Splatterhouse
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TITRE : Splatterhouse
ANNEE : 2010
TYPE : Beat'em all
SUPPORT : Xbox 360
JOUEUR : 1
EDITEUR : Namco Bandai
DEVELOPPEUR : Namco Bandai
LANGUE :-18
CLASSIFICATION :Voix Anglaise, Texte Francais
NOTE : 7/10
LE TEST |
Splatterhouse, un titre qui ne dira certainement pas grand-chose a la nouvelle génération de gamer mais qui aura marqué son époque dans les salles d’arcade aux débuts des années 90. Cette saga videoludique que l’on prit a tort pour des jeux basés sur le personnage de Jason Voorhees de la franchise Vendredi 13 - car tres fortement influencé de celle-ci - fut l’un des premiers jeux ouvertement orienté sur le gore et l’horreur. Porté sur de nombreuses consoles dont la Megadrive, la Nec Pc Engine et même sur NES (cela va sans dire dans une version édulcorée et différente de la version originale, Nintendo oblige) le jeu de Namco offrait pour l’époque le plaisir inédit de démembrer du monstre a la tronçonneuse, de les frapper a coup de bâte de baseball pour les projeter a meme l’écran, et tout cela dans de belles effusions de sang (verte ou rouge suivant les versions) tout au long des 3 épisodes qui se succédèrent. Ce jeu sortant de l’ordinaire eu droit a son remake sur console HD en 2010. Et quelle surprise que ce nouvel épisode, plus remake qu’un 4eme opus, tout en conservant les aspects des premieres versions, c'est-à-dire le gore, les armes (tronçonneuse, hachoir), ceux-ci sont transcendés et multiplié a outrance … ce qui fait de ce Splatterhouse ni plus ni moins que le jeu le plus gore qui soit. Si le sang, les trips, le dépeçage sans complaisance n’est pas du tout du tout votre tasse de thé, passez votre chemin. Il n’y a pas que l’aspect du gameplay et son univers qui se voit ici amelioré, cette version HD toujours réalisée par Namco, nous permet d’appronfondit plus l’histoire. Si le scenario de base nous permettait de suivre le périple du jeune Rick a la recherche de sa petite amie enlevée par 3 fois par des démons (alala …) métamorphosé en brute de testostérone (ici tres proche de Hulk) grace a un masque magique (réplique exacte du masque du tueur du vendredi, d’où la confusion). Histoire de rendre le jeu encore plus brutal, la bonne idée aussi est l'apport d'une bande son de Metal bien nerveux avec entre autre Mastodon, Soulfly, The Haunted, Five Finger Death Punch et même Terrorizer ! Et le moins que l’on puisse dire c’est que cela rend le tout encore plus violent. La bande originale purement instrumentale ne démérite également pas, tour a tour métal, a ambiance digne des plus grands films horrifiques avec ses passages aux chœurs majestueux ou clairement influencé des films de John Carpenter, celles-ci sont un pure plaisir auditif. Toujours dans le domaine horrifique le scenario se voit ici être considérablement étoffé, la petite amie de Rick se voyant cette fois ci capturée par rien de moins du le Dr West, ce docteur fou issu de l'imaginaire de l’ecrivain H.P Lovecraft et de sa transposition filmique dans Re-Animator (sérum vert fluo inclus), ici sous le patronyme d’Henry (Herbert a l’origine), ayant besoin de la jeune fille pour son devoir envers les grands anciens, ces derniers lui ayant demandé de créer une armée de monstres grace a son sérum d’immortalité dans intrigue qui se suit avec un grand intérêt pour les fans ou ces derniers pourront également apprendre la véritable origine du masque que porte notre héros. Les références aux films d’horreur se font aussi au cours de petits details tout au long de l’aventure tels que la taxidermie hilare emprunté a Evil Dead, les cinématiques font mouches et l’humour présent est assez gras. Le gameplay à l’origine en 2D gagne en originalité, Splatterhouse alternes les passages en 3D, QTE, et les sequences en 2D sont ici encore de la partie pour varier le tout. Ici donc les arrachages de membres, l’étripage sont legion, et pour cela Rick disposera d’une évolution de combo et méthode d’extermination rarement vu jusque la, compression de boite crânienne a mains nues, empalement et même desanusage ! Les âmes sensibles lâcheront le pad des les 5 premières minutes (pour les plus téméraires). L'univers du jeu jusque la confiné a un cimetiere ou un manoir, nous pourrons suivre ici notre brute epaisse au dela : dans une fete foraine, une dimension ou encore une ville en ruine, et bien d'autre tout au long des 12 chapitres du jeu. Malheureusement tout cela est un beat em all bête et (vraiment) très méchant dans son plus simple appareil, certains joueurs pourront se lasser d’une avancement assez linéaire et redondant, quand a la difficulté celle-ci pourra en faire pester beaucoup a partir du chapitre 10 ou meme certains bugs viendront mettre les nerfs a rudes épreuves, des ennemis ne pouvant plus être terminés a coup de fatalité ou même devenant invincible pendant un moment. Il faudra bien du courage pour arriver a la fin du 12e et dernier chapitre. Au niveau des bonus les 3 jeux originaux seront déblocables, et la quête des photos de charme que la petite amie de Rik disséminera tout au long du jeu ainsi que que les memoires gramophonique de West a recuperer offre une jouabilité respectable, même si le masque supplémentaire déblocable lui aussi en fin d’aventure reste sans intérêt. Malgré tout cette nouvelle mouture de Splatterhouse reste un monument de fun et de défouloir clairement recommandable a tous les Metalleux et fans de cinéma d’horreur |
AU FINAL | |
ON AIME : | Du gore de chez gore ! Du bon gros metal extreme et du son des musiques d'ambiances bien adequates. Un scénario Lovecraftien. Ça défoule ! |
ON AIME MOINS : | Trop peut de "fatalités". C'est tres basique. Des bugs en fin de parcours. |