Официален блог на WebEKM EKM очаквайте сайта онлайн скоро.

Download Free Templates http://bigtheme.net/ free full Wordpress, Joomla, Mgento - premium themes.

Piranha 3DD

Écrit par Jamesluctor le .

Piranha 3D nous était arivé en septembre, soit beaucoup trop tard pour devenir le film de l’été, ce qui était bien dommage au vu de ses ingrédients pour le moins fun. Il semblerait que sa séquelle Piranha 3DD (on se demande encore où ils ont pêché un tel titre) soit plus ponctuelle à défaut de renouveler la formule. Toutefois, attendez vous à un nanar franc du collier, le réalisateur du film n’étant rien de moins que John Gulager (responsable de la franchise Feast, allant d’une bonne série B malsaine à un navet outrancier et inutile). Alors, la réalisation de cette séquelle commerciale tient-elle du meilleur ou du pire ? Du pire.

Séquelle commerciale oblige, Piranha 3DD est encore pire que son prédécesseur en termes d’excès. Pas dans le sens générosité avec des centaines de figurantes, il y en a d'ailleurs clairement moins de nichons que chez Aja (qui lui en débordait, la mamelle étant l’indispensable filon de tout bon nanar qui se respecte), Gulager fait simplement sauter les limites de la censure en filmant des femmes à poil (la partie « adult only » du parc d’attraction avec des hôtesses peu farouches), ce qui constitue la petit innovation niveau baisse de la côte de pudeur, et permet de pousser à fond la carte du racolage. Toutefois, on connait John Gulager pour ses excès dans le crasseux (la saga Feast en déborde). On aura donc droit à pas mal de détails de mauvais goût, comme un obèse volontairement crade qui se masturbe dans les conduits d’arrivée d’eau en s'imaginant avec une des hotesses. Humour. John ne sera d’ailleurs pas avare de son style malsain avec une innovation complètement abracadabrantesque : les bébés piranhas ont maintenant la capacité de s’infiltrer dans les corps des baigneurs. Ainsi, quelques adolescents allant se baigner dans le lac Victoria se feront soit bouffer ( sympathique scène du van qui coule avec des personnes prisonnières à l’intérieur), soit infectées par les piranhas, devenant alors des vecteurs de contamination pour d’autres plans d’eau (nous occasionnant des incohérences par dizaines : comment réussir à croire à des piranhas numériques qui changent perpétuellement de taille ?).

Niveau script, c’est à se taper la tête contre des briques tellement c’est primaire, mais à l’écran, le résultat est amplifiée par la folie inconsciente de l'ensemble du film. Piranha 3DD augmente les quotas de gore et de sexe sans tenter de soigner sa facture technique, se contentant d'une image saturée de couleur pour faire passer des scènes au montage incertain, ou carrément inutiles (avec une surenchère de pénis coupée pour faire un clin d'oeil au 1), ce qui n’est en rien surprenant et qui manque finalement de surprise. On connaît les ambiances avec le premier (qui avait en plus des personnages bien construis et jouissifs d'un certain côté, ici, c’est le néant niveau clichés et caractérisation), ici ça sent la redite massive (malgré la touche malsaine de Gulager qui se marre comme une baleine derrière la caméra). On passera sous silence la grosse arnaque du film : David Hasselhoff, qu’on nous annonçait comme un caméo savoureux et qui au final ne sert strictement à rien, en plus de ne pas être drôle. Ving Rhames sera, lui, beaucoup plus amusant, ressuscité d’entre les morts sans la moindre explication et possédant maintenant des prothèses à rendre jalouse la Sherry de Planet Terror. Finalement, on peut dire que Pirhana 3DD tient de la grosse arnaque dans la surenchère vulgaire et le constant siphonnage de son prédécesseur (pour preuve, il réutilise de nombreux plans numériques des piranhas du premier films, et utilise dans celui-ci un peu plus les maquettes, ce qui pourrait être attachant, si ça ne ressemblait pas autant à des marionnettes en plastique).

Piranha 3DD, c’est la daube volontaire et involontaire de l’été 2012, un projet qui tient à la fois du nanar et du navet, peinant à retrouver la joie du premier et souvent lourd dans ses tentatives humoristiques déplorables. Gulager s'est résumé en un film.

Onlain bookmaker bet365.com - the best bokie

Commentaires