I C NO - Le Dernier qui s’en va Eteint la Lumière

Il ne m'aura pas fallut attendre longtemps pour chroniquer le premier album de I C NO qui nous arrive après l'EP "L'Enfer des Autres, c'est Moi" paru en 2024. Bon déjà je m'était dit pour cet EP que j'avais droit a une belle bande de malades, mais avec le titre "Le Dernier qui s’en va Eteint la Lumière" pour cet opus le clou est bien enfoncé.

 

Le projet Franco/Suisse n'aura pas pratiqué d'évolution majeure entre l'EP et l'album, en effet le quatuor Ksar, Orcus the Hereticn, Grungy et Nika nous offre donc une musique en droite lignée de son prédécesseur mais en plus dérangée. Dés "Les Grottes" c'est un retour brutal aux backrooms grisâtres et crasseuses du projet avec ses guitares toujours aussi dégueulantes de riffs distordus et de chant a la fois criard et guttural la aussi complément malsains qui reflètent l'entièreté de l'album et qui nous fait rendre compte d'une chose, c'est qu'il n'y en a pas deux comme I C NO.

Mais peut être que si au final, la musique du combo sur "Halloween" me renvoie aux premières heures de Misanthope lorsque les Français pratiquaient un metal technique avec des titres sans repères particuliers et dédiés aux initiés et un qualificatif qui ira également pour le morceau "L'Industie du Néant". Justement toujours en manque de repère c'est en quantième piste que le groupe nous place une reprise du groupe de rap IAM avec "L'Empire Du Coté Obscur" ou il est impossible de rattacher le morceau a son original et qui fera saigner les oreilles des fans du groupe Marseillais qui se seront perdus dans le sillage de I C NO. Les titres "La Vie Spectrale" et "Selfie" restent assez similaires et ne m'ont pas apporté un vibe particulière, mais dés "Sous La Surface" c'est le retour a l'ambiance froide et hivernale avant que le tout ne se ferme sur l'outro "I See No" intentionnellement bordélique.

 

Comme l'on disait dans le Groland :"Mr le Président c'est l'heure du bilan", c'est donc le moment d'entériner cette critique de "Le Dernier qui s’en va Eteint la Lumière" qui toujours sous ce titre branque nous assène un (black) metal unique et qui aura peut etre du mal a se faire des apdètpes vu la teneur et la structures de ses morceaux. Il faudra donc plusieurs écoutes pour se faire a la musique unique de I C NO mais pour ma part c'est une seconde fois que je repars conquit d'avoir croisé le groupe dont j'ai hâte de découvrir la mutation musicale si celle-ci aura lieu ou si les musiciens décideront de rester sur leurs acquis. Pour ma part c'est un grand oui pour ce premier album de I C NO qui j'espère tournera rapidement sur vos platines.