, la faute a des titres comme "Forgiven" ou "To The Graves" trop peu passionnant. A noter d'ailleurs que "Fear Never Dies" propose deux remixes plus electro et dark des titres "Lights Out" et "Lost Paradise".
Pour ma part il me sera donc difficile d'aller plus loin que la note finale mais pour moi l'intérêt de ce type d'album est d'en tirer ses titres favoris pour se faire une playlist dancefloor, avis donc aux DJs de selectionner quelques titres issus de "Fear Never Dies" pour vos futurs soirées. Pour terminer je dirais que Chemical Sweet Kid reste un groupe assez jeune (toute propotion gardée) son premier album datant de 2011 et qu'il est encore possible au trio de se bonifier et d'étoffer un peu plus les compos comme peuvent le faire Herschaft ou Shargoth par exemple. "Fear Never Dies" reste tout de même au final une bonne pioche pour les fans d'electro dark.