Praetor - Praetor
Le Luxembourg dont fait partie la moitié du groupe (l'autre de France), voilà un pays dont les propositions de groupes metal a chroniquer sont plus que trés rares alors on va se jeter sans attendre sur la première offrande de Praetor avec son album éponyme. Et toi qui met les pieds comme moi pour cette première fois dans la musique de Praetor (il y a de grandes chances que ce soit le cas le groupe n'ayant que deux démos au compteur en 2020, "Mass Exctinction" et "Screens" et le premier single en date qu'est "No Return") attend toi a en prendre plein la face d'un gros thrash a la limite du thrashcore (les vrais connaîtrons la différence) avec des titres comme "No Return", "Move On", "Pitch Black", "Mass Extinction", "Dormant Brain", "Screens", "Enemy" et des solos furibards excellemment exécutés ("Dormant Brain", "Screens", "United").
J'avais peur au début d'avoir à faire à l'un des mille groupes de thrash de hispsters en activité, mais non si j'ai choisi de mettre en avant ce "Praetor" c'est que ce dernier propose donc du thrash dans sa forme la plus pure...et l'"imitation" plus vraie que nature de la voix de James Hetfield de Metallica par le guitariste/chanteur Hugo, ce qui donne bien sûr pour le coup une obligatoire comparaison avec la musique des four horsemen. Eh bien donc oui ce premier album de Praetor renvoie directement a Metallica mais heureusement avec cette touche personnelle plus thrashcore rendant le quatuor bien plus violent que ce que Metallica l'auront été depuis des décennies (on fini par ne plus les compter).
Comparaison mise à part (je ne vais pas bloquer dessus plus qu'il ne se doit) j'ai par contre une petite complainte a faire concernant le dernier titre "Distant Road", toujours aussi thrash mais qui passe trop vite et sans véritable identité, un titre qui ne m'aura pas véritablement accroché malheureusement pour une fin d'album. On mettra ce défaut sur la jeunesse du groupe, ou le fait bien entendu de produire un thrash un poil linéaire (je peux tout de même également citer le plus mélodique "Precious Time" là aussi je n'ai pas réellement accroché à cette composition pour cette raison) et cela fait du bien quand Praetor propose des riffs plus lourds ("Mass Exctinction", "United").
Pour faire simple, vous voulez du Metallica période "Ride The Lighthing" jusqu'au "Black Album" avec une touche des époques old school de Suicidal Tendencies et Testament ce "Praetor" est fait pour vous avec du thrash que je n'avais pas entendu aussi direct parmi les groupes émergeant depuis un baille et tout ce que j'attends maintenant de Praetor est de disposer d'un peu plus de personnalité...sinon c'est du tout bon !