Krampus

Sorti aux Etats-Unis en fin d’année 2015 (et en France en mai 2016,choix de distribution très logique pour un film se déroulant à Noël…), Krampus est le retour de Michael Dougherty (scénariste notamment sur X-men 2 et Superman Returns) derrière la caméra avec en ligne de mire une nouvelle fête après Trick’r Treat  qui se déroulait à Halloween.

 

L’histoire est celle de Max ( Emjay Anthony, Chef ), un jeune garçon qui aime passionnément les fêtes de fin d’année. Mais après une dispute familiale, il va déchirer sa lettre au père Noël. Il ne sait pas que cela va provoquer l’arrivée du maléfique Krampus qui, au contraire de son homologue joyeux récompensant les enfants sages, punit les gens de manière douloureuse…

 

Commençant par un générique où l’on voit les dérives des fêtes de fin d’année (ah, ces gens qui se frappent dans le magasin pour mettre la main sur un produit…), Krampus se veut dans la lignée de certains films tels que les Gremlins qui mélangeaient spectacle familial et horreur tout en critiquant certains aspects de leur société contemporaine. Et bien que la famille présentée ici se coupe littéralement entre démocrates et républicains, c’est peut être cet aspect critique qui est le moins bien géré dans le film (SPOILER ! Bien que le final semble transformer le schéma familial chaleureux et américain en punition, ce qui pourrait énerver ces personnes qui mettent la famille en valeur absolue avec le même schéma type FIN DU SPOILER !).

 

En revanche, le spectacle est bien présent avec une panoplie de créatures utilisant aussi bien les effets numériques que physiques pour un résultat spectaculaire voir même assez terrifiant. Sans verser dans le gore (classification PG 13 oblige), Dougherty ménage ses effets horrifiques tout en contre balançant le tout avec un humour basé sur l’opposition idéologique entre les membres de cette famille dysfonctionnelle. Si l’humour ne passe pas toujours, il arrive à fonctionner assez bien. L’aspect « conte macabre de Noël » se voit ici bien respecté, notamment lors d’une scène animée où l’un des personnages parle du Krampus et de sa confrontation précédente avec la terrible créature.

 

Bref, si Krampus ne sera peut-être pas un classique familial comme certains films de Joe Dante (les Gremlins donc mais aussi l’excellent Small Soldiers) dont il semble s’inspirer, il reste un excellent divertissement horrifique tout public fort sympathique.