L'Abime de l'Enfer
Fin fond de la Pologne dans les années 80 (1987 plus précisement), un moine exorciste est envoyé dans un très reclus monastère suite à un bien trop grand nombre de cas de possessions en ses lieux et devant faire la lumière sur ce fait sur fond d'apocalypse la faute a un enfant né 30ans plus tôt qui n'aura pas été mis a mort a temps pour laisser empêcher la sombre prophétie de se réaliser.
De ce postulat en résulte un film qui aurait tiré bien pu prendre place dans la filmographie de Dario Argento (Suspiria) ou Michele Soavie (Dellamorte Dellamore) mais dans une direction artistique bien plus austaire que les deux réalisateurs transalpins. Sans en divulguer les importants twists de L'Abîme de l'Enfer l'on ne pourra pas nier que sous certains aspects et son point de départ la forte influence du Nom de la Rose se pose là, mais ici bien plus ancrée dans la métaphysique que le métrage culte de Jean-Jacques Annaud.
Poisseux (avec quelques scénes peu ragoutantes), paranoiaque et donc terriblement austère par la réalisation Bartosz M. Kowalski, L'Abime de L'enfer se permet également de porter un apparat Lovecraftien pour l'une de ses puissantes scènes et le tout porté par un casting de religieux extrêmements rigoristes et de son protagoniste principal qui ne portent a aucun moment défaut au métrage qui en fait un des meilleurs films du genre de l'année (à voir absolument en vo) pour tout amateur d'horreur métaphysique.