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Jesus on Extasy - Between Despair and Disbelief

Écrit par M[ts] le .

Revoilà Jesus On Extasy (JoE), pile 20 ans après leur première apparition discographique, mais surtout après une longue pause (2014) et un single en 2024 ("Days Gone By"). Alors aujourd'hui, que nous apporte JoE si nous mettons à part qu'ils accompagnent KMFDM en 2025 et Die Krupps en 2026 ? Dorian Deveraux est seul aux manettes pour nous apporter un son "un son sans compromis qui propulse leur mélange caractéristique de rythmes industriels, de guitares brûlantes et d'émotions brutes vers de nouveaux sommets" ; le groupe étant "plus sombres, plus lourds et plus implacables que jamais" (citations issue du texte accompagnant cet album). Nous sommes dans le rock/metal industriel, indéniablement. Nous y sentons aussi un petit côté Goth, notamment dans certains gimmick (sur "Wide Awake" par exemple). La rythmique est martiale, telle que nous pouvons l'attendre d'un tel genre, la basse a ce petit côté goth/batcave, les synthés sont présents parfois discrets et jamais au dessus.
 
Les compos sont propres, on est dans l'univers Nine Inch Nails, Marylin Manson, Orgy et l'ensemble des groupes qui on forgé les bases de ce rock/metal industriel dans fin 90/début 2000. Et c'est là que le bas blesse. Nous ne sommes plus il y a 20 ans. Si chaque piste a ce côté sans concessions (apparentes) et brutes, cela fonctionnait tant au niveau des sonorités que des mélodies. Le kick de "Soul Crusher" n'est que trop basique, la basse synthétique de "Ghosts" est mille fois entendue, le piano quand il est présent a du être prêté par Trent Reznor himself. Les parties synthés sont toutefois placées judicieusement, comme une petite broderie sur une jolie chemise "dark" (propre au milieu oscillant entre goth, metal et l'univers dit "dark") mais restent néanmoins quelque peu banals (ce son de violons synthétiques sur "Days Gone By" horribles et dépassés !). On ressent trop, bien trop, les influences de Nine Inch Nails ("A Hard Goodbye" qui lorgne sur un "Hurt"), de Marilyn Manson (1ère époque), d'Orgy, de Filter, voire Skinny Puppy, Combicrist ou Ministry sur les parties énervées.
 
Le chant quant à lui s'oriente dans la plus pure copie des albums de Trent Reznor et M. Manson, le charisme de la voix en moins. Les intonations sont similaires, le phrasé l'est tout autant. On sent que l'artiste souffre, que le monde est sombre et cruel, mais à la façon dont on pourrait parodier grossièrement un goth (rien de moqueur dans ces propos, il s'agit de faire comprendre au lecteur le ressenti). Bien que ce ne soit ni une révolution, ni un chef d'œuvre, le disque se laisse écouter. Pas souvent, mais il se laisse écouter en fond. À n'en pas douter, les musiques de Jesus on Extasy passent sans problème dans n'importe quelle playlist rock/metal indus que ce soit chez soi en mode SPotify automatique ou dans une soirée, sans que cela puisse choquer qui que ce soit. On trouvera même un côté très dancefloor sur "The End of Everything" pour une soirée goth/metal (denrée rare semble-t'il en nos contrées, mais je digresse).
 
Au final, le nom de l'album résume bien l'opus. "Between Despair and Disbelief" : entre désespoir et incrédulité. Le désespoir s'entend (les compos), et c'est le sentiment ressenti par l'auditeur. On désespère de trouver quelque singularité quelque part, et on reste complètement incroyant quant à l'originalité de la chose (voire banal), tant les références sont énormes et d'un temps passé. 
 
 
note2

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