Hellraiser
Autant dire que c'est un enfer d'éternité que l'on attendait des nouvelles du remake d'Hellraiser ... Quant a la sortie de la série, oubliez-la purement et simplement. Je vais être franc en avouant que j'avais complètement oublié moi meme de suivre le développement de ce nouveau métrage par un certain David Bruckner (666 Road, VHS ... bon petit gage de qualité).
Au vu du casting qui ne dépasse pas la vingtaine, j'ai tout de suite pris peur en pensant que ce Hellraiser 2022 soit orienté teenage et a l'horreur amoindrie...eh bien que nenni, ce nouveau métrage de la saga en est un des meilleurs et le premier reboot alors que l'on en était quasiment a la dixième suite du premier chapitre.
Un reboot qui fait du bien et que je vais éviter de vous spoiler un maximum, mais il est surtout à savoir d'etre un concentré du meilleur des deux premiers volets (le troisieme n'a pas existé...), en y incorporant meme des éléments censurés d'Hellraiser 2 en France (rajoutés depuis la ressortie en DVD et BR) et également l'un des plus films de la franchise le moins avare en gore et hemoglobine pour donc un parfait mélange entre torture et metaphysique (un temps le film étaient rattaché a Pascal Laugier de Martyrs).
Qui dit reboot dit bien sûr nouveaux personnages avec un bon "out" pour Doug Bradley afin d'introduire une nouvelle version plus féminine (son sexe n'étant pas réellement déterminé) avec Jamie Clayton dans le rôle du prêtre asexué acompagné par une nouvelle horde de cénobites bien gores. Et que je rassure également aucun wookisme ou intégration de tendances a chercher la petite bete sur le genre de ses personnages, deux son homosexuels softs et basta.
Je reviens donc sur ce nouveau casting mené par la charismatique Odessa A’zion dans le role de Riley, prisonniere avec son ami Trevo (Drew Starkey) de la malédiction de la boite entrainant dans une spirale de cauchemars tous leurs amis. Des amis qui ne sont la que pour subir les pires sévices jusqu'à un double excellent final qui en fait un des meilleurs reboot/remakes vus depuis longtemps (et qui a eu bon gout de garder les magnifiques compositions de Christopher Young).
Je suis tenté d'en rajouter davantage, mais je veux vous laisser toute la surprise de ce qui est maintenant un des meilleurs métrage de la saga dans sa version maxi best-of, foi de Leviathan.