Gorod - The Orb

Écrit par Antephil le 3 mai 2023.

Autant le dire tout de suite, la musique de Gorod ce n'est pas came en temps normal...et je dis bien en temps normal, si j'ai fait downgrader Anteverse dans plus d'underground c'est pour pouvoir enfin (re)découvrir des groupes que j'ai laissé passer au delà de mes platines depuis des années, ce qui est donc le cas Gorod (ex-Gorgasm) et le but de recevoir des skeuds comme les leurs a chroniquer.

Je n'apprendrai rien aux fans des Bordelais que Gorod fait dans le death extrême et extrêmement technique avec une préférence pour le jazz, ce qui est donc le cas ici avec ce nouvel album intitulé "The Orb". Un autre adjectif qui vient également a Gorod lorsque l'on fait référence à ces derniers, c'est : progressif, et ce dès le premier titre "Chrematheism" on est dans la parfaite combinaison entre les plans jazz et l'ultra technicité du prog'. Si je devais encore parler de plans jazz je devrais citer quasiment tous les titres, je dis bien quasiment car j'ai trouvé "Victory" et "Waltz Of Shades" plus passe-partout (du moins ces derniers n'auront pas retenu mon attention plus que ça).

Mais dans cette avalanche de technicité j'ai envie de mettre en avant "Scale Of Sorrows" ou se melent plans techniques et grooves qui est pour moi un très bon titre pour découvrir l'univers de Gorod. Et je mentionne également "Breeding Silence" un peu plus conventionnel (comprendre moins technique) mais qui se rapproche assez de Death ou certains plans m'ont immédiatement fait penser au maître Chuck Schuldiner. Et pour la route je rajoute "The Orb" et son intro synthétique pour un titre plus accessible avec un magnifique solo, ce qui en fait en un second morceau pour découvrir Gorod de facon moins technique (toute proportion gardée bien sur).

Comme je l'ai dit en début de chronique habituellement des groupes comme Gorod sont assez difficiles a chroniquer pour ma part n'étant pas un fan à outrance de death technique et d'autres chroniqueurs décortiquons bien mieux leurs plans et leurs influences, mais j'apprécie grandement la brutalité du quintet ("Chrematheism", "Savitri", "Breeding Silence") et ses passages en voix claires ("The Orb", "Strange Days" et ses superbes plans mélodiques tout en étant le titre le plus court de l'album).

Au vu de ma culture autour de Gorod j'aurai du mal à relier "The Orb" à leurs précédentes sorties, mais dans la spécificité de celui-ci j'ai grandement apprécié l'album auquel je ne fais que le reproche (très personnel) des titres que j'ai cités plus haut qui pour le reste frise la perfection pour le style en général et qui en fait une sortie inmanquable pour fans de death trés technique aux fortes influences jazz.