Frankenstein

Pour tout avouer j'y suis allé a reculons pour mettre en ligne ce Frankenstein de Guillermo Del Toro, vous remarquerez d'ailleurs que je note pas le génie ou autre nom prodigieux pour le cinéaste, j'ai toujours trouvé Del Toro oui comme un immense réalisateur depuis son Cronos en 1993 mais un compteur moyen et ayant par moment de la difficulté avec certains effets spéciaux (ouch le premier Hellboy et la scène du métro que l'on retrouve ici au détour d'une autre scène de Frankenstein) et également du fait que nous avons déjà eu droit a un i Frankenstein en 2014, a un simplement nommé Frankenstein en 2015 et encore également a Docteur Frakenstein en 2016 alors je me suis demandé pourquoi m'infliger une nouvelle version de la créature de Mary Shelley par donc un metteur en scène qui ne fait pas parti de mes favoris et qui souffre du même problème qu'un certain Peter Jackson, celui-ci d'être donc un réalisateur aux décors magnifiques et la maitrise de la camera hors pair mais de piètre compteur d'histoire (je sais je me répéte mais depuis combien de temps Peter Jackson n'a plus tourné de film après Le Hobbit ? Les producteurs étant maintenant très frileux de donner des moyens a ces deux dirons nous monstres sacrés pour le commun des mortels après leurs semi-échecs scénaristiques).

Mais Guillermo Del Toro aura eu sa chance par un contre avec Netflix qui lui permit d'accoucher d'un Pinocchio (que je n'ai pas eu la chance de voir encore) et de ce nouveau film. Et bien malgré cette longue introduction celle-ci ne me fera pas mentir, Del Toro maitrise mal ses scénarios, et je vais aller direct dans le flanc, son Frankenstein souffre lui aussi d'un de ses plus grands maux, celui de la narration. Pour mémoire j'avais eu bien plus d'émotion a voir le Frankenstein avec Robert DeNiro par Kenneth Branagh qui lui méritait de faire larmoyer grâce a une relecture du roman d'origine, ce ne que ne fait pas Del Toro, préférant axer son arc scénaristique sur la chance entre la créature et le créateur (puis inversement) en y glissant un peu a la truelle de La Fiancée de Frankenstein.

Certes les décors sont superbes, le jeux des acteurs absolument parfait, la bande-son magistrale, mais il manque la un souffle épique, de l'émotion, en bref de l'humanité. Certes aussi cette version 2025 de Frankenstein n'est pas a avoir honte, au contraire dans ses faiblesses le film fait parti des meilleurs productions Netflx dans l'utilisation de son budget et ses grands talents, mais je me serait plus cru a voir un Terreur de Dan Simmons X Frankenstein qu'un véritable métrage sur la créature.

J'aurai bien avoir bien superlatifs a placer sur Frankenstein mais je reste sur une production de haute volée qu'un pure chef d'œuvre, et qui désolé d'en faire le parallèle, n'arrive même pas a hauteur du Dracula de Francis Ford Coppola tant ce souffle épique et cette réelle douleur manque. Je vous invite donc a regarder cette nouvelle production Netflix dédiée a Guillermo Del Toro car elle fait des merveilles dans sa production design, mais pour la dramaturgie des personnages (de premier comme de second plan) c'est en demi-teinte et heureusement que le casting tiens donc la draguée haute, mais ce n'est pas cette créature de Frankenstein ci qui vous donnera le plus d'émotion (surtout avec un parcours aussi léger) et d'autant plus qui risque de vous laisser sur votre faim pour la destin  de cette derniere.