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Mad Max

Écrit par Jamesluctor le .

Rarement le vrombissement d’un moteur n’a été aussi tonitruant dans un film. En prenant pour prétexte un univers dévasté par la violence, où l’humanité est scindée entre le clan des violeurs motards et des victimes civiles, un semblant d’ordre tente d’être instauré par un corps de police. Max est l’un de ces casse-cous qui croie encore à la bonté, à la joie, qui a en bref de l’espoir. Mais les incursions des motards sont de plus en plus violentes. Suite à l’agression de l’un de ses collègues (qui finit atrocement brûlé), Max prend des vacances avec sa famille, tentant de les emmener loin de toute cette violence. Mais il attirera l’attention d’un groupe de motards qui feront de leur traque une affaire personnelle.
 
 
L’histoire clichée comme George Miller sait nous en donner, mais ici mise en scène avec un sérieux qui tire clairement l’entreprise vers le haut. Si le Cobra des années 90 fait figure de parodie, Max, toujours sous l’angle manichéen, suit un parcours totalement logique dans ses graduations. La mécanique est grosse, bruyante, mais elle tourne, et elle n’a pas vieilli depuis. Développant à la fois une mise en scène crue et jouissive (un tel degré de manichéisme trahit une certaine complaisance en matière de violence, quitte à exagérer complètement des situations : l’ouverture d’une bagnole au hachoir en pleine poursuite), le harcèlement de la famille passe d’abord par le meurtre gratuit de leur chien, premier déclencheur de la course poursuite infernale dans la forêt, au suspense particulièrement efficace (c’est lui, le traumatisme du film). Et Max n’arrivera qu’après ce déluge de violence gratuite. Le héros qu’on nous promettait est bien loin de l’homme vertueux qu’on avait en début de film. 
 
Sans s’étendre davantage sur son statut d’homme vidé ne vivant plus que pour la vengeance, le guerrier solitaire perd complètement son humanité à la découverte de la mort des siens. La dernière partie du film est mécanique, bestiale, se jouant totalement sur un plan instinctif. Le stade de régression ultime, que le film a subtilement opéré de son début civilisé jusqu’à sa fin sauvage. C’est probablement cette viscéralité qui lui vaut son succès, le langage du film s’adressant davantage aux tripes du spectateur qu’à son intellect. Une sorte de film à la Sam Pekinpah, qui prouve une fois encore la fascination et l’usage systématique des humains de la violence. Avec en plus des hommes en cuir, des cascades en live et des bolides ronflants.

note4 5

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