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Overkill - The Grinding Wheel

Écrit par Iron Nils le .

Les américains d’Overkill au CV long comme deux bras nous reviennent plus en forme que jamais sur une "Grinding Wheel" rutilante. Le thrash old school maison de la bande à Bobby Elsworth vous fera passer d’agréables moments les pieds dans vos charentaises noires, un verre de vin chaud à la main ! Bon voilà on a parlé de la pluie et du beau temps, et si on parlait un peu du cd ?

Overkill c’est un peu les Grave Digger du thrash : des tontons/papis (choisissez votre génération !) besogneux, fidèles à la musique qu’ils aiment, qui n’ont certes pas inventé l’eau chaude, groupe en second plan, etc… Mais qui contrairement aux grosses pointures du genre font preuve d’une santé insolente. Attendez-vous donc à être en terrain connu mais avec son lot de bonnes idées. L’album est semblable à la couverture de la galette, un bloc de rouages massifs formant une boite à musique en acier trempé ! Roulements de tambour sur l’intro "Mean Green Killing Machine" qui nous expédie sur la piste métallique où on retrouve un Bobby toujours aussi hystérique et entrainant, Overkill nous prouve qu’il peut placer des plans heavy à l’esprit très maideniens tout en gardant sa personnalité. Du heavy vous en retrouverez saupoudré par intermittence tout le long du cd avec des clins d’œil aux musicalement défunts Manowar, sur l’intro martiale de "The Long Road" très épique.

C’est sur cette alternance de plans speed, mid tempo, que le combo trouve son équilibre et sa longévité mais c’est sur l’étonnante "Come Heavy" que votre serviteur a été le plus scotché… Le groupe nous balance une compo stoner au rythme pesant et implacable. Non mais franchement Overkill tue tout littéralement, et nous prouve qu’ils en ont encore sous la double pédale. Une grosse accélération plus tard "Red White and Blue" semble faire écho aux dernières élections US et nous laisse sur place tout en poursuivant son entreprise de démolition sur "The Wheel". Nous finissons agréablement piétiné sur "The Grinding Wheel" et sa marche funèbre qui clotûre l’album. Pas mal pour des vieux ! 

note4

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