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[INTERVIEW] Didou de Sidilarsen pour la sortie de "Dancefloor Bastards"

Écrit par Antephil le .

Interview avec Didou (chant) pour la de "Dancefloor Bastards", le nouvel album de Sidilarsen, pour une discussion a bâton rompu sur les difficultés que le groupe Français a pu rencontrer pour la promotion ce nouvel opus via Facebook et Youtube, en apprendre plus sur ses influences et les projets futur de ce fleur de metal electro.
 
Church of Nowhere : Pour commencer, parle-nous de ce nouvel album. Qu’est-ce qui le différencie des quatre précédents ?
 
Didou : On a eu envie de faire un album plus organique dans les méthodes d’enregistrement. C'est plus vivant avec plus de sueur et c’est plus rock and roll dans certains choix, même si la dimension un peu électro-metal de Sidilarsen est toujours présente. Souvent, les gens me disent que Sidilarsen a en live une énergie assez unique qu'ils ressentent un peu moins sur les albums. Là, on a beaucoup privilégié le plaisir de l’instant présent plutôt que le but final. C’est un choix de production. On ne se disait pas qu’il fallait faire ceci ou cela pour que ce soit très gros au final. On se disait : « Là, on va à l’os et on se fait plaisir. Si ce morceau a tendance à être un peu rock, on va faire un son bien rock et tu vas y aller à fond avec ta guitare. Pour le chant, on garde la 1re prise même s’il y a parfois des faussetés ». On a essayé de privilégier l’énergie de l’instant présent. On pense qu’il se passe quelque chose à ce niveau-là.
 
Church of Nowhere : Ça se ressent énormément, c’est clair ! Tu as répondu à ma troisième question en même temps ! Je demandais pourquoi le son était plus organique. Est-ce que les textes de l'album restent dans la continuité de Sidilarsen ou y a-t-il des nouveautés sur ce plan ?
 
Didou : Je pense que c’est dans la totale lignée des albums précédents dans le sens où ça parle à la fois de nous de manière introspective, mais aussi du monde, des révolutions, du chaos et des sujets politiques. On a un peu toujours fait ça, mais la différence, c’est que le monde a beaucoup changé. Il est très instable, en ce moment. Les événements tragiques de 2015 ont bouleversé tout le monde. Ça nous a forcément touchés, comme n’importe quel être humain. L’inédit, c’est qu’on a abordé de nouveaux sujets de société. On parle des réfugiés dans « Méditerranée damnée », des murs de la honte dans « Walls of shame ». Le repli européen nous a énormément meurtris. Cela risque de rester dans l’Histoire comme un gros échec. Nous pensons que les choix qui ont été faits sont très négatifs, mais c’est notre opinion. On aborde des sujets de société, mais on parle aussi de nous-mêmes, de sujets intimes. C’est peut-être un petit peu nouveau. C’est à la fois une corrélation entre un monde en très grande mutation… On ne sait pas si on va vers du meilleur ou vers du moins bon. J’ai envie qu’on reste positifs. En même temps, il y a une instabilité. Il y a aussi le facteur écologique. Parallèlement, dans nos vies personnelles, on s’est tous rapprochés de la quarantaine. Moi, je viens juste de fêter mes quarante berges. C’est un moment de ta vie où, et c’est très humain et très banal, tu fais le point. Tu te poses des grandes questions comme : « Où en suis-je ? » et « Où vais-je ? ». Pour Sidi, une urgence s’est instaurée : essayer de taper plus fort et de s’affirmer davantage. Ce n’est pas négatif. C’est vraiment positif. Le mélange de deux notions nous a fait comprendre qu'on vivait un tournant dans nos vies personnelles et que c'était peut-être aussi le cas de l’humanité. Avoir les deux de front, ça pesait lourd sur tout le monde.
 
