Run Sweetheart Run
Il y a des genres, plus précisément des films de genre où l'on pense avoir tout vu, et un beau jour lors d'un choix par curiosité on tombe sur un métrage qui vient tout bouleverser et donner un vent de fraîcheur sur l'un de ces genres, et je fais exprès de ne pas donner la catégorie horrifique dans laquelle se situe ce surprenant Run Sweetheart Run paru en 2020 et réalisé par Shana Feste (Un Amour Sans Fin, Boundaries... Autant dire un écart abyssal de style et produit par Blumhouse...Insidious, The Invisible Man) le tout disponible récemment sur la plateforme Prime Vidéo pour ne pas spoiler l'élément central du film.
Élément qui débutera lorsque Cherie (Ella Balinska...Charlie's Angels, la série Resident Evil de Netflix) une mère célibataire découvrira la face sombre d'un client lors d'un rendez-vous professionnel avec celui-ci organisé pour elle à la dernière minute par son patron. Phase qui posera la une énorme surprise sur la narration et la position du spectateur, un élément qui reviendra a d'autres reprises brisant le quatrième mur a la manière d'un Funny Games, mais là aussi en dévoiler davantage desservirait toutes les découvertes de Run Sweetheart Run et de son générique très inventif et surprenant.
Après avoir cité Funny Games que (ce que soit la version Autrichienne ou Américaine) l'on pourra citer l'influence écrasante d'un John Carpenter autant dans la réalisation que sa bande musicale et sera un véritable mets de choix pour les fans du réalisateur indépendant. Le tout donne donc une empreinte unique au métrage et a son sous-texte sur le patriarca (Run Sweetheart Run est une pellicule engagée sur un terrain que je vous laisse aussi découvrir également).
L'influence Carpenterienne oblige Run Sweetheart Run est d'une pression réellement palpable de son héronie pourchassée et martyrisée et dote le film d'un veritable suspense, encore plus développé par une certaine categorie de la population n'ayant que faire de la situation subi de Cherie et de sa souffrance, la faisant meme passer pour le bourreau. Un bourreau au double visage implacable et incarné par Pilou Asbæk (A Ghost In The Shell, Le Samaritain) absolument effrayant qui poussera même le vice a s'excuser si vous aviez déjà éventé son secret depuis certains passages horrifiques.
Pour ma part, je placerais facilement Run Sweetheart Run parmi les 10 meilleurs films horrifiques de cette décennie et dans cette catégorie que je vous laisse donc découvrir et qui fera bien questionner la place du spectateur sur le métrage grace a ces certains points de réalisation. Bref Run Sweetheart Run est un film à ne pas manquer et d'autant plus pour les fans de créatures mystiques et mythiques.