OG•EZ•OR - The Green Light
Alors on va la faire rapide sur ce coup la...vous adorez Samael, vous avez une grosse tendance pour l'electro/EBM/Indus ? ne cherchez pas plus loin OG•EZ•OR est la pour combiner le tout ! Tout d'abord il faut savoir que personnellement j'ai connu le groupe lors de la chronique d'Entropy Zero et de son excellent album "Mind Machine : A New Experience" en 2020, un Entropy Zero qui a muté pour devenir OG•EZ•OR et nous proposer cette remise des compteurs une seconde fois a zéro avec "The Green Light" qui fait suite a "Distortion Process" paru en 2022 et que je n'ai pas encore eu le temps d'écouter faute de n'avoir pas été au courant de cette mutation.
Ceux qui donc ont découvert tout d'abord Entropy Zero ne seront pas dépaysés retrouvant l'univers metal/électro/cinématique des Français mais dont les potards auraient tous été relevés. Bon déjà autant remettre l'accent encore sur ce point, si vous adorez les Suisses de Samael vous serez conquis par OG•EZ•OR tant leurs musiques sont semblables ("The Bunker Zero", "Radium-V") quand ce ne sont pas vocaux qui sont calqués sur ceux de Vorph ("Radium-V", les voix plus posées de "The Holy Dragon") mais les Nantais apportent une touche electro bien plus prononcée quand celle-ci ne tombe carrément pas dans le gros EBM qui tache.
Pour se mettre tout de suite dans le bain le premier titre "The Bunker Zero" frappe déjà fort avec son electro metal massif avec des elements cinématiques a l'ambiance également qui peut renvoyer a des jeux comme Cyberpunk 2077, Cloudpunk ou un film comme le premier Blade Runner avec l'influence aussi de Laibach sur les vocaux de ce titre. Les guitares que je qualifiais de massives savent baisser quelque peu la distorsion (le carrément quasi EBM "Radium-V", "The Syndicat Of Barons"). La musique de OG•EZ•OR sait également s'adapter au dancefloor avec des titres plus hachés comme "Endless City" ou "The Holy Dragon" qui savent pilonner juste ce qu'il faut.
Comme je l'ai dit "The Green Light" se voit parsemé d'éléments cinématiques et d'ambiances notamment de voix féminines ("The Syndicat Of Barons", "Sword Of Freyr" avec son intro presque clin d'œil a The Witcher 3, ceux qui ont joués au jeu comprendront la référence). Des choeurs monastiques ont été placés sur l'intro de "The Holy Dragon" et OG•EZ•OR sait aussi quand relever le tempo ("The Syndicat Of Barons") pour ne pas rester sur des rythmes monotones.
Par contre j'y viens pour la fin et qui me fait malheureusement baisser la note d'un demi-point pour "The Green Light", il s'agit du triplé "The White Butterflies"/"Brotherhood"/"Dark N.'s ego" et qui cassent la le rythme de l'album avec trois instrumental d'un coup et en plein milieu de ce dernier, le premier est un morceau au fort relent cinématique et au piano, le second un morceau d'électro instrumental et le troisième plus ambiant. Je ne serait dire si il aurait fallu s'en passer ou les diluer dans la tracklist mais pour moi il s'agit de trois pièces peu importantes pour la qualité de l'album et qui casse donc cette unité si parfaite jusque la.
"The Green Light" de OG•EZ•OR est donc un album véritablement surprenant qui si celui-ci est donc comparé a Samael c'est pour le dépasser sur les influences électro/EBM/indus et parfait pour le dancefloor en soirées hormis ces trois instrumentaux que disons le franchement je trouve au final que l'on aurait pu s'en passer d'un ou deux et cela n'aurait pas été grave de ne comporter que 9 ou 10 pistes mais en l'état "The Green Light" est un album colossal a conseiller a tous les fans du style et je sent que le skeud va longtemps tourner chez moi comme l'a fait en son temps celui d'Entropy Zero.