Church of Nowhere : 3Spread It" est le premier morceau extrait de l’album. Il est très organique. Vous n’avez pas peur que les fans de Sidilarsen se disent : « Tiens, ils ont tapé dans du mainstream, ils font du rock, ça ne m’intéresse pas, je passe à autre chose » ?
 
Didou : On savait qu’il y avait ce gros risque. Beaucoup ont été déstabilisés. D’habitude, on dévoile un clip un ou deux mois avant la sortie d'un album, puis on ne diffuse qu'un seul morceau. Là, on a eu envie d’être plus généreux et je peux te dire qu’on va dévoiler un 3e titre : "Dancefloor Bastards".
 
Ça, c’était calculé depuis un certain temps. L’idée, c’était d’être généreux dans le son et de montrer que pour nous, les choses ne sont pas acquises. Il y a toujours des évolutions. Au sein de Sidi, il y a plusieurs univers. On voulait que les gens ne puissent pas savoir à l’avance à quoi s’attendre. C’est pour ça qu'il y a eu "Spread It" et "Guerres à Vendre", qui est un peu hardcore. Ensuite, il y aura "Dancefloor Bastards" qui devrait mettre un peu tout le monde d’accord.
 
Church of Nowhere : Il va renouer avec l’esprit Sidilarsen.
 
Didou : Voilà. Pour nous, c’est ce triptyque va donner envie aux gens d’aller vers cet album.  On savait qu'on se mettait en danger au début, mais on trouve que la somme des 3 titres va quand même donner envie. Les gens vont se dire : « Cet album est intéressant, il s'y passe des choses » Voilà ! On verra si on a raison ou pas !
 
Church of Nowhere : Personnellement, je pense qu’ils vont s’y retrouver. L’album a vraiment une sonorité plus organique, mais ça reste du Sidilarsen. Je l'ai beaucoup aimé. Il ne m’a pas déstabilisé. Dès que "Guerres à Vendre" est arrivé, j’ai dit : « C’est bon,  pour Mass Hysteria avec son album "De Cercles en Cercles"… Ils sont tombés dans le rock… »
 
Didou : Voilà. Ce n’est pas tout un album qui part d’un coup dans une direction.
 
Church of Nowhere : Sidilarsen est un groupe atypique. A l’heure où les autres groupes revendiquent beaucoup la scène et le rapport avec le public, Sidilarsen a toujours ce gimmick du dancefloor, qui rappelle beaucoup plus la boîte de nuit. Ce n’est pas du contact direct avec le public. Pourquoi cette démarche du dancefloor tout le temps ?
 
Didou : Cette démarche vient de très loin, de nos premières répétitions, qui avaient lieu dans une cave en contact la terre et la roche. Il y avait des rochers dans la cave ! Ça avait un côté très terrien… On a grandi en Ariège, dans les Pyrénées, dans un lieu paumé. On nous a vite revendiqués de la scène toulousaine, mais on n’est arrivés à Toulouse qu’au moment de nos études. A la fin de nos années lycée, quand on a vraiment commencé à faire de la musique, on n’avait pas d’influences directes. On était hors mode, hors du temps. Il se trouve que dans les Pyrénées, il y avait des free-parties, dans les années 90. C’était l’invasion électro dans les forêts avec des rassemblements de teuffeurs ! Nous, on était très metal et très rock, durant nos années lycée. Quand on a rencontré le milieu de la free-party, on a trouvé que des ponts étaient possibles entre les 2. Ce qui nous a intéressés, c’est d’aller chercher ce pulse primaire. Le fait d’être dans la montagne, et j’ai parlé de notre cave dans la terre, nous a permis d’aller chercher le battement du cœur dans le groove dans nos morceaux. Ce qui définit un peu Sidi, que ce soit en live ou en studio, et pas forcément sur chaque titre, c’est d’aller chercher une certaine efficacité qui est universelle. On voit beaucoup de parents qui ont des gamins de 2 ou 3 ans. Parmi les albums de metal, ils demandent toujours Sidi. C’est facile pour un gamin quand ça fait battre le cœur.
 
