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Un groupe d’activistes new-yorkais se rend en Amazonie et tombe entre les mains d’une tribu particulièrement hostile...
 
C'est principalement la saveur old school qui contribue au buzz de ce Green Inferno, jeune héritier de la bisserie italienne qu'Eli Roth a toujours cité dans ses goûts de cinéphile éclectique. Il décide donc de retourner braconner dans la jungle avec un petit coup de modernisation, en dopant le gore à l'ancienne avec un peu de numérique pour redonner une nouvelle jeunesse à ses cannibales. Car on n'y croit plus vraiment, aux cannibales. Depuis qu'on a les photos satellites, ces zones inexplorées de notre planète ont perdu leur charme, ou ont été oubliées. Il s'agissait donc de nous rappeler qu'il suffit d'un rien pour se retrouver dans un bourbier sanglant.
 
Le cadre est suffisamment modernisé pour faire illusion, empruntant beaucoup à Cannibal Ferox (le second sur l'autel des cannibales, Cannibal Holocaust restant l'intouchable de référence). Eli a donc remplacé l'étudiante en sociologie et les chercheurs d'or (qui à l'heure actuelle restent toujours une plaie en Amazonie, empoisonnant les cours d'eau au mercure pour y récupérer les moindres traces d'or) par des militants écologistes mené par un leader complètement irresponsable. Le choix est à la fois caricatural et attachant, ces derniers étant assez variés au niveau des caractères (un peu gras, au niveau du registre d'humour auquel Eli nous a habitué), du manipulateur affilié aux ennemis de la forêt au fumeur de joint en passant par les anti racistes. L'orientation politique du groupe est manifeste, et le scénario prend un malin plaisir à les mettre à mal, parfois avec un gratuité qui se faisait rare sur les écrans (les mises à mort les plus spectaculaires n'ont pas forcément lieu sur les personnes les plus agaçantes). Il faudra toutefois attendre de voir le groupe en action pour que les tensions éclatent manifestement, et que le trip cannibale prenne alors son envol.
 
The Green Inferno a beau toujours rester un divertissement un peu craspec, il pêche par plusieurs scènes numériques un peu approximatives, et décevantes dans l'état actuel du film (aucune idée de l'éventuelle censure qui a eu lieu,ou si une version uncut est à prévoir). Des imperfections qui nous laissent toutefois profiter des sympathiques décors de village cannibale et la qualité du maquillage des figurants, qui viennent apporter de belles couleurs au film. Les rites sociaux restent assez énigmatiques, mais sont toutefois décrit avec une certaine minutie. Enfin, à quelques petites erreurs près (le rêve de la fin, la séquence de masturbation...), le déroulement redondant (l'évasion de chacun, incertaine) parvient à capter l'attention tout du long, jusqu'au dénouement qui ne réservera aucune surprise pour les amateurs du film d'Umberto Lenzi. Une petite récré, le charme vintage en prime.
 
 
note3.5

Technique

The Green Inferno étant capturé intégralement en numérique haute définition en paysages réalistes, l'on ne peut que conseiller au fans les plus, pointilleux se tourner vers le Blu-ray pour profiter pleinement de l'immersion du métrage. Pour les autres cette édition DVD ne démérite pas, même si la compression se fait sentir sur certaines scènes, mais les couleurs presque flashys des couleurs vives de la colorimétrie que l'on retrouve au travers des films d'Eli Roth restent splendides, et le rendu nous permet un visionnage des décors et des démembrement comme si nous participions au cauchemar.

Pour le son, le DTS 5.1 fait parfaitement son office entre bruits naturels, cris des victimes et fusillades. La stéréo quant a elle reste très anecdotique.

note4

BONUS

Pour commencer les bonus de ce DVD de The Green Inferno c'est le maestro lui même qui prend la parole pour nous dévoiler l'idée de se lancer dans la réalisation d'un film de cannibales en 2013. Et c'est donc en grand fan du genre mais aussi de sujets politiques qui ont amenés Eli Roth a remettre au gout du jour un style oublié du grand public. Entre anecdotes sur l'élaboration du scénario et du tournage, nous apprenons également qu'il était assez difficile pour les Américains de s'y retrouver dans le thème du film de cannibales lors de leur exploitation dans les années 70 et 80, tant les métrages étaient retirés sauvagement a l'insu des réalisateurs, mais également par le fait que quasiment les même doubleurs se retrouvaient sur chaque pellicule. Sans en dévoiler d'avantages nous vous conseiller de vous délecter de cet entretien a la fois riche en information et qui prouve a ses fans et détracteurs qu'Eli Roth est un véritable cinéphile, ayant la connaissance dans l'élaboration de films horrifiques disposant d'un sous-texte et donnant envie d'y revenir après un premier visionnage. Bref le père Roth est bel est bien un grand de l'horreur actuel. Malheureusement aucune information n'est donnée sur les déboires du film et de son interdiction d'exploitation pendant pratiquement 3ans ou si des des coupes ont été imposées. Il semblerait que l'aspect dérangeant soit en cause, mais d'autres films étant bien plus crus et violents il est plus probable que de nombreux activistes se sont opposés a leur portrait établit dans The Green Inferno ... très proche de la réalité des choses.

Pour le reste des bonus rien de plus que du rapide dictaciel, avec l'interview de l'actrice Lorenza Izzo qui nous parle de l'expérience de son tournage en Amazonie, de brefs featurettes sur le véritable village et villageois participants au tournage.

note4

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