Estinzione - Estinzione
Aujourd'hui en route pour l'Italie avec le crust/grind/punk du premier album des Bolognais d'Estinzione paru en Mai dernier et qu'il est bon de se foutre un tel album dans les oreilles pour décompresser ou fracasser les murs entre deux écoutes plus "légères". Par contre maitrise de l'Italien de mise pour comprendre les messages véhiculés par les musiciens, l'entièreté de l'album étant conçu dans la langue de Casanova, le quasi seul titre que j'ai pu comprendre est "Il Mercato Immobiliareme" sur l'état de l'immobilier en Italie...
Il faut également être prévenu que la production de ce premier album éponyme est roots de chez roots et il ne faudra pas avoir peur des basses fréquences tant celles-ci sont légions et feront souffrir vos enceintes ou écouteurs mais cela permet de faire ronfler encore plus la basse au milieu de tous ces riffs a la limite du punk (quand ils le sont carrément). Et puis également qui dit crust ou grindcore dit titres ultra concis et c'est bien le cas ici avec le titre le plus court qu'est "Maledizione 1" et ses 22 secondes et le plus long avec "La Morte Del Burattinaio" et sa minute 53 secondes.
A préciser également que parmi les 15 titres de "Estinzione" figure un titre intitulé "The KKK Took My Baby Away" mais qui n'est pas une reprise des Ramones par contre il est bien un titre qui est un texte de l'auteur Thomas Bernhard traduit en Italien sur "Camminare". L'on trouvera aussi la composition coupée en trois parties qu'est "Maledizione" qui couplées ne dépasseront la aussi pas plus que la minute trente. Le seul écueil pour moi de ce "Estinzione" est bien entendu sa production qui fait encore sonner le groupe comme assez amateur sur ce point mais je ne peux que conseiller l'album au fan des styles précités en préambule (dont seul "Blu Oltremare" donne réellement dans le pure grindcore) et de groupes comme Bestial Devastation, Extreme Noise Terror et les premiers Brujeria.
A préciser également que parmi les 15 titres de "Estinzione" figure un titre intitulé "The KKK Took My Baby Away" mais qui n'est pas une reprise des Ramones par contre il est bien un titre qui est un texte de l'auteur Thomas Bernhard traduit en Italien sur "Camminare". L'on trouvera aussi la composition coupée en trois parties qu'est "Maledizione" qui couplées ne dépasseront la aussi pas plus que la minute trente. Le seul écueil pour moi de ce "Estinzione" est bien entendu sa production qui fait encore sonner le groupe comme assez amateur sur ce point mais je ne peux que conseiller l'album au fan des styles précités en préambule (dont seul "Blu Oltremare" donne réellement dans le pure grindcore) et de groupes comme Bestial Devastation, Extreme Noise Terror et les premiers Brujeria.
Voila donc ce premier album d'Estinzione est largement recommandable malgré sa production mais les fans de style aussi abrasif y seront habitués depuis un moment mais je ne peux que baisser ma note d'un demi point par rapport a cette dernière que j'espère voir être bien relevée lors du retour (je l'espère aussi) de Estinzione dans mes colonnes.