Church of Nowhere : Ca reste.
 
Didou : Voilà. Ce côté dancefloor, on l’assume. Après, il y a cette communion avec le public. Dans un concert de Sidi, on voit du slam, mais aussi beaucoup de gens danser. Ce n’est pas fréquent, sur des concerts metal.
 
Church of Nowhere : Ca rejoint ma question suivante. Il y a un autre point atypique concernant la musique de Sidilarsen. Sur "Chatterbox", le titre "Des Milliards" faisait participer des internautes. Là aussi, il n’y avait pas de contact direct avec le public car l’aspect dématérialisé était privilégié. Est-ce que Sidilarsen peut encore être un groupe geek, ouvert aux technologies, ou est-ce que cette période est révolue, laissant beaucoup plus la place à l’organique ?
 
Didou : Ce n’est pas terminé, mais l’humain sera toujours prioritaire sur la technologie, chez Sidi. En revanche, quand la technologie peut amener à faire quelque chose qui a du sens et qui va rester humain, et même très humain, on est très ouverts aux technologies. Tout dépend de l’usage. A nous aussi d’être capables d’avoir de bonnes idées avec l’évolution des technologies, des nouveaux moyens de communication. A nous d’en faire un usage intelligent. Je ne sais pas si on y arrive toujours, mais on essaye et on essayera encore. A l’avenir, c’est sûr, il y aura d’autres choses.

Church of Nowhere : Pour rester dans le milieu de la musique, on ne va pas le cacher, il y a énormément de points communs entre Sidilarsen et Mass Hysteria : le metal indus et le côté très positif dont tout le monde a besoin. Quelles sont les ressemblances et les différences des deux groupes ?
 
Didou : C’est une question très intéressante. J’en parle régulièrement car il nous arrive d’être lassés d’être comparés. Mass Hysteria est un groupe qu’on adore. Les deux groupes se respectent beaucoup. On a déjà parlé de ça avec Mouss et ça nous fait même parfois rigoler car on estime que les deux groupes sont très différents. On connaît nos différences. Quand on joue ensemble et qu’on ouvre pour Mass, ces différences sautent aux yeux. Le public nous le confirme ! Cependant, ces différences sautent beaucoup moins aux yeux quand on ne joue pas ensemble. Très peu de groupes en France utilisent des machines, font du metal et chantent en français. Ça fait 3 points communs et ça s’arrête là, quand tu y réfléchis. Evidemment, il y a des moments où l’un fait penser à l’autre, mais ce qu’on aime bien répondre aux médias, c’est que dans le metal, il y a des centaines de sous-genres et que dans chaque sous-genre, il y a des milliers de groupes. Ils y a des milliers de groupes qui vont faire des plans de pédale que tu as déjà entendus, des breaks de batterie que tu as déjà entendus, des riffs, des façons de riffer… On n’est que deux en France à utiliser ce pulse électro-metal. Il y a a peut-être trois ou quatre autres groupes, mais ils sont moins connus. Du coup, on va tout le temps nous comparer, mais c’est peut-être parce qu’on est plus uniques que les autres, finalement.
 
Ce n’est pas prétentieux, ce que je dis. On le voit comme ça. Après, on chante en français, on est touchés par les mêmes choses, on a des sensibilités communes. On a découvert Mass Hysteria au Bikini, à Toulouse, en 98 ou 99. On s’est dit : « Ah, ça tue ! » alors qu’on faisait déjà ça depuis plusieurs années dans notre cave. On jouait dans des bars. On n’était pas médiatisés. On faisait déjà ce mélange-là, mais à notre façon, d’une manière très différente. On a vu Mass et on s’est dit : « C’est génial, il y a un autre groupe en France qui mélange ça ! » Ça nous a fait du bien. On s’est dit qu’on n’était pas les seuls à être fous ! C’était un autre groupe français qui cassait les barrières. C’est un groupe qu’on respecte beaucoup, mais ce n’est pas une influence, au départ. Ce ne sont pas eux qui nous ont amenés sur ce terrain-là. C’est plus Nine Inch Nails.
 
