God Dethroned - The Judas Paradox

J'avais beaucoup insisté sur ce point la depuis l'album "The World Ablaze" en 2017, les Néerlandais de God Dethroned avaient commencé a saupoudrer ici et la quelques mélodies que j'avais qualifiées de "lumineuses" dans ses compos, et je ne suis pas étonné de les voir encore de retour sur ce "The Judas Paradox" (et directement sur le premier titre éponyme) tellement celles-ci font parti maintenant de l'univers du groupe. Un God Dethroned d'ailleurs qui se fait plus black metal que jamais sur l'ensemble du skeud a quelques rares exceptions (quelques embardées thrash sur "The Hanged Man", le final atmosphérique de "Kashmir Princess", le plus thrash "The Eye Of Providence", des influences death metal sur "Broken Bloodlines" et a la Deicide sur "War Machine").

 

Il ne faudra donc pas être allergique aux mélodies dans une inspiration clairement black metal, pas que ces dernières soient inédites dans le style, ici le groupe les rapprochent meme d'un Paradise Lost (notement sur "Kashmir Princess", a petite dose sur "Broken Bloodlines"). Un coté mélodique la par contre quasi inédit pour le groupe avec un chant clair presque religieux sur "The Judas Paradox". Comme je l'ai dit les Néerlandais se font plus foncièrement black metal sur ce douzième album et la frange la plus haineuse se fendra de brulots tels que "Rat Kingdom", "Asmodeus", "Hubris Anorexia", "Broken Bloodline" et le plus vindicatif de l'album qu'est "War Machine". Je vais emmètre tout de meme quelque reserve a un titre comme "Hailing Death" au manque d'inspiration flagrante qui terni quelque peu la dynamique du tout.

 

Après il faut tout de même se rendre compte d'une chose, c'est que God Dethroned s'est engouffré dans une formule bien établie mais qui n'apporte rien de plus a la musique du groupe depuis quelques années, attention je ne dis pas que le combo n'offre plus rien d'impressionnât ce qui est toujours le cas avec une style assez varié pour ne pas tomber dans l'ennui mais les fans devront s'attendre a du God Dethroned qui fait du God Dethroned, et c'est pour ca qu'on les apprécient tout de même, mais au niveau de l'avis lui même l'on en a plus vite fait le tour.

 

God Dethroned ne déroge donc pas a la règle de son inspiration et de son style plus "lumineux" mais cela fait plaisir de les voir prendre un virage bien plus black avec toujours ces petites touches blackened/death metal et en tire un nouveau et excellent album avec "The Judas Paradox" dont les fans n'auront pas a rougir et si faute de nous surprendre sur son prochain opus l'on saura a quoi s'attendre de nouveau pour l'avenir du groupe.