Turbo Kid

Dans un monde post apocalyptique, un jeune garçon fan d’un comics se trouve confronté au monde dur et impitoyable et va tenter de sauver sa région d’un despote tyrannique.

 

Si le pitch n’est pas une révolution, c’est l’année où se passe l’histoire qui donne à Turbo Kid un caractère particulier. En effet, tout se passe en 1997, suite à une catastrophe qui a ravagée la terre. Ce long métrage fait penser à bon nombre de films traitant du sujet, mais aussi au jeu vidéo FallOut (référence du genre). Ici, pas de gadgets super évolués, pas de technologies du futur. Nous sommes en présence du monde réel, de technologies qui nous sont connues, point de laser ou autre machines volantes. D’ailleurs, tout le monde se ballade à vélo, chose peu orthodoxe, qui semble incongrue de prime abord, mais qui a tout son sens si nous y réfléchissons bien.

 

Turbo Kid est un petit film sans prétention. Les premières minutes nous donnent un sentiment de se retrouver devant un téléfilm qu’on regarderait le dimanche, après une folle soirée (parce qu’on est crevé). Et plus les minutes s’égrènent, plus cette petite histoire devient sympathique. Le spectateur n’est pas en présence d’un film « pour adultes » mais plutôt pour adolescents. On se rapprocherait d’un « Fait moi peur », série d’épouvante pour adolescents, quoique beaucoup, beaucoup plus gore.

 

Les affrontements durant le film sont assez rapides, filmés vite, mais, en contrepartie, tout se fait dans des gerbes de sang, par hectolitres entiers. On se croirait presque dans un Brain Dead ; ça gicle, ça fait « sprotch », ça découpe des membres ou des têtes… Et c’es tune des autres surprise de ce long métrage. Si Turbo Kid reste lent dans sa mise ne place et dans l’évolution vers un film un peu plus gore, il reste une agréable surprise, découverte au détour du web. Pas un « must see », mais jetez-y un œil quand même.