Church of Nowhere : Comme Mass Hysteria est un groupe très connu, on a pu lire dans les magazines que sa référence principale était Metallica.
 
Didou : Bien sûr.
 
Church of Nowhere : Quelles sont les influences de Sidilarsen ?
 
Didou : Je vais en citer trois ou quatre fondamentales, mais il y en a évidemment beaucoup plus. Nine Inch Nails, c’est vraiment le point qui nous raccorde tous. Quand on a découvert ce groupe, l’un d’entre nous écoutait plus Guns N’ Roses, AC/DC, des trucs comme ça. Certains écoutaient plus du Metallica, d’autres du Suicidal Tendancies, etc. Quand on a découvert Nine Inch Nails, on a tous adoré. Tous les cinq, on se disait : « Ça démonte ! Ils mettent des machines, c’est génial ! » Ça nous reliait et c’est ce qui nous a donné envie de mettre des machines. Dans les grosses influences, on aime aussi citer Rammstein car on aime les groupes qui ont une identité assumée très forte. Le fait de chanter dans sa langue maternelle, ça nous parle car on a toujours défendu notre langue, le français, et eux l’allemand. On trouve ça génial. On peut également citer Prodigy pour la puissance de leur groove. C’est un groupe de la scène électro mais qui amène un côté plus sale, punk. A l’époque, c’était une révolution. On aime bien se prendre des gifles et on s’est pris une bonne gifle quand c’est arrivé ! Après, il y a d’autres influences, mais plutôt en seconde lecture, comme Noir Désir. Dans l'écriture, ce groupe nous a influencés. On peut même remonter plus loin ! Brel, Brassens, Léo Ferré... Pour nous, c’est important de manier la langue.
 
Church of Nowhere : Parfait ! Une question un peu plus légère. Quand vous avez diffusé "Spread It", vous avez eu des problèmes sur Facebook. Ça a été pris comme une apologie du terrorisme ou quelque chose qu'il fallait censurer absolument.
 
Didou : C'était ridicule. Quand on a dévoilé "Spread It", il était écrit, dans le descriptif du lien Facebook, "Nouvel album : "Dancefloor Bastards". Sur Facebook, il y a des algorithmes et des robots qui détectent ton post, l’analysent, regardent si tu lances un appel à la haine, à la violence, ou si tu tiens des propos insultants. Ils nous ont immédiatement envoyé un message en nous disant que la sponsorisation du post n’était pas possible. En général, on sponsorise assez peu de posts parce qu'on n'a pas envie de cautionner ce système, mais on le fait à l’occasion de la sortie d'un album, comme tous les groupes, pour essayer d'élargir un peu l'impact de l’audience. Quand Facebook te dit : "Nous refusons de sponsoriser ce morceau parce qu'il y a une injure", on sait, pour l'avoir déjà testé, que même en diffusant normalement le lien sans le sponsoriser, Facebook en bridera le rayonnement.
 
Church of Nowhere : Par pays...
 
Didou : Ça va moins se diffuser car la diffusion sera écrasée. Ils font ce qu'ils veulent. C'est  choquant ! On leur a écrit, on leur a expliqué. Ils ont dit qu'ils avaient compris, qu'ils allaient débrider, mais ils ne l’ont jamais fait car ce sont des robots qui te répondent. C'est assez scandaleux ! On a fait une petite parade en changeant le titre en "Dancefloor B*******". C'est un peu pathétique d'en arriver là, quand même !
 
Church of Nowhere : YouTube et Facebook sont des entreprises américaines. Elles ne sont pas soumises aux lois françaises, contrairement à ce que beaucoup de gens croient. Si tu ne mets pas d'étoile... Tu peux faire l'apologie du nazisme, mais tu ne peux pas écrire « bastards » !
 
Didou : C'est là le grand paradoxe.
 
Church of Nowhere : Ça m'a choqué car vous ne pouviez même pas mettre en ligne le premier extrait de votre nouvel album ! C'est horrible pour un groupe de ne pas pouvoir présenter un album ainsi.
 
-Didou : Je t'avoue que ça a été émotionnellement un désastre. On avait une stratégie pour faire monter la mayonnaise. Comme le dit notre tourneur, on est partis « avec une roue crevée » ! Ça a un peu cassé une dynamique, mais on a bien rebondi car on sait bien qu’une polémique, ça fait parler. Avec « Guerres à vendre », on a trouvé la méthode pour que Facebook arrête de nous emmerder. On a eu un coup de chance. Trois semaines plus tôt, on avait dévoilé la pochette sans avoir d'emmerdes alors qu’il est écrit "Dancefloor Bastvrds". Au contraire, ça a cartonné ! On a compris pourquoi : c'est écrit à la main et il y a un « a » à l'envers. Leur machine de merde n'a pas été capable de le voir. Ils sont ridicules ! Il y a toujours des parades, quand tu y réfléchis. Le problème, c'est que si on veut communiquer, écrire un petit texte pour présenter le nouvel album en le citant, impossible de le nommer tel quel. Il faut mettre des étoiles ou trouver une parade. Sinon, on est bridés. C'est insupportable.
 
Church of Nowhere : Dire que je pensais aborder une note plus légère ! Elle n'est pas si légère que ça ! (Rires)
 
Didou : On n'en fait pas un drame parce qu'on se dit que Facebook, ce n'est pas la vie, mais on ne peut pas le négliger. Aujourd'hui, Facebook joue un rôle important dans la vie d’un groupe.
 
Church of Nowhere : Sur une vraie note plus légère, vous allez effectuer une tournée des festivals de mai à août. Puisque vous êtes dans le gimmick du dancefloor, pourriez-vous envisager, à l’instar de la formation des années 90 Kong, de jouer dans des clubs en disposant chaque membre du groupe dans un coin pour jouer en polyphonie ? Vous n'avez jamais eu ce genre d'idées de coller au gimmick dancefloor?
 
Didou : Si, mais c'est trop compliqué techniquement et financièrement parlant. Il faudrait qu'on s'équipe et on a déjà trop de dépenses à chaque tournée. En revanche, cet esprit dancefloor, on va le renforcer à notre façon sur scène. Le « Dancefloor Bastards » sera sur scène et le public pourra de temps en temps en profiter. Cette couleur-là sera présente dans notre nouveau show, petit à petit. Là, on va démarrer par les festivals. Comme on ne joue en général qu'une heure, en festival, on va juste introduire trois nouveaux titres parce qu’on a aussi envie de faire honneur aux autres albums. A partir de l'automne, le set sera pas mal axé sur le nouvel album, tout en laissant de la place aux autres albums. Sur la tournée club, on jouera quatre-vingt, quatre-vingt-dix minutes, ce qui laissera plus de marge pour le nouvel univers.
 
Church of Nowhere : Pour la dernière question, on a un rituel : dites ce que vous voulez aux fans ou à ceux qui ne vous connaissent pas.
 
Didou : Chers futurs fans… Parce que moindre nouvel auditeur qui découvre Sidi va immédiatement devenir fan ! Je plaisante ! J'ai du mal à prononcer le mot « fan ». J'estime que nous avons des gens qui nous sont fidèles, qui nous soutiennent. On les respecte énormément ! Évidemment, on respecte aussi les autres, même ceux qui ne nous aiment pas ! J'invite tous ceux qui connaissent Sidilarsen simplement de nom ou qui le découvrent aujourd'hui à jeter une oreille aux titres qu'on a dévoilés. Si ça vous parle, il y a un album qui arrive. Si vous êtes un peu curieux, venez nous voir en live parce que c'est là que ça prend vraiment tout son sens. On vous attend et on est motivés !
 

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